And the Walls Came Crumbling Down
Cet épisode est dirigé par Jack A. Edgar et Barry M. Freiman.
Traduction par Yannick Cordonnier Hernois.

 

Générique d'Ouverture (version minimum)

 

C'est celui à ne pas rater!  C'est une version complète du générique d'ouverture de la saison 1 de Côte Ouest, le retour qui rend celui du dessus bien pâle en comparaison.  Cela nécessite que vous ayez Real Player (disponible gratuitement par téléchargement), et est spécialement conçu pour fonctionner directement sur votre ordinateur, plutôt que de devoir vous connecter à notre serveur.

Pour cela téléchargez simplement les trois fichiers ci-dessous (attention : il se peut que vous ayez déjà téléchargé l'un ou plusieurs d'entre eux sur notre librairie multimédia) sur le même répertoire que votre ordinateur... attention, "cliquez à droite" pour sauvegarder les fichiers.

La vidéo du générique d'ouverture de la saison 1 de Côte Ouest, le retour.

Le thème musical de la saison 1 de Côte Ouest, le retour.

Le fichier qui permet un fonctionnement simultané des deux premiers.

Une fois que les trois fichiers sont dans le même répertoire sur votre ordinateur, tout ce que vous devez faire c'est de lancer votre Real Player ainsi que le fichier intitulé "s1merged.smi".

Je pense que vous serez conquis par le résultat, et que vous ne pourrez plus lire un épisode de Côte Ouest, le retour sans le lancer au préalable!

 

Le cabinet Reeve, Cain et Perry :

"Mademoiselle Matheson, pouvez-vous venir dans mon bureau, s'il vous plait?"

Paige sait ce qui va se passer avant même de raccrocher le téléphone. Hier, elle a accompagné Michael à la lecture du testament de Claudia. Elle a laissé trois boîtes de documents qui devaient être examinés et classés avant qu'ils puissent être donnés à l'avocat de la partie adverse dans l'affaire Greenvale. Quand Michael tomba sur Paige alors qu'il sortait du bureau pour retrouver Brian et Kate à la lecture du testament, Paige le supplia de la laisser l'accompagner. Michael insistait sur le fait qu'il n'avait pas besoin d'aide et qu'il ne pourrait pas justifier la facturation de quelques heures d'une assistante juridique pour une simple lecture de testament. Néanmoins, Paige assura à Michael qu'elle était à jour dans son travail et qu'elle ne reporterait pas son temps sur sa feuille de présence de la journée. Michael, à contrecoeur, accepta de la laisser venir avec lui.

"Vous avez demandé à me voir, Monsieur Perry?" demande Paige en entrant dans son bureau.

"Oui," dit-il. "S'il vous plait entrez et fermez la porte." Une fois la porte fermée. "asseyez-vous," dit-il d'un ton sévère.

Pendant que Paige se dirige vers le bureau de Monsieur Perry, elle fait un signe de la tête à Michael qui est assis silencieusement dans une chaise devant le bureau. Il a l'air d'avoir été remis à sa place.

"Mademoiselle Matheson, quand Monsieur Fairgate a suggéré - laissez moi reformuler cela - quand Monsieur Fairgate nous a suppliés de vous engager, nous l'avons pris au mot en dépit de votre total manque d'expérience comme assistante juridique."

"Oh, je suis très dévouée, Monsieur," lance Paige, faisant de son mieux pour sembler à la fois sincère et penaud.

"Oui, et bien quoi qu'il en soit, j'ai reçu ce matin un appel de Monsieur Greg Sumner qui m'a parlé de cette petite démonstration que vous avez faite lors de la lecture du testament de sa soeur décédée."

"Monsieur, il y a une raisonnable expli--"

"Mademoiselle Matheson, quand je reçois un appel de quelqu'un d'aussi important dans cette ville que Greg Sumner, me disant qu'une de mes employées est arrogante, insolente et insensible à la LECTURE D'UN TESTAMENT, je prends cela très au sérieux. Monsieur Fairgate vient de me confirmer que ce que m'a dit Monsieur Sumner était, en effet, vrai. Maintenant, Bien que je sois incapable d'expliquer pourquoi Monsieur Fairgate a insisté pour amener avec lui une assistante juridique à quelque chose d'aussi élémentaire que même un enfant pourrait le faire sans le moindre aide ou le moindre soutien, je présume néanmoins que Monsieur Fairgate avait certaines raisons de vous inviter. Mais peu importe ces raisons. En tout cas, Mademoiselle Matheson, à partir de maintenant, vous n'aurez plus le moindre contact avec aucun de nos clients. Votre travail - quand vous le faites - est bien, aussi, vous êtes notre nouvelle employée à la production de document."

"Mais..."

"Il n'y a pas de mais, Mademoiselle Matheson. Vous avez prouvé que vous n'étiez pas capable de vous occuper de ce genre de mission et j'ai travaillé trop dur pour mettre mon nom sur cette porte pour qu'une jeune assistante juridique comme vous vienne tout foutre en l'air. C'est tout." Michael et Paige se lèvent pour sortir. "Monsieur Fairgate, j'ai cru comprendre que vous deviez donner à Mademoiselle Owens une note juridique sur ce projet de transaction sur ce sous-produit. Vous AURIEZ du la lui donner aujourd'hui, exact?"

Je n'ai même pas encore commencé les recherches sur cette note, pense Michael. "Oui, Monsieur. Je l'ai presque fini."

"c'est bien, mon garçon. Mademoiselle Matheson, pourriez-vous encore rester une minute, s'il vous plait?"

Michael quitte le bureau de Monsieur Perry, fermant la porte derrière lui. "Oh, Monsieur Fairgate," dit la secrétaire assise à l'extérieur du bureau de Monsieur Perry, "s'il vous plait, dites bonjour à un associé potentiel qui a un entretien aujourd'hui avec Monsieur Perry. Michael Fairgate, je vous présente Sean Bartell."

Sean??!? pense Michael. Que diable fais-tu là? Tu ne m'as pas dit un mot sur ce rendez-vous quand je t'ai laissé ce matin après m'être arrêté chez toi alors que j'étais en route pour le bureau. Comment peux-tu prendre un tel risque?

Sean, à l'évidence bien préparé pour une rencontre fortuite avec Michael fait semblant de rencontre Michael pour la première fois. "Content de vous rencontrer, Monsieur... Fairgate, c'est ça?"

Michael, apparemment désorienté, essaye de composer aussi vite que possible. "Heum, c'est un plaisir de vous rencontrer aussi. Bonne chance pour l'entretien. Peut-être que je vous reverrais bientôt," dit Michael en lançant un regard furieux vers Sean.

Au même moment, dans le bureau de Monsieur Perry, Paige regarde curieusement son patron. "Y a t-il quelque chose d'autre, Monsieur?"

"Paige, Paige, Paige. Vous et moi savons que je n'aurais jamais engagé une assistante juridique inexpérimentée sur la seule recommandation de Fairgate. Je veux dire qu'il était un bon associé avec de bonnes références et un bon travailleur mais dernièrement son attitude est déplorable et son travail suit la même direction. En fait, même si Monsieur Fairgate me recommandait un bon shampooing, je n'en voudrais pas. Mais arrêtons-là les remarques désobligeantes."

"Alors pourquoi m'AVEZ-vous engagé?" demande Paige en laissant tomber cette sincérité forcée et ce prétendu respect qu'elle arbore habituellement dans le cabinet.

"C'est simple, pour vos jambes. Vous savez vous mettre en valeur, dit-il en regardant les jambes nues de Paige dépassant sous sa jupe très courte.

"Monsieur Perry," commence Paige avec un air de défi.

"Du calme, Mademoiselle Matheson," ajoute-t-il rapidement. "Comprenez-moi bien, je respecte ce que vous avez fait hier. Quelqu'un qui a pu faire tourner la tête à un des hommes les plus influents de la Californie du Sud mérite que je l'AI à la bonne. Ha, qu'est-ce que j'aimerais que vous me fassiez tourner la tête dit-il sarcastiquement. Paige remarque un teint basané à Bill Perry qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Pas la moindre chance, pense-t-elle.

"Monsieur Perry est-ce que vous voulez me dire quelque chose parce que j'ai vraiment beaucoup de travail," dit Paige en essayant désespérément de ne pas bondir de son siège pour aller lui arracher ses yeux.

"Oui, Paige, ce que je veux vous dire c'est que si vous foutez encore le bordel vous êtes virée. Avec la réputation que vous vous êtes déjà faite comme la heum de Greg Sumner... mettez-y ce que vous voulez, est-ce que vous pensez que si vous perdiez CE travail cela améliorera votre curriculum vitae?"

Comptes jusqu'à dix, Paige, 1-2-3... "Oui Monsieur, je ne vous décevrais plus, je vous le promets."

"Bien. Maintenant retournez travailler, Mademoiselle Matheson." Sur ce, Paige se lève et referme la porte derrière elle.

"Monsieur Perry," dit une voix à l'interphone, "votre entretien de 11 heures est arrivé, Sean Bartell..."

"Je le recevrai dans un instant, Mademoiselle Evans." Monsieur Perry se tourne vers une porte située à droite de son bureau. "Et bien?"

La porte s'ouvre et apparaît Greg Sumner. "Je comprends pourquoi vous la gardiez avec vous Greg, elle a vraiment une magnifique paire de jambe."

"Vous GARDEREZ vos mains et tout autre partie de vous loin d'elle, Bill."

"Oui, Monsieur Sumner. Mais j'ai une question à vous poser. Pourquoi avez-vous voulu absolument que je l'engage?"

"Ce n'est vraiment pas votre problème, Perry. Vous avez obtenu la fusion Lancort-Reese, n'est-ce pas? Cela gardera votre cabinet occupé jusqu'à l'année prochaine au moins."

"Et j'apprécie le geste, Monsieur Sumner, vraiment." Maintenant c'est au tour de Bill Perry d'être le penaud et le subalterne. "C'est juste que je n'arrive pas à comprendre."

"Ce n'est pas votre travail, Perry. Continuez à faire ce charabia juridique et gardez Paige au sein de votre personnel. Et MOI je me charge de comprendre."

"Oui, Monsieur Sumner."

"Oh, encore une chose, Perry."

"Oui?"

"Pourquoi diable gardez-vous ce flemmard de Fairgate? Il y a sûrement un tas de jeunes avocats désirant prendre sa place?"

"Et bien, oui, Monsieur Sumner, je pense que vous avez encore raison." Bill Perry sourit.

Dans son bureau où il est très à l'étroit, Michael fouille parmi la pile de dossiers se trouvant sur son bureau pour trouver la chemise contenant la note Owens mais son esprit pense à tout sauf à cette mission urgente : la pagaille qu'a foutu Paige, L'entretien de Sean avec Monsieur Perry. Ses mondes sont sur le point d'entrer en collusion.

Son téléphone sonne et l'écran de visualisation montre que c'est la secrétaire que lui et les autres avocats subalternes se partagent. "Oui, Colleen?" répond-il, sa voix se brisant sous la pression.

"Monsieur et Madame Cunningham auront du retard. Ils ont appelé de leur voiture pour dire qu'ils étaient en route."

"Merci. Envoyez-les-moi quand ils arriveront." Michael raccroche et jette un coup d'oeil à sa montre. Bien. Quelques minutes supplémentaires pour commencer cette recherche.

 

A quelques pâtés de maison de là :

Kate et Brian patientent à un feu.

"Après tout ce temps ma chérie, pourquoi as-tu encore des remords à vendre la maison de ta mère?" Le feu passe au vert et Brian appuie sur l'accélérateur.

"Brian, tu ne m'as jamais vu ne pas être déraisonnable."

"C'est vrai, parfois je pense que tu es la seule personne sensée dans ma vie mais je ne comprends pas cette hésitation. La maison des Avery est détruite." Brian l'appelle ainsi d'après les personnes qui y vivaient quand il habitait la maison d'à-côté. "J'ai de bons souvenirs de cet endroit. Mais notre maison a aussi disparu et... je veux dire, n'es-tu pas excitée? La plupart des gens de notre âge feraient n'importe quoi pour vivre dans une maison de la taille de celle que maman est entrain de nous construire."

"Ce n'est pas que je ne sois pas excitée. J'aimerais m'échapper de la maison d'oncle Greg et que nos vies retrouvent leur cours normal. Nous devons nous occuper en premier lieu de Molly et je n'aime pas la sentir déracinée. Mais il y a quelque chose à propos de ce marché avec ta mère qui... qui..."

"Allez, dits-le. Tu ne fais pas confiance à ma mère et jamais tu ne lui feras confiance!" Brian serre le volant.

"C'est sûr qu'Abby ne nous a pas accueillis à bras ouvert dans la famille mais cela n'a rien à voir avec la confiance ou mes sentiments à son égard." Kate retombe en arrière dans le siège et regarde devant elle avec détermination. "Ma mère m'a toujours fait passer avant elle. Et maintenant je suis supposée céder le dernier vestige de sa vie? Ma mère a du acheter cette maison pour une bonne raison après qu'elle ait quitté Knots Landing pour Monaco. Je dois être absolument sûre que c'est ce qu'elle aurait voulu."

"Penses ce que tu veux de ma mère ma chérie mais s'il te plait crois-moi quand je te dis : qu'Abby Fairgate est connue pour séparer les affaires et la famille. Quand nous étions petits, Olivia et moi étions la première chose qui comptait dans sa vie et elle aurait fait n'importe quoi pour nous protéger. Cette transaction au sujet de la maison en est un parfait exemple."

"C'est juste qu'elle est un peu trop impatiente. Quelque chose... m'embête. Je souhaiterais être plus claire mais... oh... nous y sommes."

Au-dessus d'eux, dans le cabinet Reeve, Cain et Perry, Greg Sumner patiente. Il ne peut pas prendre le risque d'être vu par Paige ou le gosse Fairgate. Bill Perry est dans le box de Paige lui donnant des commissions de merde à aller faire. Je parie qu'elle lui donne du mal, se dit Greg en gloussant.

Greg s'assoit sur le bureau de Monsieur Perry et décroche le téléphone pour appeler les bureaux du Groupe Sumner. Cet idiot de Mort lui a promis de nouveaux chiffres d'un service internet plein d'avenir qu'il envisage d'acquérir. Il ferait mieux de les avoir ou cet idiot va passer un sale quart d'heure.

Quelques minutes plus tard, après avoir écouté Mort lui lécher les bottes pendant cinq minutes, Greg appelle le ranch.

"Résidence Sumner." répond à la deuxième sonnerie, Carlos, son dévoué serviteur et probablement la seule personne après Kate en qui il aura toujours confiance.

"Carlos, passez-moi Kate."

"Je suis désolé, Monsieur Sumner, mais Madame Cunningham est sortie depuis une heure environ."

Greg marque un temps d'arrêt. "Et?"

"Je crois qu'elle et Monsieur Cunningham allaient voir leur avocat, Monsieur. Elle allait lui porter des documents."

"Merde!" Greg raccroche brusquement et commence à arpenter le bureau de Bill Perry. Quand va-t-il revenir avec la nouvelle que Paige a été éloignée?

Monsieur Perry ouvre et ferme la porte en acajou derrière lui. "Autre chose que je peux faire pour vous aider, Monsieur Sumner?" dit calmement l'avocat, ce qui fait sursauter Greg.

"Ne me faites pas encore attendre, Bill!" lance d'un ton hargneux Greg. "Maintenant, j'ai appris que ma nièce est là!"

"Si elle est là, elle est avec Fairgate et je ne pense pas que vous vouliez non plus tomber dessus."

"Oublions ça! Où est son bureau?"

"Je vais vous le montrer." Monsieur Perry ouvre la porte.

"Remuez-vous, Perry, remuez-vous!"

Dans le bureau de Michael, la secrétaire tend à Kate une tasse de camomille.

"Merci encore, Michael, pour ta patience." Kate cogne la tasse pendant qu'elle la pose sur sa soucoupe.

"Pourquoi cher cousin et chère cousine?" Michael sourit pendant qu'il fait le tour de son bureau. Brian lui donne une tape sur le bras et lui donne cette poignée de main spéciale qu'ils ont depuis qu'ils étaient petits à l'époque où ils vivaient dans le cul-de-sac.

La porte s'ouvre brusquement, poussant Brian. Kate tournoie sur son siège. "Quoi -- Oncle Greg?" Ses yeux noirs passent de la surprise à la confusion puis à l'inquiétude.

"Kate, je suis content d'avoir pu te rattraper. Je, je, c'est que, je..." Et bien Greg, qu'est-ce que tu vas dire? Que tu ne peux pas vendre la maison à Abby parce que ta mère a laissé le coffre-fort là-bas quelque part et qu'Abby aimerait mettre la main sur ce que ma chère soeur pensait être tellement important qu'elle l'a fermé à clef?

"On reste sans voix, oncle Greg?" demande Brian sarcastiquement. "Cela ne te ressemble pas."

Greg lance un regard furieux à Brian. Se tournant vers Kate, il dit, "Ma chérie, je voulais juste avoir la possibilité de jeter un coup d'oeil sur les documents avant que tu les ais signés. Non pas que je ne te fasse pas confiance, Fairgate, mais il y a un peu de conflit d'intérêt avec toi représentant ma nièce dans une transaction avec TA tante."

"Kate avait conscience de ce conflit d'intérêt, Monsieur Sumner et a signé une renonciation."

"Tu sais, Fairgate, je m'y connais un petit peu dans les affaires," dit Greg sournoisement. "L'idée que je puisse être intéressé à voir les documents définitifs d'une transaction aussi importante concernant ma nièce ne devrait pas être une telle surprise. Après le coup de ton assistante juridique hier à la lecture du testament de ma soeur, je pense que tout ce que tu as besoin c'est un mot de ma part à ton patron et tu vendras tes marchandises dans la rue comme ton vieux."

"Monsieur Sumner, je vous assure que..." Je ne peux pas croire que j'ai pu travailler pour ce pauvre type, pense Michael.

"Oncle Greg," lance finalement Kate, "Tout va bien, Michael a tout expliqué à Brian et à moi."

"De plus," ajoute Brian, "les documents viennent juste d'être portés au bureau de ma mère. Elle doit être entrain de les signer maintenant." Brian sourit. Ce n'est pas qu'il n'aime pas l'oncle de Kate mais il est rare qu'une jeune personne du monde des affaires ait l'opportunité de remettre à sa place un ancien politicien de l'Etat de Californie et un patron d'envergure mondiale. Je me demande de toute façon pourquoi Greg est autant intéressé, pense Brian, est-il possible que cela soit pour... le coffre-fort?

"Heu, tu sais si tu veux Kate," dit Michael, "je peux appeler le bureau de ma tante et essayer de la faire patienter avant de signer jusqu'à ce que ton oncle ait obtenu l'occasion de voir les documents en question."

Kate regarde son oncle puis se tourne vers son mari. Ayant le sentiment d'être tiraillé entre deux choix par les deux hommes les plus importants de sa vie, Kate se retourne vers Michael et dit, "Non, Michael, cela ne sera pas nécessaire. Oncle Greg avait l'intention de bien faire mais je ne pense pas qu'il signalera quelque chose d'autre que Brian et moi n'ont pas déjà envisagé."

Zut, pense Greg. "Kate a raison, appelez-moi l'oncle ultra protecteur." Sur ce, Greg se tourne vers Monsieur Perry qui se tient encore dans l'embrasure de la porte de Michael. Désignant Michael d'un geste, il dit "Vous savez Perry, ce garçon mérite la Purple Heart pour le travail qu'il fait ici. Le droit est une vraie zone de guerre et le garçon a l'air d'avoir été atteint."

"Et bien, je suivrai cette recommandation, Monsieur Sumner," dit Perry, en souriant d'un air entendu à Greg.

 

Le cabinet Mackenzie :

"Paige!" Mack sourit de voir Peggy accompagner sa fille jusqu'à la porte. "C'est gentil de rendre une petite visite à ton vieux père. Comment vas-tu?"

"Terrible, Mack." Paige se glisse dans le siège de l'autre côté de son bureau et croise ses jambes. "Le boulot va bien et j'espère bientôt partir de chez Michael et Lori. Mais ma question est et toi comment vas-tu? Et ta jambe?" Mack boite depuis qu'il est tombé à travers le plafond durant le tremblement de terre.

"Ca me tire encore. Ca ne m'enchante guère. Mais hé, qu'est-ce que tu veux faire?"

"M'assurer que tu continues à voir le docteur. Je ne veux pas que les gens disent, 'Qui est cette mignonne poulette là-bas avec ce vieux boiteux?'"

"Ahem." Peggy, momentanément oubliée, s'éclaircit la voix. "Quelque chose que je peux faire pour toi, ma mignonne?"

"Désolé, Peggy." Les yeux de Paige s'élargissent pendant que Mack secoue sa tête. "Et non, tout va bien, merci." Peggy lance un regard à Mack pendant qu'elle ferme la porte. Elle boite depuis que Mack la connaît même si cela ne la jamais ralentit dans son boulot.

"Je ne peux pas croire que j'ai dit ça," dit Paige pour s'excuser. "De toute façon, je passais pour que tu me donnes un avis."

"Vas-y." Mack se laisse aller en arrière dans sa chaise, les bras derrière sa tête. L'opportunité de donner à Paige un avis paternel n'est pas si courant.

"Claudia Whitaker, dans son testament, a mentionné un coffre-fort dans une de ses propriétés. Qui a la clef obtient le contenu. Tu as vécu en face d'elle. Je me demandais si tu l'avais entendue parler d'un coffre-fort."

"Claudia? Non. Tu l'as vue au Groupe Sumner plus souvent que Karen et moi. J'ai l'impression que cette aventure va finir en eau de boudin -- Attends une minute. Comment sais-tu ce qu'il y avait dans le testament de Claudia?"

"Ummm... je suis allée avec Michael à la lecture."

Mack tombe presque à la renverse mais se rattrape. "Oh, vraiment? Et pourquoi ça? Il est certain que Michael n'avait pas besoin de ta compétence professionnelle. Paige, qu'est-ce que tu mijotes?"

"Rien. Allez. Je suis juste curieuse."

"Et étourdie. Tu n'as pas eu beaucoup de chance quand tu t'es mêlée de la vie privée des autres. Je ne serai pas toujours là pour te sauver. Cette affaire de clef me rappelle toute cette histoire avec ce Ted Melcher. Le salopard. Le premier d'une longue lignée de cinglés avec lesquels tu t'es trouvée impliquée."

"Du calme, Mack. S'il y a quelque chose dont je sais faire c'est de retomber sur mes pieds." Bien que dernièrement je me demande si je n'ai pas perdu mon toucher, pense Paige.

"Et bien, tu tiens ça de ta mère."

"C'est un coup bas."

Elle a raison, pense Mack. Il se peut qu'elle soit la fille d'Anne mais elle est aussi la mienne. "Je pensais que tu avais cessé tout contact avec Gregory Sumner et sa famille. S'il te plait ne me dis pas que tu es encore intéressée... ."

"Ce n'est pas juste. Tu sais que c'est fini!"

"Je pensais que c'était le cas. C'est pourquoi j'arrive à dormir la nuit!"

"Les différents que j'ai avec Greg demeurent irréconciliables et elles le resteront aussi longtemps qu'il refusera d'avoir des enfants."

"Il a eu un enfant dont il se soucie à peine! Meg a tellement de questions au sujet de Laura, sa mère naturelle. Greg devrait être là pour répondre à ses questions et il n'est pas là. Oh, bon sang, je n'avais jamais pensé que tu avais laissé cette porte ouverte. Il a foutu en l'air ta vie. Il est temps de tourner la page avant qu'il soit trop tard."

"Cela me fait penser que j'ai hérité une chose de toi : ton tempérament. Et je vais moi aussi bientôt me mettre en colère. Ecoutes, je vais être en retard au boulot. Désolé de t'avoir inquiété." Paige se lève de son siège et se dirige vers la porte.

"Paige, je veux t'aider. Ce n'est pas important pour moi que tu ais peu de chance," les mots de Mack en viennent à sortir en vrac. "Simplement restes loin de Sumner."

"Greg n'a rien à voir avec cela." Paige sort dans la rue en pensant, Je suis sûre que si je pouvais avoir un peu de chance!

De retour au cabinet d'avocat où Paige travaille, la secrétaire tend à Paige ses messages et une enveloppe marron claire qui lui est adressée. "Qu'est-ce que c'est?" demande Paige.

"Je ne sais pas. C'était sur mon bureau quand je suis revenue de ma pause. J'ai vu passer un coursier dans le hall."

Paige lance l'enveloppe dans sa boîte pendant qu'elle retourne dans son box. Clinc. Elle étudie ses messages un moment avant que le bruit pénètre son esprit. Elle déchire l'enveloppe et verse le contenu dans sa main. Aucun mot. Aucune adresse précisant l'expéditeur. Rien sauf une simple petite clef, comme c'est bizarre, pense-t-elle. Une minute - une CLEF!

 

L' appartement de Sean Bartell :

"Que diable faisais-tu à la firme aujourd'hui ?" demande Michael.

"Ecoutes Michael, je n'étais pas plus heureux de ça que toi mais j'ai reçu un appel du bureau de l'orientation professionnelle de la fac de droit qui me disait que ton cabinet voulait me rencontrer. Mes notes ne sont pas assez bonnes pour que je puisse m'offrir le luxe de refuser une entrevue. J'ai encore besoin de travailler après la fin de mes études - à moins que tu proposes de t'occuper de moi..." Michael regarde d'un air désapprobateur Sean. "Je plaisante," ajoute Sean.

"Sean, sois réaliste." Michael pense pendant un instant à ce que cela serait d'être avec Sean tout le temps. S'il n'y avait pas Lori dans sa vie... "Ce n'est pas que je ne veuille pas être avec toi, Sean. Je..."

"T'aime? Pourquoi est-ce aussi dur pour toi de le dire, Michael? Je t'aime et je sais que tu m'aimes aussi."

"Je... Ecoutes, Lori--"

"Je sais tout à son sujet, Michael."

"Nous ne sommes pas honnêtes avec elle... ou avec Holly."

"Ne penses-tu pas que je m'inquiète aussi de tout cela? Une partie de moi t'aime tant que je veux partager ma vie avec toi et cependant une partie de moi trouve rassurant le fait que tu sois marié et de savoir que tu ne pourras jamais vraiment être à moi. Et malgré tout, c'est un enfer pour moi de savoir qu'il y a Lori, cette femme que je n'ai jamais rencontré eet qui peut passer tout ce temps avec toi."

"Tu sais, je pourrais tout dire à Lori et mettre fin à ce mariage. Alors nous serions libres de..."

"MICHAEL! Tu sais que je veux cela mais je ne peux pas faire ça - JAMAIS -. Si mes parents l'apprenaient, je serais mortifié. Ils pensent que je suis le fils parfait et tout... cela... serait beaucoup trop dur pour eux. Tu sais, il y a des fois que je souhaiterais qu'ils soient morts - non pas que je souhaite leur mort, je les aime - mais s'ils étaient morts, je pourrais vivre ma vie comme je le souhaite, tu comprends? Bon sang, il y a des fois que je souhaiterais être mort."

Michael pense à cela pendant quelques instants. Sa mère, Mack, Paige, Diana, Lori, Holly, toutes ces personnes qui n'ont jamais soupçonné ce que Michael a du mal à admettre lui-même. Depuis combien de temps il se cache à lui-même ce sentiment? Je peux à peine me souvenir d'un moment où j'ai combattu ce sentiment, cette attraction, pense-t-il. Michael souhaiterait pouvoir dire à Sean ce qu'il ressent vraiment - ce qu'il ressent d'être piégé dans une vie qui n'est pas faite pour lui. Comment il rencontrait et avait des rapports sexuels avec des types qu'il ne connaissait pas durant son voyage de deux ans - dans les aires de repos, les stations de service, partout où l'endroit le permettait. Puis, il rencontra Justin et comment alors qu'ils couchaient ensemble pour la troisième fois, Michael s'enfuit effrayé lorsqu'il réalisa que ces sentiments n'étaient plus simplement des fantasmes qu'il ne pouvait plus contenir mais qu'ils étaient réels et qu'ils concernaient qu'une seule personne. La prise de conscience de cette réalité l'effraya profondément. Aussi, Michael retourna à Knots Landing et plongea tête la première dans le cocon qu'est le cul-de-sac. Il avoua à sa mère qu'il avait appris beaucoup sur lui-même pendant qu'il était parti et était prêt à retourner à la réalité. Il voulait aller en fac de droit, devenir un avocat - comme Mack - et trouver une gentille fille. En fait, Michael n'avait pas vraiment appris grand chose sur ce qu'il était ou sur ce qu'il attendait de la vie pendant qu'il était parti et il était tellement en colère contre lui-même, déçu sur lui-même et dégoûté par la personne qu'il voulait laisser sortir et cependant déterminé à l'empêcher d'apparaître. Jusqu'à ce qu'il rencontra Sean.

Sean et Michael se sont "rencontrés" il y a un peu plus d'une année sur internet dans un salon "réservée aux hommes". Dès leur premier "chat", ils réalisèrent qu'il y avait une attraction, un lien commun, comme ils l'appelleront plus tard. Ils ont tous les deux tellement lutté pour garder ces sentiments refoulés, ils se décrivaient comme des hétéros qui étaient attirés par d'autres hétéros mais n'ayant JAMAIS eu de relation avec un homme. Michael n'a pas dit à Sean qu'il était marié jusqu'au commencement de leur sixième mois de leur "chat en ligne." Sean vivait lors de sa fac de droit dans une maison sur un campus avec un colocataire hétéro qui n'a jamais soupçonné que Sean avait ces sentiments. Mais Sean se sentait bizarrement attiré vers Michael et en définitive lui donna son numéro de téléphone. La première fois qu'ils ont parlé au téléphone, Sean savait qu'il était entrain de tomber amoureux de Michael. La voix de Michael était exactement comme Sean l'avait imaginé. Il espérait qu'entendre simplement le son de la voix de Michael tous les deux jours aurait été suffisant, qu'ils ne se rencontreraient pas parce que Sean était terrifié de ce qui pourrait se passer si cela arrivait.

"Sean, ne parles pas comme ça," dit Michael. "Je ne peux pas rester marié. Je suis entrain de foutre en l'air ma vie, la vie de Lori et finalement je foutrai en l'air la vie d'Holly. Je n'aime plus Lori. Mon Dieu, je ne peux pas croire que je l'ai dit tout haut. Dieu sait que j'ai souhaité l'aimer, elle est tout ce que j'ai toujours espéré d'une femme. Tout ce dont je pensais vouloir et avoir besoin. Mais ce n'est pas encore suffisant. Parfois, j'ai le sentiment que je vais exploser si je ne partage pas ce secret - ce fardeau - avec quelqu'un."

"Tu le partages avec quelqu'un, Michael... moi." Sean regarde Michael d'un air penaud.

"Sean, ce n'est pas suffisant. Je... Putain Sean, je t'aime, plus que tout. Je suis simplement si effrayé. Je souhaite que ma famille, mes amis puissent te rencontrer, nous voir ensemble et se rendent compte comme nous sommes heureux... ."

"Je sais."

"C'est comme je l'ai dit à Eric... ."

Sean le regarde stupéfié. "Tu as fait QUOI?"

"Je te l'ai dit?" sort Michael pleinement conscient qu'à AUCUN moment il n'avait à le dire à Sean, qu'il ne pouvait pas dire à Sean qu'Eric le savait.

"Tu l'as dit à ton frère? Est-ce que tu réalises combien c'était stupide? Est-ce que tu lui as parlé de moi?"

"Oui."

"Mon nom?"

"Oui."

"Est-ce que tu te fous de moi?" Sean est exaspéré. "Michael, j'apprécie ton ambivalence, je l'aime même. Mais tu ne peux pas jouer ainsi avec MA vie."

"Je ne... merde de quoi tu parles? TA vie? J'ai parlé à MON frère de MA vie et c'était MA décision. De plus, Sean, les hommes morts parlent rarement, hein?" Michael pense à son grand frère, partit pour toujours. Les larmes lui montent aux yeux alors que Sean est inconscient du chagrin de Michael.

"Ce n'est pas le problème. Et si Eric n'était pas mort? Il aurait pu le dire à qui? Comment sais-tu qu'il ne l'aurait pas dit à quelqu'un? A tes parents? A Lori? Comment sais-tu qu'il n'en aurait pas discuté au travail, avec un ami, quelqu'un dont il pensait qu'il ne te connaissait pas mais me connaissait ou pire encore connaissait mes parents??? Michael, s'ils l'apprenaient, je n'aurais aucun autre recours que de me tuer et je suis sérieux."

"Sean, que tu puisses me dire cela alors que je viens juste de perdre mon frère..." Michael commence à pleurer. "Je pensais que je pouvais compter sur toi... ."

"Tu le peux, tu le pourras toujours peu importe ce qui se passe." Sean paraît penaud, il sait que Michael souffre, il veut être là pour lui mais il peut à peine être là pour lui-même. "Promets-moi quelque chose. Tu ne le diras à personne - et je veux dire à PERSONNE - d'autre sans en m'en parler d'abord. Peux-tu au moins me promettre cela?"

Michael se met à réfléchir. Il sait qu'il ne peut pas tenir cette promesse, il veut dire à Sean toutes les raisons expliquant pourquoi il ne peut pas, pourquoi il ne devrait pas, pourquoi il sait qu'il ne peut pas continuer ce mensonge plus longtemps. Mais il ne peut pas. "Oui, je te le promets."

 

Un StarbucksSur la plage de Knots Landing :

Valene joue négligemment avec le sachet de thé dans sa tasse. Tante Ginny a toujours voulu m'apprendre comment lire le marc, songe-t-elle. Je ferais n'importe quoi pour savoir ce que nous réserve l'avenir.

"... et aussi j'ai dit à Diana, 'Tu dois ralentir, présentation de collection ou pas. La dernière fois que tu as été trop fatiguée, tes reins en ont pris un coup. Et tu sais ce qu'elle m'a répondu? Val?" Karen regarde sa meilleure amie mais Val est à des kilomètres de là, perdue dans ses pensées.

"je-je-je suis désolée, Karen. Qu'est-ce que Diana a dit?"

"En fait, elle n'a rien dit--elle a chanté. 'Put On A Happy Face.'"

"Oh! Quel spectacle! Je m'en souviens." Cela me parait si loin, pense Val. Elle et Gary n'étaient pas à Knots Landing depuis longtemps. Maintenant leurs jumeaux et Meg étaient eux aussi dans la pièce de l'école. Avec la répétition, ils sont restés à l'école après la fin des cours et Val a saisi l'opportunité de sortir Karen de sa chambre d'hôtel.

"je dirais que c'est un bon conseil." Valene sourit chaleureusement à Karen. Peut-être que Diana pourrait sortir sa mère de sa dépression. Faire un petit tour à cet open-air café sur la plage, un de leur vieil endroit favori qui vient juste de réouvrir après le tremblement de terre ne l'a pas aidé.

"Je ne sais pas, Val." Karen boit à petites gorgées son café au lait allégé. "Perdre Eric m'a rappelé tellement de souvenirs. La plupart sont heureux mais pas tous. Comme... quand Sid était en route pour un de ces spectacles et a recueillit une fille qui avait des problèmes? 'Tentative de viol.' Je pensais que nous ne pourrions pas survivre à cette accusation."

"Alors Karen, où est passé cette fille qui voyait la vie en rose?" Valene sait par quel enfer Karen est passé; Lucy et les jumeaux lui ont été enlevés quand ils étaient bébés. Comment diable puis-je faire comprendre cela à Karen, pense Valene. Mais quelque chose que lui a dit Karen lui réveille un autre souvenir, un de ceux qui la harcèle périodiquement mais elle sait que ce n'est pas le moment.

"Si tu te rappelles bien, ma philosophie n'est pas de voir le monde en rose. Je m'attends à ce que le monde SOIT rose."

Mais aujourd'hui, Karen voit le monde en noir, noir comme ses larges lunettes de soleil cachant ses yeux gonflés dont Valene sait qu'ils proviennent de nuits agitées. "Je reconnais mon erreur." Val signe le reçu de la carte de crédit et le tend au serveur. "Tu sais, Karen, nous avons vécu bien pire que cette inculpation de viol. Ne te souviens-tu pas de l'horrible chose qui est aussi arrivé à ce moment-là?"

"Non... quoi?" Karen termine son café au lait.

"C'est à ce moment-là qu'Abby arriva en ville!" L'exclamation de Val fait que Karen renvoie sur toute la table le café qu'elle venait de boire.

"Ka-a-aren!" Valene éclate de rire. Karen apparaît horrifiée puis éclate aussi de rire. Ça et la vue de Karen avec une moustache de mousse fait tordre de rire Valene. Leur comportement extravagant attire l'attention des autres clients et un regard sévère de la part du serveur. Riant encore, elles partent en direction de la plage.

Des heures plus tard, Karen et Valene du parking retournent à l'hôtel après s'être retrouvées coincées pendant l'heure de pointe. Elles sont restés trop longtemps sur la plage -- Val aime tellement y être -- et eurent une discussion à coeur ouvert. Karen assura Valene qu'elle n'avait aucunement l'intention de reprendre à nouveau des médicaments malgré qu'elle traverse la pire crise de sa vie. Val est seulement un être très sensible après des années à avoir regardé Gary toucher le fond avec la bouteille mais Dieu merci, il s'arrêta à la dernière minute.

"Val, pourquoi tu ne recommences pas à courir? L'hôtel a un accord avec le gymnase du coin afin que des invités puissent utiliser leur piste."

"Ça me manque," admet Val. "Mais notre vie à Dallas m'a désorienté -- littéralement? Au sens figuré? Les deux, je pense; un écrivain devrait connaître la différence. Cependant, c'est facile d'être troublé par les évènements qui se sont passées à Southfork. Pendant que nous avons vécu là-bas, il y a eu des choses assez étranges et ce mariage le jour du nouvel an fut vraiment le bouquet! Cependant, il y eut une bonne chose qui sortit de cette dernière visite : ma relation avec Lucy est maintenant plus forte que jamais... de toute façon... j'ai toujours préféré courir sur la plage avec toutes les constructions là-bas--"

Tandis qu'elles arrivent au coin, la vue des prostituées qui travaillent dans le quartier attire leur attention. Val aperçoit la fille que Gary et elle ont déjà vue plus tôt, cette fille qui n'avait pas l'air à sa place. Ça me rappelle l'histoire que me racontait tout à l'heure Karen au restaurant. "Seigneur, elle est plus jeune que moi quand j'attendais Lucy."

"C'est une telle honte?" Karen prend Valene par le bras. "Je pourrais vraiment me fâcher pour ce qu'ils se font, ce que le monde leur a fait... je suis sûre que chacune d'entre elle à sa propre histoire à pleurer à raconter. Et celle-ci... elle a l'air tellement... perdu."

"Gary et moi l'ont vue ici avec une bande de filles l'autre jour," dit Val. "Elle semblait tellement... différente des autres - pas aussi dure. Ça doit être son... secteur?" Soudain une idée commence à germer dans l'esprit de Valene, une idée qui espère-t-elle fera sortir Karen de sa dépression ET peut-être redonner à Val l'inspiration pour réécrire à nouveau, une inspiration qu'elle pensait avoir perdue depuis le fiasco de Dallas et le tremblement de terre. "Je me demande si elle voudrait bien nous parler? Peut-être que ce n'est pas une cause perdue. Peut-être..." Une voiture de police tourne alors au coin et certaines des prostituées commencent à marcher comme si de rien n'était.

"Karen, quelle grande histoire que cela serait : comment elle en est arrivée là. J'aimerais savoir ce qu'elle pense. Tu sais combien j'ai été déçue que mon livre à Dallas n'a pas tourné comme je l'espérais. Il y a probablement un livre à faire juste là sous notre nez. Et peut-être... que quelque chose de bien pourra enfin sortir des évènements qui nous a ramenés, - elle et nous, ici."

"Il se peut que tu ais raison, Val." Karen remonte le, col de sa veste, le vent devenant plus frais. "Je ne peux pas ramener Eric. Diana est adulte et vit sur la côte est. Et Michael est tellement occupé... . J'ai besoin en ce moment de quelque chose de positif dans ma vie."

"Allons lui parler." Valene se retourne, regarde en direction d'où elles venaient. Karen regarde de l'autre côté, certaines des prostituées sont encore là-bas mais la fille s'est éclipsée dans la nuit. Karen et Val se regardent, toutes les deux surprises et intriguées.

 

De retour au bureau de Mack :

Gary raconte à Mack et à Janice ce qui est arrivé lors de la démolition du cul-de-sac. Pendant que Gary parle, Peggy entre avec une tasse de café pour lui. Coupant momentanément Gary Mack dit à Peggy : "Où est le mien?"

"Vous ne savez pas où se trouve la cafetière?" dit Peggy sarcastiquement. "Gary est un client et en ce moment un des seuls réguliers. Il nous a engagés tant de fois qu'il paye pratiquement notre loyer."

Mack lance un regard furieux à Peggy. Regardant Gary, il dit, "Si je savais où elle gardait tout ici, je l'aurais viré depuis des années." Peggy se retourne et le regarde méchamment. "Vous savez que je vous aime Peggy," dit Mack à demi sérieusement. "S'il n'y avait pas Karen..."

"Comme si, Mack Mackenzie. C'est déjà assez d'avoir tout à remettre en ordre après vous durant les heures de travail."

Mack essaye de sembler innocent. "Je suis désolé Gary, je ne voulais pas t'interrompre."

Peggy jette à nouveau un regard vers Mack avant de quitter la pièce, fermant la porte derrière elle.

"Gary," dit Janice, manifestement insensible à l'échange comique qui vient de prendre place entre Mack et Peggy, "tu nous disais qu'Abby, la femme de ton cousin et ton ex femme essayait de gagner du temps en ce qui concerne la démolition et le projet de reconstruction dans le cul-de-sac parce que... ."

"Je ne connais pas le 'pourquoi,'" dit Gary. "C'est ce que je veux que vous trouviez," dit-il comme s'il venait juste de faire la déclaration la plus logique au monde à la personne la plus idiote au monde.

"Et tu es sûr de vouloir nous engager pour ça... ?" demande Janice comme si elle s'interrogeait sur la santé mentale de son ancien propriétaire.

Mack regarde Gary d'une manière rassurante. "Elle n'a pas rencontré Abby," dit-il d'un ton condescendant. "Janice, Abby s'est trouvée mêlée à des tas... d'histoires."

"Si elle ralentit ce projet," dit Gary, "tu peux parier qu'elle a des arrières pensées. Et je pense que cela a quelque chose à voir avec ce coffre-fort."

"Coffre-fort?" demande Janice presque autant à elle-même qu'à Gary.

Gary répond. "Oui, une de ces maisons appartenait à la soeur défunte de Greg Sumner, en fait... jusqu'à aujourd'hui, quand Abby a conclu l'achat de la maison avec la nièce de Greg."

"D'accord ..." dit Janice sachant qu'il y a plus à venir.

"Un peu avant, quand le testament de la soeur de Greg, Claudia, a été lu, il a été révélé qu'elle laissait un mystérieux coffre-fort disparu au seul détenteur d'une aussi mystérieuse clef. Abby doit savoir quelque chose à ce sujet et doit penser que c'est quelque part dans la maison de Claudia."

"Pourquoi Abby se soucierait du coffre-fort de Claudia même s'il était dans sa vielle maison?" demande Janice.

"Paaaarce que," explique Gary avec condescendance comme s'il parlait à une élève de CP, "Claudia doit avoir quelque chose sur Abby, quelque chose qu'Abby sait que Claudia savait et pouvait prouver. Autrement, pourquoi est-ce qu'elle voudrait trouver le coffre-fort?"

Mack finalement intervient. "Gary, l'ancienne belle-soeur de ma femme, ton ex-femme, la femme de ton cousin, est vraiment capable de tout pour n'importe quelle motivation, je t'accorde cela," dit Mack. "Mais je pense quand même que tu perds ton temps cette fois. Je suis sûr que tu lis actuellement beaucoup trop de polards. Pour commencer, les deux ne se connaissaient qu'à peine. Quel secret la soeur de Greg pouvait-elle avoir sur Abby?"

 

Le ranch Sumner - plus tard cette nuit-là :

Après que tout le monde soit apparemment allé se coucher, Abby se tient silencieuse sur le patio, tenant son téléphone portable près de son oreille. "Je peux à peine t'entendre," dit-elle. "Où diable es-tu? Quoi? Non, je ne pense pas que cela soit le bon moment pour te voir... Non, je ne viendrais pas et je ne veux pas te voir... Je peux m'occuper de ça! Je le trouverai... Faits moi confiance... Tu en faits trop, il n'y a aucune raison pour tout gâcher maintenant, pas après tout ce temps! Ecoutes... ne me rappelle plus... d'accord." Abby met fin à la conversation. regardant autour d'elle pour voir si quelqu'un aurait pu l'entendre, elle se précipite dans la maison et va au lit. Puis, après qu'Abby soit rentrée, Anne sort de l'ombre.

C'est une bonne chose que je ne pouvais pas dormir, pense-t-elle, quand Abby s'est dirigée dehors, je savais que ça valait le coup de la suivre. Je le trouverai a t-elle dit. "Le" pourrait être le coffre-fort et elle a retardé la démolition de la maison de Claudia pour de BONNES raisons. Je n'ai pu avaler l'excuse selon laquelle Kate n'a pu avoir l'autorisation de détruire cette maison. Mais j'ai fouillé la maison de Claudia dans le cul-de-sac juste après le tremblement de terre. J'ai du filer un pot de vin à un des gardes chargés de la sécurité de me laisser entrer. Dieu merci, avec l'argent de Greg, tout le monde a un prix et j'ai les moyens de payer. Hmmm, si Abby a retardé la démolition, peut-être que j'ai raté quelque chose. Je vais retourner tout de suite dans cette maison Je ferais mieux de prendre mon sac à main.

Tandis qu'Anne retourne dans la maison pour prendre son sac à main et aller dans le cul-de-sac, elle passe devant un grand buisson à côté des portes vitrées de la salle de séjour. Se tenant derrière le buisson, sous le choc, Jack se demande dans quoi - et surtout avec qui - Abby est mêlée.

Plusieurs heures plus tard, il est presque quatre heures du matin, un taxi jaune s'arrête au bout de Seaview Circle. "Vous pouvez me laisser là," dit Anne au conducteur. Tout ce trajet dans un taxi, pense Anne, berk! Mais je ne pouvais pas laisser Greg m'entendre partir dans une de ses voitures.

Tandis qu'Anne avance lentement dans le Seaview Circle vers le site partiellement détruit de la maison de Claudia, elle entend des voix, celles d'un homme et une femme. On dirait qu'ils se disputent, pense-t-elle.

"Ecoutez, Madame Ewing, je me fous de savoir combien vous me payez, je pourrais perdre ma licence si je fais tout exploser à quatre heures du matin. J'ai trois contrats avec la ville que je ne peux me permettre de perdre en ce moment."

"Ed, je vous paierai un bonus de 50,000 $ - en espèces - dès sept heures du matin si cette maison est démolie dans les cinq prochaines minutes. C'est cinquante mille dollars, Ed, en espèce, NET d'impôt!"

"Et si l'un des Messieurs Ewing veut savoir pourquoi j'ai eu besoin de détruire la maison de Madame Whitaker au milieu de la nuit?"

"De ça je m'en occupe. Allez Ed, cette offre expire dans..." Abby regarde sa montre, "une minute."

"D'accord, Madame Ewing." Se tournant vers le groupe d'ouvriers assis sur le bord du trottoir, "et eux?"

"Ils sont déjà d'accord. Comment pensez-vous que je les ai fait venir avant même que vous soyez arrivé?"

Ed dit aux ouvriers : "Bien, faisons le - MAINTENANT!"

Anne se recule, ne voulant pas être vue, ayant seulement entendu des morceaux de la conversation entre Abby et Ed. Anne voit les ouvriers sortir en courant de la maison de Claudia. L'un d'entre eux monte en courant vers Abby et Ed et murmure quelque chose. Abby, Ed et les ouvriers reviennent vers Anne. Oh Oh, pense Anne. Il est temps de battre un peu plus en retraite.

Anne recule à l'extrémité du cul-de-sac. Regardant à nouveau vers la maison de Claudia, elle est horrifiée d'abord d'entendre puis de voir la maison en flammes exploser. Puis le bruit, un "boom!" étouffé et puis la maison s'effondrer sur elle-même. Finalement, la maison disparaît dans un nuage de fumée s'élevant du sol. Anne regarde incrédule pendant que l'image...

Disparaît ...
Fin de l' Episode 2.

 

Rejoignez nous maintenant dans la Salle de Conférence du Groupe Sumner pour nous donner vos impressions sur cet épisode!

 

TOUT LE CONTENU DE CETTE HISTOIRE POUR KNOTS LANDING REBORN / COTE OUEST, LE RETOUR © DE JACK A. EDGAR AND ET DE L'EQUIPE DE SCENARISTES DE KNOTS LANDING REBORN.

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