Out Came the Sun and Dried Up All the Rain
Cet épisode est dirigé par Jack A. Edgar et Barry M. Freiman.
Traduction par Yannick Cordonnier Hernois.

 

Générique d'Ouverture (version minimum)

 

C'est celui à ne pas rater!  C'est une version complète du générique d'ouverture de la saison 1 de Côte Ouest, le retour qui rend celui du dessus bien pâle en comparaison.  Cela nécessite que vous ayez Real Player (disponible gratuitement par téléchargement), et est spécialement conçu pour fonctionner directement sur votre ordinateur, plutôt que de devoir vous connecter à notre serveur.

Pour cela téléchargez simplement les trois fichiers ci-dessous (attention : il se peut que vous ayez déjà téléchargé l'un ou plusieurs d'entre eux sur notre librairie multimédia) sur le même répertoire que votre ordinateur... attention, "cliquez à droite" pour sauvegarder les fichiers.

La vidéo du générique d'ouverture de la saison 1 de Côte Ouest, le retour.

Le thème musical de la saison 1 de Côte Ouest, le retour.

Le fichier qui permet un fonctionnement simultané des deux premiers.

Une fois que les trois fichiers sont dans le même répertoire sur votre ordinateur, tout ce que vous devez faire c'est de lancer votre Real Player ainsi que le fichier intitulé "s1merged.smi".

Je pense que vous serez conquis par le résultat, et que vous ne pourrez plus lire un épisode de Côte Ouest, le retour sans le lancer au préalable!

 

L'appartement de Michael et de Lori :

Tandis que le jour se lève, Lori Fairgate est assise dans un rocking-chair dans la chambre de sa fille, regardant sans but vers la fenêtre. Pas grand chose n'a changé pour Lori depuis le tremblement de terre il y a trois mois. Heureusement, la maison de Michael et de Lori n'a pas subi de dommages très importants. La seule chose avec une réelle valeur qui a été détruite fut leur album de mariage. Mais ce ne sont pas les dommages causés par le séisme qui préoccupe Lori.

Je sais que quelque chose tracasse Michael, pense-t-elle. Pourquoi ne me dit-il pas ce qui ne va pas?

Cela a commencé bien longtemps avant le tremblement de terre. Michael part quelques temps après le lever du soleil pour le bureau et ne rentre pas à la maison pas avant 23 heures. Lori travaille à temps partiel comme comptable pour un cabinet conseil local, ce qui lui laisse suffisamment de temps pour s'occuper de leur enfant, Holly.

Ce ne fut que trois mois avant que Lori tomba enceinte d'Holly que Michael émit l'idée d'agrandir leur famille. Lori et Michael n'arrêtaient pas de se chamailler comme peuvent le faire un frère et une soeur et Michael insistait sur l'idée qu'un enfant les rendrait plus proche. A contrecoeur, Lori accepta et quelques temps après, elle tomba enceinte.

Dans un premier temps, Michael semblait aux anges. Il l'annonça à sa mère, au reste de la famille et à tous leurs amis avant la fin du second mois de la grossesse de Lori. Il était en extase comme si c'était la solution à tous leurs problèmes. Puis, aux alentours du quatrième mois, Lori commença à remarquer que Michael était devenu plus distant. Quand Lori confronta Michael à ce sujet, il admit qu'il était encore très excité mais que la réalité d'avoir un enfant à élever l'avait fait réaliser que subvenir aux besoins d'une famille signifiait travailler beaucoup plus durement au cabinet pour avoir de l'avancement. Et cependant la distance et l'indifférence continuèrent.

Alors que Lori entrait dans son septième mois de grossesse, elle se réveilla un matin pour trouver les draps couverts de sang. Elle avait fait une hémorragie. Michael et Lori se précipitèrent à l'hôpital. Après l'avoir examinée, leur GYNECOLOGUE les informa que le bébé allait bien pour le moment mais que Lori était entrée dans sa phase de travail. Aussi, le docteur obligea Lori à rester au lit pendant deux mois et lui prescrivit de la tributaline, un médicament qui avec un peu de chance retardera le travail jusqu'à la date prévue. Que Dieu lui pardonne mais Lori appréciait en fait, à un certain degré, la situation parce que, soudainement, Michael était à nouveau très inquiet et très attentif.

Les parents de Lori, Donald et Rosalind Simon, gratin de la haute société des hauts quartiers est de New York étaient trop occupés par leur vie mondaine pour tout laisser afin de s'occuper de Lori pendant qu'elle était confinée au lit. En réalité, Don avait ait fortune avec des placements en bourse durant les années 80. Avant cela, Don et Roz vivaient dans une petite maison dans le New Jersey où Don faisait la navette deux heures tous les jours pour se rendre à son travail à Manhattan au sein d'une compagnie de production vidéo. Quand leur fortune changea, Roz insista pour qu'ils vendent leur maison dans le New Jersey et ils emménagèrent dans un appartement dans "la Ville" (comme elle dit toujours pour faire référence à New York). Roz y fait du bénévolat pour la Croix Rouge, répondant au téléphone et collectant des fonds et Don continue à travailler pour la compagnie vidéo mais Roz passe sous silence leur origine de petits blancs pauvres pour essayer désespérément d'entrer dans la haute société new-yorkaise mais sans succès.

Quand Lori a appelé ses parents pour avoir de l'aide, sa mère montra de la compassion pour la situation fâcheuse que connaissait sa fille mais affirma qu'elle était absolument trop importante pour la Croix Rouge pour tout laisser tomber et passer deux mois en Californie. Et aussi le rôle de chaperon retomba sur la mère de Michael, Karen.

Pendant deux mois, Karen vécu avec Michael et Lori, s'occupant de Lori et s'assurant qu'elle porterait le premier petit enfant de Karen à terme. Karen estima que c'est grâce à elle qu'Holly pu naître, deux semaines plus tôt que la date prévue mais en bonne santé.

Considérant le désir de Michael d'avoir un enfant, il s'avéra calme et distant à la maternité quand il vit pour la première fois Holly. Lori le lui fit remarquer mais Michael lui répondit qu'elle voyait les choses en noir parce qu'elle avait trop d'hormones. Finalement, deux semaines après la naissance d'Holly, les parents de Lori trouvèrent le temps pour rendre une visite d'une semaine en Californie et sans même un "merci" pour Karen pour s'être occupée pendant deux mois de leur fille et de leur future petite-fille, ils se comportèrent comme les plus fiers des grands-parents. Karen et Mack achetèrent à Holly un berceau. Don et Roz arrivèrent avec un grand ours empaillé et un siège auto pour enfant. Comme ils avaient déjà acheté un siège auto, Michael et Lori le rapportèrent à Toys-R-Us et utilisèrent l'argent pour acheter des couches et des bavoirs pour le bébé.

Trois mois après la naissance d'Holly, Lori repris son travail trois jours par semaine et choisit une agence privée de garde pour s'occuper d'Holly. L'intérêt de Michael pour le bien être d'Holly semblait fluctuer presque au quotidien, passant de l'attention et de l'amour d'un père au désintérêt d'un spectateur. Et puis le tremblement de terre arriva.

La mort d'Eric frappa tout le monde durement mais Michael semblait particulièrement bouleversé. Lori comprit ce qu'éprouvait Michael, ayant elle-même perdu un frère de la leucémie quand elle avait 15 ans. Mais le désespoir de Michael semblait aller au-delà de la perte d'un frère. Il semblait morose et désintéressé par la vie. Il passait jusqu'à 14 heures par jour au cabinet d'avocat mais il ne parlait jamais de son travail qui semblait l'ennuyer.

Voilà trois mois depuis le séisme que Michael et Lori ont ouvert leur maison à la "demi-soeur" de Michael, Paige. Les choses semblaient aller assez mal pour Paige avant le tremblement de terre quand elle est revenue en Californie, mais le séisme a laissé Paige sans un toit. Michael réussit à lui obtenir un travail au sein de son cabinet d'avocat où elle travaille comme assistante juridique. Cependant, cela semble l'ennuyer puisqu'elle se croît trop qualifiée pour ce travail. Et, de plus, Paige ne peut enlever ce sentiment que cela fut plus sur l'insistance de Michael qui poussa le patron, Bill Perry, à engager une assistante juridique sans aucune expérience en ce domaine, qu'elle put rentrer dans le cabinet.

Alors que les pensées de Lori se portent sur le présent, elle se souvient qu'elle a eu besoin de partir du bureau plus tôt. Elle a finalement réussit à convaincre Michael de revenir plus tôt à la maison avec l'espoir qu'il parlera de ce qui l'ennuie. Dans sa tête, Lori est entrain de prévoir ce qu'elle a besoin de prendre au marché pour lui préparer un dîner romantique. Peut-être que si je suis plus attentive à ses besoins, pense-t-elle, peut-être que c'est ça.

 

Le Marriott center city à Knots Landing :

Pendant ce temps-là, Karen est assise dans son lit dans un appartement de grand standing. Karen est accablée par l'émotion. Je dois me ressaisir, pense-t-elle. Mais les blessures sont encore trop vives comme si le séisme venait juste de se produire. Les trois mois qui viennent de se passer ont peu fait pour améliorer son moral.

Il y a à peu près trois mois, quand le sol s'est arrêté de trembler, Karen se souvient d'avoir regardé les ruines de sa maison. Famille et amis tout autour d'elle, certains inconscients, certains gémissant et recouvert de poussières, d'autres trop calme pour être juste inconscient. Elle a vu une main dépasser d'un tas de gravats et reconnu immédiatement l'anneau au quatrième doigt de la main. Mack. Enterré sous ce qui ressemblait à des centaines de kilos de pierres et de mobiliers détruits. Karen savait que Paige devait être aussi là-dessus et essaya pour parvenir à eux d'enlever les gravats qui se trouvaient sur eux. C'est alors qu'elle vit le sang … et Eric, gisant là, tellement calme et... inanimé!

Ensuite, Karen se souvient d'être à l'hôpital Elle a eu de la chance, ayant seulement souffert de bleus et de coupures bénignes. Mais avant même qu'ils lui parlent d'Eric, elle savait. Son fils aîné était mort.

Avant qu'elle puisse réaliser, les docteurs lui parlèrent de Mack. Il avait subit de sérieuses blessures à la tête et était dans un état critique. Ils lui dirent que les prochaines 24 heures seront cruciales pour son état. S'il ne se réveillait pas, la probabilité de dommages permanents au cerveau augmenterait exponentiellement. Assise dans la chambre d'hôpital de Mack, Karen ne pouvait s'arrêter de penser à Eric. Parlant à Mack, elle l'implorait de ne pas mourir : "Mack, tu dois te réveiller. J'ai besoin de toi maintenant plus que jamais. Je ne peux y arriver, Mack. J'ai perdu Eric, est-ce que tu m'entends? Mon fils est mort et j'ai besoin de toi. Je ne peux pas ajouter ta perte en plus de celle d'Eric. Je sais ce que ça fait de perdre un mari, Mack et je n'ai pas envie de repasser par-là. Tu dois me revenir. Tu le dois."

Peu de temps avant que les 24 heures s'écoulèrent, Mack se réveilla. Il ne restait plus que Diana. Mais pour les blessures de Diana, il n'y avait rien d'autre à faire qu'attendre. Et Karen continue d'attendre, même si Diana semble presque désinvolte à propos de la menace éventuelle pour sa santé. Diana s'était retrouvée coincée à hauteur de l'abdomen sous un tas de mobilier de bureau en morceaux. Les docteurs étaient très inquiets au sujet des dommages qu'avaient pu subir son unique rein. Des années plus tôt, Diana avait souffert d'un dysfonctionnement au niveau de ses reins et avait reçu une transplantation rénale de sa tante Abby. Maintenant, on ne savait pas encore si son rein cesserait de fonctionner normalement à la suite de ses blessures. Diana sortit de l'hôpital et retourna même à New York. Mais les docteurs -- et Karen -- restent inquiets à l'idée que son rein puisse s'arrêter de fonctionner à tout moment.

Trois jours après son réveil, Mack se leva et Karen lui dit pour Eric. Mack était tellement en colère mais il n'y avait personne à blâmer, nulle part où diriger sa colère, aucune injustice à réparer. Mack se sentait impuissant mais au fond de lui, il savait que c'était bien pire pour Karen.

Le séisme laissa Mack avec une jambe qui boite bien que les médecins ne soient pas encore sûrs si c'est lié à la blessure à sa jambe ou ses blessures à la tête. Mack fut heureux d'apprendre que Paige allait bien. En tombant, le corps de Mack la protégea du poids des débris entrain de tomber. Au moins, il a été capable t'aider quelqu'un.

Karen revient brusquement au présent alors que Mack commence à se réveiller. Karen regarde Mack, allongé dans le lit, heureux qu'il soit en vie et là avec elle. Oh Mack, pense-t-elle, même si l'assurance est entrain de reconstruire nos maisons, comment allons-nous reconstruire nos vies après cela? Le cul-de-sac où Karen a donné naissance à trois de ses enfants est parti, détruit par le tremblement de terre.

"Bonjour, Karen, comment va ma superbe femme aujourd'hui?" demande Mack, en essayant de rester léger.

"Oh Mack, bonjour," dit Karen, dénuée d'émotion.

"Tu y penses encore?" demande Mack, connaissant déjà la réponse.

"Oui, je suis désolée, je n'y peux rien."

"Tu n'as pas à être désolée, Karen. C'est normal que tu sois triste. Mais le temps fera le reste, Tu sais cela mieux que moi."

"Je sais, je l'ai appris avec Sid au point où j'ai pu me remarier. Et je sais aussi que cette fois cela se passera à nouveau pareil mais c'est ce qui m'effraie. Je ne veux pas oublier, Mack, pas mon bébé…" A cet instant, Karen craque, des larmes coulent sur son visage, en sanglotant irrésistiblement. "Oh, Mack!"

En consolant sa femme, Mack sait qu'il ne peut pas l'aider mais pense à la seule chose qu'il puisse faire pour améliorer les choses. Meg. Tandis que la maison s'effondrait autour des amis et de la famille, les quelques personnes qui s'étaient échappées avant que le devant de la maison ne s'affaisse avaient essayé d'aider ceux qui étaient piégés à l'intérieur. Le fils de Val, Bobby, était retourné dans la maison au dernier moment mais il était trop tard pour lui de faire quelque chose à part de réconforter sa mère. Meg et Betsy descendirent la rue et trouvèrent une station service vide. Mais quand les filles furent brièvement séparées, Meg disparut sans laisser la moindre trace. Tandis que les secours arrivèrent et que tout le monde fut retrouvé, Karen réalisa rapidement que Meg avait disparu. Mais 12 heures plus tard, quand Meg réapparut à l'hôpital de Knots Landing, hébétée et sans avoir vraiment conscience d'où elle venait, Karen ne se préoccupa pas de savoir où Meg avait été car elle était trop heureuse qu'elle soit revenue. Mais moi je veux savoir, pense Mack. Et je vais le découvrir.

Quelques minutes passent et Karen, plus calme, se tourne vers Mack. "Jason a appelé la nuit dernière après que tu te sois endormi. Il a été si gentil."

"C'est un bon gosse," dit Mack, son esprit s'échappe vers les souffrances que la famille Williams a été forcée d'endurer. Premièrement, ils ont du recommencer leur vie à zéro avec le programme de protection des témoins. Puis, Pat meurt à cause de ce porc de Danny Waleska. Comme si ce n'était pas suffisant pour une famille, Frank a été diagnostiqué séropositif et alors que Frank venait juste de partager son état avec Julie, le séisme les frappa encore plus durement. Dieu merci, Frank et Jason s'échappèrent du tremblement de terre sans la moindre égratignure mais la pauvre Julie resta paralysée à partir de la taille. Ils retournèrent à Chicago où ils essayent de continuer à vivre du mieux qu'ils peuvent. Cependant, les Williams tiennent bon. Frank est encore en bonne santé malgré tout le stress du tremblement de terre. Julie affronte ce nouveau défi et a récemment décidé de retourner à la faculté de médecine pour le début de l'hiver et Jason et Julie espèrent encore mettre à exécution leur projet de mariage pour l'automne prochain.

Un coup retentit à la porte de la chambre d'hôtel. "Qui est-ce?" demande Karen.

"C'est Gary." Gary, pense Karen. La seule bonne chose qui ressortit de ce séisme, se dit Karen, c'est le retour de Gary et de Val en Californie. Après que la mère de Val, Lilimae, se soit cassée la hanche dans le tremblement de terre, Valene fut enfin capable de la convaincre qu'elle avait besoin de vivre dans une maison de repos. C'est qu'elle n'avait pas bien le choix. Ses docteurs ne voulaient pas qu'elle bouge aussi Valene inscrivit Lilimae dans la maison de repos de Knots Landing. Les docteurs ont recommandé à Valene de rester prêt de sa mère, non seulement pour l'aider à surmonter sa blessure physique mais aussi pour être proche d'elle pendant qu'elle continue de souffrir de la maladie d'Alzheimer.

Dans l'intervalle, Gary décida, ayant fait ses preuves aux yeux de sa famille de Dallas que Knots Landing était sa vraie maison. Le retour de Gary signifie aussi que le cul-de-sac SERA reconstruit. La mère de Gary, Miss Ellie Ewing Farlow, cassa gracieusement pour son fils une portion significative de ses parts dans des fonds de pension que ce dernier utilisa pour créer Knots Landing Construction. Travaillant conjointement avec les compagnies d'assurance des Ewing et des Mackenzie, Gary est entrain de reconstruire leurs maisons - plus grande et bien mieux - sur Seaview Circle. Et la chance de Gary continue, pense Karen. Il a sept pour cent et demi des Pétroles Ewing, ce qui lui rapporte de gros dividendes trimestriels. Il revient dans la construction par la grande porte et retourner en Californie lui donne l'opportunité de passer plus de temps avec sa fille biologique, Mollie. Je me demande quand Kate dira à Mollie qui est vraiment "oncle Gary", pense Karen. Et je me demande comment Val gérera tout cela.

Gary a gracieusement pris deux baux à long terme dans l'hôtel pour deux suites de grand standing, une pour Val et lui et l'autre pour Karen et Mack pendant que la reconstruction du cul-de-sac se poursuit. Betsy a bien récupéré de ses blessures après avoir été renversée par une voiture durant le tremblement de terre et Bobby et Meg passent leur temps à rester ensemble.

"Je suis désolé, Gary, nous traînions un peu au lit," dit Mack, en ouvrant la porte. "Comment vont Val et les enfants aujourd'hui?"

"Bien, très bien. Ecoutez, Je m'en vais d'ici peu jeter un coup d'oeil aux travaux dans le cul-de-sac, aussi si vous voulez vous joindre à moi," dit Gary, en espérant vraiment que Karen proposera de se joindre à eux et qu'il ait pu trouver quelque chose qui la fera sortir de cette chambre d'hôtel.

Regardant Karen assise silencieusement sur le lit, Mack se tourne vers Gary et décline son invitation. "Je pense que nous n'allons pas sortir aujourd'hui, Gary, mais nous irons très bientôt voir comment les travaux avancent dans le cul-de-sac."

En voyant Karen, Gary comprend. Aujourd'hui n'est pas un bon jour. "Très bien, je vous ferai un rapport plus tard," dit-il, en essayant d'être nonchalant.

 

Le ranch Sumner :

Anne Matheson Sumner se relaxe près de la piscine en lisant un magazine. Il semble que dernièrement la piscine soit le seul endroit dans le ranch où elle peut trouver un semblant d'intimité. Où sont passés ces bons jours quand il n'y avait juste ici que Greg et me, pense Anne.

Le tremblement de terre a apparemment causé des dommages importants dans toutes les propriétés de la région à l'exception du ranch de Greg. Certes, Greg a souffert de blessures légères quand un mur tomba sur lui mais maintenant il en plaisante en racontant que ce mur avait en fait ouvert son antre de la taille qu'il avait toujours souhaité. Et, en fait, il en profita pour que les entrepreneurs refasse son nouveau repaire bien plus étendu qu'avant. Bien sûr, le fait de s'appeler Greg Sumner permet d'obtenir que les travaux soient réalisés en un temps record, ce qui a rendu plus facile pour lui d'ouvrir sa maison à Abby, Jack, Brian et Kate.

L'hôtel Sumner, pense sarcastiquement Anne tandis qu'elle s'allonge près de la piscine, profitant de ces quelques minutes de solitude. Au moins, j'ai réussi à convaincre Greg de me laisser l'accompagner cet après-midi à la lecture du testament de Claudia, pense-t-elle. Peut-être que j'y obtiendrais des indices sur cette clef et ce coffre-fort dont j'ai entendu Claudia parler avant sa mort.

Oh regardez, pense Anne, voici mon "invitée" favorite." Une Mercedes décapotable s'approche de la maison et Anne avec un sourire forcé fait signe à la conductrice. "Abby!" s'écrie-t-elle. C'est trop bête qu'elle ne se trouvait pas dans sa maison de rêve de Malibu quand elle est devenue l'arche de Malibu. Ouais, et bien, on peut toujours rêver.

Pendant qu'Abby s'approche d'Anne, elle se dit que cela serait vraiment agréable de vivre loin d'Anne. Encore un peu de temps, Abby, pense-t-elle, tu vas y arriver. Cependant, c'est sympa de passer plus de temps avec Brian. Les deux autres invités de l'hôtel Sumner, Brian et Kate, n'ont pas été en mesure d'habiter dans la maison sur Seaview Circle qu'Abby leur avait donné comme cadeau de mariage. La maison vue de l'extérieur apparaît en meilleur état que les autres maisons du cul-de-sac. Abby insiste cependant pour que la maison soit reconstruite afin de s'assurer qu'elle soit sûre. En fait, Abby a prévu d'acheter la maison de Claudia, située à côté de celle de Brian et de Kate aussitôt que le testament en fera de Kate la propriétaire "officielle". Finalement, pense Abby, avec le testament qui va être lu cet après-midi, j'aurai enfin l'accès complet que je recherchais à la maison de Claudia. La parfaite situation pour Abby, pense-t-elle, j'obtiens ce que je veux et dans le même temps j'ai l'air d'une sainte. La chère mère Abby construisant une nouvelle "méga maison" pour son fils et sa belle-fille préférés.

Abby se dirige vers Anne, encore allongée et silencieuse à côté de la piscine. "Alors Anne, on prend du bon temps dans son sanctuaire privé?"

Anne ricane en disant. "Et bien, j'en prenais."

"j'ai remarqué que tu ne vas jamais dans l'eau. La piscine n'est-elle pas chauffée afin que tu puisses y aller toute l'année?"

"Bien sûr qu'elle l'est. C'est juste que je n'aime pas nager."

"Oui, et je vois bien pourquoi. Nous ne voudrions pas que tu y ajoutes ce shampooing colorant vert, n'est-ce pas?"

Anne fait rouler ses yeux et soupire. "Abby, fournis-toi de nouveaux produits. Ce shampooing colorant vert commence à dater. Et ai-je besoin de te rappeler que tu es une invitée dans ma maison?"

"Ta maison? Oh, s'il te plait, Anne. Tout le monde sait que tu es seulement ici par défaut et que c'est juste une affaire de temps avant que tu finisses à nouveau dans la rue où tu es à ta place. Passes une bonne journée."

Anne décide de résister à la tentation de pousser plus loin avec Abby cette petite discussion et retourne simplement à son magazine pendant qu'Abby repart vers sa voiture. Tout d'un coup, il lui vient à l'esprit qu'Abby avance très lentement sur le projet de reconstruction du cul-de-sac et sur le règlement de l'assurance de la maison de Malibu. En fait, elle continue à affirmer que Jack retarde ce règlement ou la restauration du cul-de-sac. Jack, pense Anne, lui au moins cela ne m'ennuierait pas de l'avoir au ranch un peu plus longtemps.

Anne pense que Jack Ewing est un des hommes les plus divins qu'elle n'ait jamais vu de sa vie et mon Dieu, combien il aime faire admirer son corps. A chaque occasion qu'il peut, il courre sans sa chemise en lançant CE regard à chaque femme qu'il voit. Hmmm, se demande Anne, peut-être qu'il y a quelques opportunités - riche, séduisant. Bien sûr, il est marié mais est-ce que cela m'a-t-il déjà arrêté auparavant? Bon sang, si je pouvais mettre la main sur un riche beau mec comme Jack et gâcher dans le même temps la vie d'Abby en volant son mari, quelle fabuleuse aubaine pour moi!

A l'intérieur de la maison, Jack et Greg sont dans le bureau dont Greg aime se référer comme le "centre du pouvoir." Greg s'est vraiment pris d'amitié pour Jack à la grande surprise des deux hommes. Ils sont devenus de bons amis en un temps record. Jack Ewing est un homme très simple. Il y a eu un moment dans sa vie où l'argent et le pouvoir signifiait tout pour lui mais il a pris du recul par rapport à cette époque-là et maintenant il admire simplement ces qualités dans sa magnifique femme. Greg, cependant, voit un pouvoir dans Jack que celui-ci n'est probablement même pas conscient de posséder et c'est un pouvoir que Greg sait qu'il peut exploiter alors qu'il devient lui-même plus vieux. Le sex-appeal de Jack peut ouvrir des portes que Greg ne peut plus être capable d'ouvrir sur ses propres mérites.

En entrant dans la maison, Abby entend les deux hommes entrain de rire dans le bureau. Aussi pour les éviter, elle fait un détour pour aller dans sa chambre sans être entendue. Elle n'est pas vraiment prête à les affronter et être forcée de s'excuser pour son manque d'action dans la reconstruction. Abby réussit à éviter son mari et son ex-mari mais elle est surprise dans le couloir par son fils Brian.

"Oh, Brian, chéri," murmure Abby.

"Salut, Maman. Heum, pourquoi est-ce que tu murmures?"

Abby trouve une excuse pour changer de sujet. "Je, heu, je ne voulais pas déranger Kate. Je sais combien c'est dur pour elle d'accepter la mort de sa mère et avec le testament et tout ce qui... et bien, je pensais... aimerais-tu que je lui parle? Après tout, je suis la seule mère qui lui reste maintenant."

Brian est décontenancé et n'est pas sûr de savoir comment répondre diplomatiquement à l'offre de sa mère. "Ne te vexes pas maman mais je ne pense pas que cela soit tellement une bonne idée. Je vais m'en occuper."

Abby résiste à l'impulsion de râler après Brian pour ne pas lui faire confiance de pouvoir consoler Kate mais au lieu de cela saisit l'opportunité de se sauver sans être vue par quelqu'un d'autre. "Et bien, faits moi savoir si je peux t'aider d'une façon ou d'une autre. Tu sais que vous deux vous représentez tout pour moi." Elle embrasse Brian sur la joue et se dirige en hâte vers sa chambre.

Brian est habitué au comportement étrange de sa mère et repart rapidement. Il vient juste de coucher Brandon pour un petit somme et retourne dans sa chambre pour voir ce que fait Kate. Celle-ci en est à peine sortie depuis les douze dernières semaines.

Avec un ton aussi gai que possible, Brian salue sa femme. "Comment va mon éblouissante Katie aujourd'hui?"

Kate ne semble même pas avoir remarqué que son mari lui a fait un compliment et change de sujet avec une question d'ordre moins personnelle.

"Est-ce que Michael est d'accord pour nous accompagner à la lecture du testament?"

"Oui, chérie, il sera là pour nous. Nous avions besoin d'un autre avocat que celui de Greg." Brian rejoint Kate sur le lit et la prend dans ses bras et bien que Kate aimerait saisir cette opportunité pour laisser éclater son chagrin, elle nie au lieu de cela sa tristesse et la remplace par la colère.

"Et bien, Je ne comprends pas encore pourquoi tu ne penses pas qu'on puisse faire confiance à Oncle Greg pour régler tout cela! Je veux dire que tu attends de moi que je fasse confiance chaque jour à ta mère, pourquoi ce serait-il différent avec mon oncle?" Kate se retire des bras de Brian, se lève du lit et se dirige vers la fenêtre sans se retourner pour regarder son mari.

 

Pendant ce temps, de l'autre côté de la ville :

Janice Gladstone-Olsen continue à vivre avec son chagrin. La concubine de Janice, Sandy Olsen est décédée dans le tremblement de terre et Janice a caché des sentiments en se plongeant dans le travail. Les choses marchent vraiment bien depuis que Mack et elle partagent les mêmes locaux. Peggy est une secrétaire de rêve et Mack n'est jamais dans les parages préférant travailler à l'hôtel pour être avec Karen. Perdre un enfant, pense Janice, après avoir déjà perdu un époux. Rapidement, Janice ferme son esprit à ces pensées afin de ne plus penser à Sandy. il y a beaucoup trop de travail à faire. Janice a pris un grand nombre des affaires de Mack pendant qu'il est occupé avec Karen. Plus ses propres dossiers, cela laisse peu de temps pour pleurer.

Janice vit maintenant dans une petite résidence de l'autre côté de la ville et aussi du cul-de-sac, dans le même complexe où Michael et Lori vivent. Elle a acheté cette maison il y a un mois peu après le séisme. Entre l'assurance vie de Sandy et l'assurance provenant des biens mobiliers de leur maison sur Seaview Circle, Janice est financièrement stable. Son état émotionnel est une toute autre affaire. Au plus profond d'elle, elle sait qu'elle doit admettre d'être affectée par la mort de Sandy mais elle ne peut se persuader de ralentir assez pour laisser libre cours à ses sentiments.

 

Au cul-de-sac :

Gary Ewing rit bruyamment dans son téléphone portable. La zone de construction du cul-de-sac est très bruyante avec les bruits des travaux. Aussi, il doit parler extrêmement fort afin que Val puisse l'entendre. "Non, chérie, c'est une surprise. Tu pourras venir voir quand ce sera fini... Je t'aime aussi... Ouais, je te prendrai un peu après six heures et nous pourrons repasser à l'hôtel ensemble... Bye."

"Alors vous deux vous appréciez d'être de retour en Californie?" Une voix beaucoup trop familière vient de derrière Gary pendant qu'il termine sa communication et alors qu'il se retourne, il en laisse presque tomber son portable pour saluer Abby. Il a réussit à l'éviter depuis le jour du tremblement de terre, le jour de ce baiser qu'ils ont partagé dans son avion. Dieu merci, elle porte ses lunettes de soleil, pense-t-il pendant qu'Abby porte sa main à ses lunettes pour les enlever. "Salut, Gary."

Mon Dieu, ces yeux, pense Gary pendant qu'il dit, "Je n'espérais pas te voir ici avant un certain temps. N'est-ce pas à Jack de s'occuper de ces choses? Bien que pas grand chose n'arrive du côté de ta rue..."

Rebondissant sur le commentaire de Gary au sujet du délai, Abby répond, "et bien, je suis venue ici pour jeter un dernier regard avant que nous commencions la démolition de la maison de Claudia."

"Tu sais, cela aurait été beaucoup moins cher de démolir les deux constructions en même temps. Pourquoi ce délai pour la maison de Claudia? Tu as démoli la maison de Brian il y a presque deux mois."

"Oh, nous devions attendre jusqu'à la lecture du testament de Claudia avant de pouvoir faire quelque chose, juste pour s'assurer que la maison irait bien à Kate." J'espère qu'il croit que c'est la seule raison, pense Abby. "Gary," dit Abby, en faisant battre ses cils innocemment, "je veux te parler au sujet de ce qui est arrivé à bord de l'avion le jour de Thanksgiving. Je..."

Gary l'interrompt, "Heum, peut-être que cette discussion devra attendre." Il fait un signe de la tête vers la gauche et Abby voit son mari s'approcher d'eux.

"Cette ville est contaminée par tes ex-maris. Je ne peux te laisser cinq minutes sans que tu tombes sur l'un d'eux?" dit Jack en rigolant. "Sans offense, cousin," dit-il en le regardant.

"Aucun problème," réplique Gary d'une voix neutre.

"Qu'est-ce que tu fais ici, chéri, tu me suis?" demande Abby.

"En fait, oui. Tu me manquais et j'ai ressentit l'impulsion de faire CECI." Empoignant Abby, il l'embrasse passionnément. Gary se tient là avec ses mains dans ses poches, sifflotant, regardant autour de lui dans toutes les directions sauf vers Jack et Abby. Mais le baiser continue. Et continue. Et continue.

"Ça suffit, ça suffit," hurle finalement Gary, "pourquoi n'allez-vous pas vous chercher une chambre?"

"Désolé, Gary, mais tu sais ce que c'est. Ce qu'Abby peut faire à un homme... Dits, comment vont Val et les jumeaux?"

"Ils vont bien, Jack. Merci. Au fait, tu réalises qu'ils sont probablement les SEULS Ewing en Amérique à qui tu n'as rien volé."

"Volé?!" Jack est manifestement vexé du commentaire de Gary. "Gary, quand est-ce que tu vas réaliser que nous avons fait tout notre possible pour corriger la situation des Pétroles Ewing? Ce que je veux dire, merde, nous t'avons fait un partenaire à niveau égal dans nos 15% de la compagnie!"

"NOUS?! comme d'habitude, Jack, le CHIEN remue la QUEUE," dit Gary dans un éclat de rire en voulant humilier son cousin sur le fait qu'Abby est la seule responsable de leur soi-disant collaboration commune.

Alors que les deux hommes sont prêts à s'empoigner, Abby parle fortement. "Peut-être que vous aimeriez en appeler à la principale intéressée?" dit Abby en se moquant des deux hommes. "Ce comportement macho de vouloir faire mieux doit s'arrêter. J'ai fait de nous des PARTENAIRES, pas des adversaires et j'espère que nous pourrons tous nous conduire comme des partenaires - ET comme une famille."

"Tu as évidemment oublié de quelle famille tu parlais, Abby," dit Gary en partant. "C'est des Ewing dont tu parles, pas de n'importe qui."

"Gary," supplie Abby, "attends! n'est-ce pas toi qui m'as sermonnée à Dallas sur l'importance de la famille? Et bien, j'ai vraiment pris ce que tu as dit à coeur et si tu me donnais un peu de temps, je pense que nous pourrions tous résoudre nos divergences et faire que cela marche. Que cela te plaise ou pas, Gary -- et toi aussi, Jack -- nous sommes une famille. Ne permettons pas au passé de gâcher cette opportunité de faire quelque chose ici." Abby fait briller ses cils à un million de dollars et les deux hommes réagissent.

"Et bien, j'aimerais essayer si Gary le veut," dit Jack.

"Je ne pense pas avoir le choix. J'ai appris il y a longtemps que ce que veut Abby, elle l'obtient habituellement. D'accord Abby, nous allons le jouer à ta manière -- POUR L'INSTANT." Gary tend sa main vers Jack.

 

Le Marriott Center City. En fin de journée :

Gary et Val sont entrain de retourner à l'hôtel. "Honnêtement, Valene, je ne peux pas comprendre pourquoi mon cousin me veut dans leurs affaires? Ce que je veux dire c'est que j'ai été marié à sa femme. Cela ne lui suffit pas de vivre avec un autre des ex d'Abby. Il doit être maso."

"Ou peut-être," dit Val, en essayant d'être mature, "ton cousin veut te tendre la main au nom de la famille. Souviens-toi, Gary, Jack n'a aucune autre famille à part toi, Bobby, Ray et J.R. Il a déjà perdu une soeur. La famille doit être très importante pour lui."

"Peut-être que tu as raison, Valene. C'est juste que..."

Gary est interrompu par les appels incessants d'un groupe de prostituées se tenant à l'extérieur de l'hôtel. "Hé chéri, pourquoi tu ne la laisses pas tomber pour nous faire tournoyer," dit l'une d'entre elle.

Valene regarde son mari. "Gary?"

"Ignore les et continue à marcher." mais Val ne peut s'empêcher de remarquer du coin de l'oeil qu'une des femmes dans le groupe semble beaucoup plus jeune, beaucoup plus innocente et ne fait pas partie du groupe qui continue à les appeler.

"Qu'est-ce qui fait qu'une jeune fille puisse faire ça," se demande Valene.

 

Le cabinet Freiman, Margraf, Abrutyn, Barrister et Jackson :

A peu près dans le même temps, l'avocat de Claudia se prépare à commencer la lecture de son testament à un auditoire ravi.

Brian et Kate sont assis dans une salle d'attente, étant arrivé un peu plus tôt pour voir Monsieur Barrister au sujet de la succession de Claudia. Brian est frustré que Kate refuse encore de lui parler depuis leur discussion de cet après-midi mais il essaye de rester positif. Il sait que ce n'est pas facile pour sa femme et il est déterminé à rester à ses côtés, peu importe qu'elle agisse comme si elle ne voulait pas de lui.

En provenance de l'accueil, Brian entend une voix forte et comprend immédiatement que Greg est arrivé. "Je suis là et la petite fête prévue par ma soeur peut commencer," dit-il à une réceptionniste peu réceptive à son humour.

Brian est surpris de voir Anne avec Greg. Je sais bien qu'ils sont mariés, pense-t-il, mais Claudia et Anne ne pouvaient pas se sentir. Il est impossible que la mère de Kate ait pu lui laisser quelque chose.

"Franchement Greg, si tu ne veux pas prendre de chauffeur pourquoi tu ne t'arrêtes pas pour demander la direction. Par peur de dire je ne sais pas," dit Anne à Greg. Comme si de rien n'était, elle se tourne vers Brian et Kate : "Bonjour mes petits, comment allons-nous aujourd'hui?" dit-elle en essayant d'être maternelle mais ne réussissant qu'à paraître plus condescendante.

Avant que Greg puisse saluer sa nièce et son mari, l'avocat de Claudia, Tom Barrister, ouvre la porte de son bureau et invite tout le monde à le rejoindre dans la salle de conférence.

Les quatre entrent en file indienne dans la grande salle de conférence et prennent place, Greg et Brian de chaque côté de Kate sur un grand canapé et Anne seule dans une chaise.

Monsieur Barrister parle au groupe. "S'il vous plait, permettez-moi de cette opportunité pour exprimer ma sympathie à l'égard de vous tous pour la perte de celle qui vous était chère. Claudia était une bonne amie et je suis comme vous affecté par sa mort."

"Je vous remercie, Monsieur Barrister," répond Kate pendant que dans le même temps elle regarde vers Greg lui envoyant un avertissement de ne pas s'amuser avec ses bons mots. Pas aujourd'hui.

"Quoi? Pas de railleries de la part du poulailler, grand-père? Qu'y a-t-il, as-tu perdu ton toucher? Ou est-ce que la mort de ta chère soeur t'a vraiment frappé là où ça fait mal?"

"Paige," s'exclame Greg, "comme c'est agréable de te voir là. J'aime toujours la façon dont une lecture de testament permet de réunir de vieux amis et la famille."

"Je suis ici avec Michael," dit-elle.

"Elle est mon assistante juridique," enchaîne Michael.

"Une assistante juridique? Terrible, Paige, c'est ce qu'on appelle de l'avancement?" dit Greg sarcastiquement.

"On peut le dire. A côté d'être un de tes faire-valoir, ramasser les poubelles équivaudrait à une promotion."

"Michael," dit facétieusement Greg, "si tu ne peux pas contrôler ton assistante juridique, je vais devoir te demander de partir. Tu es entrain de déranger des ayants droits imminents."

Brian regarde Michael comme s'il lui disait, "Calmes la, elle bouleverse ma femme," et Michael se tourne vers Paige et lui murmure, "Tu m'as dit que ça n'allait pas arriver. Je ne sais pas encore pourquoi tu as insisté pour venir avec moi. Tu sais bien que je n'aie pas besoin d'une assistante juridique pour observer la lecture d'un testament."

"Chut, Michael," murmure-t-elle pendant que les deux s'assoient.

Brian intervient d'une voix forte. "Kate et moi ont demandé à mon cousin, Michael Fairgate, de se joindre à nous. Michael est aussi un avocat Monsieur Barrister et nous voulions nous sentir plus à l'aise avec la présence d'un bout à l'autre du représentant de la famille. J'espère que cela ne vous gêne pas."

"Pas du tout, Monsieur Cunningham, pas du tout. Et bien, pouvons nous commencer?" Devant les signes affirmatifs de toute l'assistance Monsieur Barrister continue. "Comme vous le savez tous, la succession de Claudia est vraiment importante et son testament est un très long document. Cependant, elle a choisi d'écrire de sa main un mot pour vous tous et m'a demandé de le lire au lieu d'examiner en détail la totalité du document."

Greg fait chorus. "Et bien, toujours à penser aux autres, hein?"

Monsieur Barrister continue. A ma famille : Comme vous le savez tous, ma vie entière a été dévouée au seul but de m'assurer que ma Katie ne manquera de rien si quelque chose m'arrivait. Si ce mot est lu, alors cela veut dire que je suis partie mais je peux me reposer en paix sachant que j'ai réalisé mon but en m'occupant du mieux que j'ai pu de ma fille.

A Kate, je laisse la totalité de mes biens, moins une ou deux choses, que je mentionnerai plus tard. Katie, s'il te plait, ne laisses pas ma perte te faire perdre le point essentiel de ta merveilleuse vie. Tu as tellement d'atouts. Tu as été toute ma vie mon bébé et je veux que tu aies la meilleure de toutes les vies, pour toi et tes enfants.

Greggie, bien que nous n'ayons jamais été très proche, j'ai toujours été soulagé par le fait que tu aimes tellement Katie. Je te demande d'accepter la responsabilité de t'occuper de son bien-être et que tu lui serves de mentor.

Annie, je mourrais à l'instant si je trouvais que tu es encore avec Greggie au moment de la lecture. Oh, mais c'est vrai je le suis déjà. Et bien, Annie, ce que tu as pu toujours suspecter, je vais finalement te le confirmer. Je te détestais. De tout mon être. Je pensais que tu étais une coureuse égoïste, égocentrique, intrigante. Tes jours comme Madame Sumner ont été comptés dès le début et je peux seulement espérer que s'il y a un au-delà, je serai très loin de toi.

Paige a des difficultés à cacher son amusement alors qu'Anne fronce les sourcils.

"Tu me paieras ça, salope," se murmure Anne.

Monsieur Barrister continue.

J'ai mentionné plus tôt certaines choses que j'aimerais léguer à d'autres personnes. J'ai caché un coffre-fort. Au détenteur de la clef, je laisse le coffre-fort et tout son contenu. Le coffre-fort restera avec mon exécuteur testamentaire, Tom Richardson, le président de la Knots Landing Bank jusqu'au jour où le détenteur de la clef se présentera. Sur présentation, le coffre-fort et tout son contenu seront remis au propriétaire de la clef. Vous savez maintenant quoi faire...

"Et c'est tout, j'en ai bien peur. Le coffre-fort n'a pas encore été trouvé est-ce que l'un d'entre vous aurait une idée de l'endroit où nous pourrions le trouver?"

Tous ceux dans la pièce font simultanément un signe "négatif" de la tête en se regardant chacun avec suspicion.

 

Plusieurs heures plus tard :

Michael est entrain de parler des évènements de la journée. "Mon chou, tu ne le croiras pas, Paige était sans pitié... ainsi que tous les autres. On aurait dit des vautours. Tout le monde s'accusait d'avoir le coffre-fort ou la clef. Mon Dieu, je me demande ce qui peut avoir d'aussi important à l'intérieur. Je devine que tout le monde a des secrets, hein?"

A cette remarque, la personne qui écoute Michael se met à parler. "Nous savons cela mieux que personne." C'est un homme d'environ 30 ans asiatique, à la peau brune et beau. Il se penche et embrasse Michael sur les lèvres -- profondément.

Pendant ce temps, au même moment, de l'autre côté de la ville dans l'appartement de Michael et de Lori, cette dernière est assise seule à la table de la salle à manger, une bougie est entrain de danser, brûlée presque jusqu'à la mèche. Lori se lève lentement et emmène les deux assiettes remplies en vue du dîner romantique dans la cuisine où elle les vide dans la poubelle. Des larmes ruissèlent sur son visage tandis qu'elle pose les plats sur la table. La frustration monte en elle comme le mercure dans un thermomètre, Lori saisit un verre de vin et le balance à travers la pièce où il va se briser. Le bruit terrible du verre réveille Holly qui commence à pleurer. Lori ne se dirige pas vers la chambre du bébé. En fait, c'est comme si elle n'entendait pas les pleurs du bébé. Lentement, le corps de Lori recule contre le réfrigérateur tandis qu'elle tombe en arrière sur le sol, ses cris maintenant plus forts que ceux d'Holly. Oh Michael, crie-t-elle, où es-tu?

L'image disparaît pour une grande maison de style victorienne, près du coeur de San Francisco. La maison est éteinte à l'exception d'une seule pièce au premier étage où un vieil homme et sa femme sont assis devant la télévision. En bas, dans le sous-sol, un seul rayon de soleil brille, se reflétant contre une surface en métal qui ressemble comme à... un coffre-fort, pendant que l'image... Disparaît... Fin de l' Episode 1.

 

Rejoignez nous maintenant dans la Salle de Conférence du Groupe Sumner pour nous donner vos impressions sur cet épisode!

 

TOUT LE CONTENU DE CETTE HISTOIRE POUR KNOTS LANDING REBORN / COTE OUEST, LE RETOUR © DE JACK A. EDGAR AND ET DE L'EQUIPE DE SCENARISTES DE KNOTS LANDING REBORN.

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