The Book of Revelations
Cet épisode est dirigé par Jack A. Edgar et Barry M. Freiman.
Traduction par Yannick Cordonnier Hernois et William Vilmer. Mise en page par Yannick Cordonnier Hernois.

 

Générique d'Ouverture (version minimum)

 

C'est celui à ne pas rater!  C'est une version complète du générique d'ouverture de la saison 1 de Côte Ouest, le retour qui rend celui du dessus bien pâle en comparaison.  Cela nécessite que vous ayez Real Player (disponible gratuitement par téléchargement), et est spécialement conçu pour fonctionner directement sur votre ordinateur, plutôt que de devoir vous connecter à notre serveur.

Pour cela téléchargez simplement les trois fichiers ci-dessous (attention : il se peut que vous ayez déjà téléchargé l'un ou plusieurs d'entre eux sur notre librairie multimédia) sur le même répertoire que votre ordinateur... attention, "cliquez à droite" pour sauvegarder les fichiers.

La vidéo du générique d'ouverture de la saison 1 de Côte Ouest, le retour.

Le thème musical de la saison 1 de Côte Ouest, le retour.

Le fichier qui permet un fonctionnement simultané des deux premiers.

Une fois que les trois fichiers sont dans le même répertoire sur votre ordinateur, tout ce que vous devez faire c'est de lancer votre Real Player ainsi que le fichier intitulé "s1merged.smi".

Je pense que vous serez conquis par le résultat, et que vous ne pourrez plus lire un épisode de Côte Ouest, le retour sans le lancer au préalable!

 

Une rue peu fréquentable :

Au coeur de la nuit. Un endroit où la femme au foyer de banlieue n'oserait jamais s'aventurer. Un endroit que Karen Mackenzie arpente comme une folle de long en large en se demandant comment les choses ont pu déraper en un clin d'oeil. Alors que Karen regardait Val de l'autre côté de la rue discuter avec deux prostituées, elle fut forcée de quitter son poste durant une minute et à son retour Val avait disparu.

Allez Val, sois sympa. Sors de la ruelle. Pose ton bras autour de moi et mets-toi à rire en me disant quelle imbécile je suis de m'inquiéter. Allez, allez! L'esprit de Karen divague avec frénésie.

"Oh, chérie, c'est pas en courant comme ça dans tous les sens que tu vas aguicher les clients," lui assène une afro-américaine défraîchie au moment où Karen passe à ses c&ocic;tés.

"Excusez-moi?" demande Karen ébahie en levant la tête pour regarder dans les yeux la femme. Cette dernière est vêtue d'une jupe en peau de léopard de mauvais goût qui laisse peu de place à l'imagination. Un haut noir serré accentue encore plus les formes de son corps. Karen comprend immédiatement que c'est une prostituée.

"Je disais que c'est pas en courant comme ça qu'on appâte les clients! Tu effraierais un homme à la seconde avec un visage aussi inquiet," dit la femme tout en allumant une cigarette et en prenant une longue bouffée.

"Mer-merci," balbutie Karen. "Je m'en souviendrai."

"Mmm-hmm," réplique la prostituée, en observant avec suspicion Karen qui continue à marcher pour finalement s'affaler sur le banc d'un arrêt de bus.

Mais qu'est-ce qu'on avait dans la tête? se demande Karen alors qu'elle aperçoit son reflet dans la vitre du commerce situé de l'autre côté de la rue. Elle se voit dans son ridicule manteau en vinyle et ses hautes cuissardes. Elle met sa tête entre ses mains. Je suis trop vieille pour continuer à penser que je peux sauver le monde. Je suis une grand-mère pour l'amour de Dieu! Qu'est-ce que Mack penserait s'il me voyait comme ça? Et les enfants? Meg, Diana, Michael... Eric...

"Hé, ma jolie," l'apostrophe une voix. Karen lève les yeux stupéfaite. Une voiture vient s'arrêter devant elle. "Je cherche du bon temps. Tu viens faire un petit tour?"

"Oh, non, je ne suis pas ce que vous pensez," réplique Karen tout en secouant la tête.

"Je me fous de ton âge, ma jolie," lance l'homme avec un petit sourire narquois. "Je parie que tu pourras me montrer quelques trucs que les jeunes n'ont pas encore appris."

"Non, vraiment, c'est une méprise," proteste Karen.

"Tu penses probablement que je suis un flic, hein? Et bien, c'est pas le cas et j'ai plein de frics," explique-t-il en agitant une liasse de billets.

"La réponse est non. Maintenant, je vous suggère de rentrer de suite chez vous ou je relève votre numéro d'immatriculation et j'appelle la police. TIREZ-VOUS!" dit Karen d'un ton brusque.

"Hé prends un calmant ma vieille et Oublie ça, je vais vers Sunset de topute façon," dit l'homme nerveusement. Il fait vrombir son moteur avant de démarrer à toute allure.

Où es-tu, Valene? Où es-tu? pense Karen, toute affolée. Devrais-je appeler Mack et Gary? Ou la police? Mais comment vais-je expliquer toute cette histoire?

"Hé, combien?" lance une grosse voix. Karen se retourne et voit un homme au regard nerveux derrière elle.

"'Combien?' Vous êtes répugnant! Vous vous approchez d'une femme que vous n'avez jamais rencontré et la première chose que vous lui demandez c'est 'combien?'" dit Karen d'un ton incrédule.

"Si j'avais voulu un sermon, je serais resté à la maison pour écouter ma femme," répond l'homme tout en se pressant de partir. Karen secoue sa tête et sort son portable de son sac puis compose rapidement le numéro de Val.

"L'abonné ne peut répondre à votre appel pour l'instant. Son téléphone cellulaire est éteint ou bien sur réseau inaccessible. Veuillez réessayer plus tard. Merci."

"Bon sang!" hurle tout haut Karen.

"Heu, excusez-moi, Madame?" demande un homme alors qu'il s'approche de Karen.

"Non, vous n'aurez pas de rendez-vous avec moi et non je ne suis pas à vendre et non je n'aurai pas de relations sexuelles avec vous au cours desquelles vous me montrerez des tas de trucs et où vous réaliserez tous vos fantasmes! Et franchement, l'idée que vous parcouriez les rues de Los Angeles au milieu de la nuit pour assouvir vos instincts primaires est répugnant et dégoûtant. J'espère vraiment que votre pauvre mère n'a absolument aucune idée de ce que vous faites de vos nuits!" lance folle firieuse Karen.

"Heu, en fait, ma voiture vient de tomber en panne et la cabine là-bas est hors service et j'ai remarqué que vous aviez un portable. J'espérais que vous pourriez appeler AAA : L'Association automobile américaine pour moi... surtout que le quartier n'est pas très sûr, Madame." dit le jeune homme d'un air penaud.

"Oh, bien sûr, allez-y," dit Karen, le visage écarlate. Elle lui tend le téléphone et se retourne un peu honteuse. Qu’est-ce que je peux faire ? En tout cas, je ne peux pas rester dans cette rue une minute de plus.

 

Le lendemain :

Janice est entrain de rouler dans une voiture de location sur le Bay Bridge à San Francisco. J'ai dit à Mack que j'avais une piste, pense Janice, mais je ne voulais pas dire grand chose de peur de lui donner de faux espoirs. Il se peut que cela mène nulle part.

Janice repense au jour où elle s'est rendue au tribunal où le testament des Sheehan a été déposé. Heureusement que le testament a été homologué et enregistré par le tribunal comme document public. Les Sheehan sont morts sans enfants et le mari n'avait aucun parent connu. Conformément aux termes du testament, L'intégralité de leurs biens a été léguée aux grands-parents de la femme qui habitent à San Francisco. En temps normal, j'aurais commencé par un coup de fil pour vérifier cette piste mais après que Mack m'ait parlé des choses étranges qui se déroulent dans ce cul-de-sac, je crois qu'il ne vaut mieux pas prendre le moindre risque.

Janice ralentit et regarde les numéros des maisons qui défilent devant elle. Une des maisons ressemble à la description. Elle est blanche avec des volets marines et une grande pelouse devant. Elle est un peu surprise de voir autant de voitures garées devant la maison. J'ai horreur d'interrompre les fêtes des petits vieux mais je n'ai pas le choix, pense-t-elle, en combattant un petit sentiment de culpabilité.

Elle se gare un peu plus loin et se dirige vers la maison. La boîte aux lettres indique, "JACOBS," aussi comprend-elle qu'elle vient de trouver la bonne maison. Pas mal, considérant que que je ne suis venue qu'une seule fois à Frisco... avec Sandy.

Alors qu'elle appuie sur la sonnette, Janice entend des voix bruyantes et perçantes à travers la porte. Elle se demande s'ils pourront entendre la sonnerie. Elle sonne à nouveau et immédiatement la porte s'ouvre et une femme d'environ 70 ans l'accueille.

"Bonjour, je suis à la recherche de Monsieur et Madame Morris Jacobs?" dit Janice.

La dame lui lance un regard perplexe et puis lui fait un grand sourire en lui disant, "Et bien, Rosie est à l'intérieur et Morris est facile à trouver." Puis, prenant une urne funéraire, elle ajoute, "Voilà Morris, bien que je ne pense pas qu'il puisse avoir maintenant beaucoup de conversation!"

Janice frissonne. La récente perte de Sandy l'a rendue inconfortable sur le sujet de la mort et l'humour noir de cette femme l'agace profondément. "Euh... je suis désolée d'entendre cela, Madame. Puis-je s'il vous plait parler à Madame Jacobs?"

"ROSIE!" appelle la dame d'une voix criarde.

Une femme d'à peu près le même âge au regard fatigué et bouleversé arrive dans le vestibule.

Janice tend sa main. "Madame Jacobs, je m'appelle Janice et j'ai besoin de vous poser quelques questions. Je me rends compte que vous avez de la compagnie mais il est très important que nous prenions quelques instants pour discuter. Cela ne durera pas très longtemps."

Le visage de Rosie exprime une certaine confusion alors qu'elle dit, "Nous faisons en ce moment shiva pour mon mari. je ne sais pas si je peux --" Elle est coupée par la dame qui a répondu à la porte. "Ne sois pas stupide, Rosie. Je surveille la situation ici. Je vais même activer les choses."

"D'accord, Helen. Je suppose que je peux m'éclipser quelques instants."

Janice est mortifiée d'interrompre le shiva pour le mari décédé de cette femme. "Madame Jacobs, si j'arrive à un instant inopportun je peux --"

"Non. Ça ira. Je peux m'éclipser," dit-elle alors qu'elle conduit Janice vers les escaliers.

 

Dans l'hôtel miteux :

L'aube pointe à la fenêtre d'où Karen Mackenzie continue à surveiller en silence. Manoeuvrant nerveusement une tasse de café à moitié vide sur la table devant elle, son portable à proximité, Karen regarde avec intensité de l'autre côté de la rue le dernier endroit où elle avait vu Val quelques heures plus tôt. Karen, assise, est toujours vêtue de sa tenue excentrique de prostituée, en espérant et en souhaitant que le téléphone sonne.

C'est fou, pense-t-elle. Pourquoi n'ai-je pas appelé à l'aide? Val pourrait être en danger ou même... pire. Il faut que j'appelle quelqu'un. Mais qui? Mack? Gary? La police?

La soudaine sonnerie du portable extrait Karen de ses tourments. Elle le saisit avec frénésie et l'allume.

"Val!" hurle-t-elle dans le téléphone.

"Val? Non, Karen, c'est Mack."

"Oh, Mack, salut," balbutie Karen.

"Pourquoi pensais-tu que c'était Val? Je pensais qu'elle était avec toi," demande Mack.

"Euh, c'est le cas. En fait, c'était le cas," rétorque Karen essayant de trouver rapidement une excuse. "Elle est sortie nous chercher le petit-déjeuner et je pensais que c'était elle qui appelait pour revérifier ce que je voulais."

"Ah, d'accord. Bon, écoute, je t'appelle parce que ton frère est en ville," explique Mack.

"Joe?" demande Karen avec surprise. "Oh, c'est vrai, j'ai été si occupée à aider Val que ça m'était sorti de l'esprit. Il était censé être en ville pour une conférence."

"C'est ça," répond Mack. "De toute façon, il veut qu'on se réunisse ce soir pour dîner. Peux-tu te libérer quelques heures?"

"Bien sûr," répond Karen. "J'ai hâte de voir Joe. Cela fait si longtemps."

"Ouais, ce sera une sacrée soirée. J'appelle Michael et je vais faire les réservations afin que toi et Val puissiez continuer de travailler," dit Mack d'un ton enjoué. "Je te rappellerai aux alentours de midi avec tous les détails."

"Tu es un ange," dit Karen avec mélancolie.

"Karen, es-tu sûre que tout va bien? Quelque chose dans ta voix... " dit Mack.

"Tout va bien, Mack. Je t'aime," répond Karen.

"Ouais, je t'aime aussi. A plus tard," enchaîne Mack.

"Bye," murmure Karen en raccrochant. Mon Dieu... pourquoi est-ce si facile de lui mentir? C'est ridicule.

Elle prend un morceau de papier ssur lequel est inscrite une liste de noms et de numéros de téléphone et touche de son ongle celui marqué "Gary - téléphone portable". De l'autre main, elle commence à composer le numéro sur son portable.

"Oh, mon chéri, je t'ai dit que je dois m'assurer que la voie est libre," une voix provient de derrière la porte tandis que le son de clefs tinte dans la serrure.

"Val," lance tout haut Karen pendant en laissant tomber le téléphone. Elle se lève.

"Attends-moi ici," dit Val en rigolant tout en franchissant la porte, la refermant rapidement derrière elle.

"Val!" s'exclame Karen pendant qu'elle se précipite pour embrasser son amie. "Où étais-tu? Qu'est-ce qui est arrivé?"

"Chut, Karen, il y a quelqu'un à l'extérieur. Je lui ai dit que je devais m'assurer d'abord que tu n'avais pas de client. Je t'expliquerai tout plus tard. Fais comme moi, pour l'instant," ordonne Val rapidement. Karen la regarde, sous le choc, pendant que Val se tourne et ouvre la porte. "C'est bon, chéri, entre!"

"Bonjour." Un homme habillé dans un costume criard avec un veston en argent métallique fait un signe de la tête en direction de Karen alors qu'il rentre dans la chambre.

"Chérie, c'est Monsieur La B," dit Val en faisant les présentations. "C'est notre nouveau souteneur."

"Notre quoi?" demande Karen toute sidérée.

"Je préfère 'manager'," dit Monsieur. La B avec un sourire, tendant sa main à Karen.

 

Dans le centre ville de Los Angeles :

"Madame Ewing, comme je suis contente de vous rencontrer," Holmes Matthews tend sa main pour serrer la main d'Abby pendant qu'il lui montre son bureau et lui fait signe de prendre un siège. "Que me vaut vaut le plaisir d'avoir la compagnie d'une des femmes d'affaires les plus célèbres du pays?"

"Du monde!" Abby sourit. Rien ne la rend plus heureuse que la compagnie d'un homme, prêt à la flatter indéfiniment tout en restant un vassal soumis. Ce sera un jeu d'enfant, pense-t-elle. Autrement, je pourrais être forcée de devenir déplaisante. "La vérité, Monsieur Matthews--"

"Holmes, s'il vous plait."

"La vérité, Holmes, c'est que j'ai tiré un gros bénéfice de la vente d'une petite compagnie pétrolière dont j'aimerais faire bon usage; mais je n'ai pas aucun projet qui me convienne pour l'instant. De toute façon puisque Brian me parle toujours en termes élogieux de cette entreprise, je pensais que peut-être vous pourriez gérer les capitaux en mon nom."

L'excitation apparaît sur le visage de Holmes Matthews, bien qu'il essaye désespérément de la cacher. "Madame Ewing, votre fils est un atout inestimable pour cette société et si sa mère a besoin d'une quelconque aide, je ne serai que trop heureux de lui rendre service."

Abby s'enfonce dans sa chaise afin d'y être plus confortable. Et bien, il n'y avait pas à s'inquiéter. "Oh, et bien je suis heureuse d'entendre cela, Holmes. Voyez-vous, je suis venue aujourd'hui avec une autre requête."

"Ah, vous voulez dire que ce rendez-vous ne concerne pas seulement l'investissement de vos fonds?"

"Et bien puisque vous abordez le sujet, oui." Bien sûr qu'il y a plus à cette visite. Il doit savoir que je pourrais utiliser les fonds de la vente de la Nortstar Oil de plusieurs façons. "Mon fils, Brian, je suis sûre que vous le savez, n'est pas seulement un brillant analyste financier, c'est aussi un garçon vraiment modeste." Un trait qu'il a évidemment hérité de son père, pense Abby. "J'ai cru comprendre que votre bureau de Wall Street a besoin d'un jeune homme ayant précisément les qualifications de Brian, est-ce que je me trompe?"

Holmes sourit, les traits forcés. "Très astucieux de votre part de savoir cela. Oui, c'est vrai que notre bureau de New York a besoin de quelques nouveaux visages. En quoi cela concerne-t-il Brian? Sûrement que vous préférerez de l'avoir ici, à vos côtés."

Hmm, peut-être que cela ne va pas être aussi facile après tout. "Oh, je fais passer la carrière de Brian au-dessus de mes désirs personnels ou ceux d'une mère égoïste. Ce qu'il veut vraiment c'est une promotion mais il ne veut pas me blesser en l'acceptant et en déménageant, c'est pourquoi il ne vous a pas montré d'intérêt à ce sujet. En fait, je ne veux pas qu'il se nuise à cause de moi, aussi j'aimerais que vous --" Abby est coupée.

"-- pour lui offrir le job, par une approche "c'est à prendre ou à laisser"? C'est ça?" Qu'est-ce que je raconte? Bien sûr que c'est ça!

Abby feint l'embarras. "Et bien, oui... oui, c'est ça."

Holmes Matthews réfléchit pendant un instant puis se remet à parler. "Vous réalisez que vous me demandez de risquer de perdre votre fils? Pourquoi ferais-je une chose pareille? Qu'est-ce que cela pourrait bien m'apporter?"

Abby prend sa serviette. Il ne me laisse aucun choix. Il est temps de sortir l'artillerie lourde, pense-t-elle.

Tout en rigolant, Holmes continue, "Madame Ewing, j'en connais assez de votre réputation pour savoir que ce qui est dans votre serviette ne m'intéresse pas."

Ha! Je parie que le conseil d'administration de votre compagnie serait très intéressé d'apprendre que leur directeur général parcoure Hollywood Boulevard chaque nuit habillé en femme. "Aussi, vous m'aiderez, n'est-ce pas?"

"Bien sûr."

"Bien." Abby se lève de son siège et se dirige vers la porte. Juste au moment où elle l'atteint, elle se tourne pour faire un dernier commentaire à Holmes Matthews. "Oh, et Holmes... Ce chèque que vous tenez en main expire aujourd'hui à la fermeture des banques. Je vous suggère de rappeler Brian ici et de vous occuper de notre petite affaire immédiatement. Ensuite, vous irez foncer à la banque avant qu'il ne soit trop tard pour profiter de tout l'argent que vous aura apporté ce petit marché... Passez une bonne journée."

 

San Francisco :

Une fois arrivée en haut dans sa chambre, Rosie Jacobs s'assoit et pousse un soupir de soulagement. "Tous ces gens en bas... Morris n'a jamais vraiment aimé la foule. C'était un gentleman si tranquille. Il aurait... Oh, je suis désolée, vous n'avez que faire des mes commentaires. Quelle est la raison de votre visite ? Vous connaissiez Morris?"

Janice a un mouvement de recul. Cette charmante vieille dame est tellement gentille même après que je lui ai interrompu la shiva de son mari. Janice éprouve un sentiment de honte et souhaite que cela se termine le plus rapidement possible.

"Madame Jacobs, est-ce que vous savez quelque chose à propos de la clef d'un très important coffre-fort?"

Le visage de Madame Jacobs se déforme comme si elle était perplexe ou anxieuse. "Un... coffre-fort? Quel genre de coffre-fort?"

Janice répond avec prudence, essayant de ne pas TROP en dire. "Et bien, nous avons des raisons de croire qu'il y avait un coffre-fort dans la maison de votre petite fille, Robyn, qui appartenait en réalité à sa propriétaire, Madame Claudia Whitaker."

"Un... coffre-fort?" répète-t-elle avec curiosité. "Qu'est-ce qu'il y a dans ce coffre-fort?"

"Et bien, Madame Jacobs, c'est ce que nous essayons de trouver et j'espérais que vous pourriez nous aider."

"Robyn? Oh mon Dieu --" un air attristé enveloppe le visage de Rosie pendant qu'elle prononce le nom de Robyn. Elle retrouve rapidement ses esprits, peut-être trop rapidement, et ajoute, "Toutes les affaires de Robyn sont chez son père maintenant. Et il n'est pas en ville. Vous devrez revenir à un autre moment. Je dois retourner à mes invités." Le ton de Madame Jacobs a changé, devenant plus agité et presque hostile.

"Encore un instant, Madame Jacobs, s'il vous plait. C'est très important. Est-ce que vous savez où le père de Robyn est allé?"

"En déplacement... une mission médicale, je crois. Je suis désolée. Je dois y aller. Merci d'être passée."

"Madame Jacobs, je..."

"Je ne sais pas qui vous êtes ni ce que vous cherchez mais vous ne le trouverez pas ici. Maintenant, s'il vous plait, laissez-moi seule pour pleurer mon mari!"

Le ton tout à coup désagréable de Madame Jacobs choque Janice mais celle-ci se rappelle que cette femme souffre d'une perte immense, un sujet qu'elle connaît trop bien. Cependant, la manière avec la quelle la vieille dame a brusquement modifié son comportement à la mention du coffre-fort est très étrange. Et pourquoi le père de Robyn ne s'adonne-t-il pas également au shiva avec sa mère pour la mort de son père? Cela devient de plus en plus curieux, pense Janice.

 

Le Groupe Sumner :

Les employés à l'étage de la direction du Groupe Sumner sont tous un peu tendu aujourd'hui. La nouvelle est venue du sommet qu'Abby Ewing et son mari, Jack, s'installent aujourd'hui dans leurs bureaux et se préparent à y travailler.

Tous ceux qui étaient là à l'époque où Abby prit une part active dans la compagnie savent quel requin elle était. Au contraire de Monsieur Sumner, qui est un peu condescendant et très imprévisible, Abby Ewing a la réputation d'être difficile tout le temps, à moins de faire exactement ce qu'elle dit. Les employés qui ne travaillaient pas encore au Groupe à l'époque du premier règne d'Abby -lorsque celle-ci était l'épouse légitime de Greg Sumner- sont d'autant plus terrifiés qu'ils ont succombé aux vents de la rumeur.

Cependant, cun élément au moins positif apparaît : la rumeur selon laquelle Jack Ewing est un homme éblouissant : les femmes dans le service sont très excitées à l'idée d'avoir enfin quelqu'un à reluquer.

Alors qu'Abby et Jack attendent l'ascenseur pour atteindre le dernier étage du Groupe Sumner, Jack essaye de garder son calme devant Abby. Derrière cette façade, Jack est tout naturellement nerveux à l'idée d'être au centre du nouvel organigramme de la compagnie. Mais c'est si important aux yeux d'Abby qu'il est bien décidé à surmonter ses sentiments. Au moins, c'est ce qu'il continue à se dire. Mon vieux, qu'est-ce que ça me barbe de porter ce costume! Je préférerais être sur le site de construction du cul-de-sac dans mon jean, pense-t-il. "Chérie, mon noeud est droit?"

Abby regarde son mari et ajuste son noeud pendant qu'ils parlent. "Jack, tu es sur ton trente et un. Je ne comprends pas pourquoi un homme aussi fringuant que toi préfère toujours s'habiller en jeans mais je veux que tu saches que j'apprécie tes efforts. C'est très très important pour moi." Elle utilise son noeud comme prise pour le forcer à s'abaisser afin de lui donner un baiser. Cela devrait le calmer un peu, pense-t-elle.

Mmmm, c'est beaucoup mieux, pense Jack. "Dis, comment s'est passé ton rendez-vous avec le patron de Brian ce matin? Est-ce que tu l'as convaincu d'offrir à Brian ce poste à New York?"

Abby se met à rire. Qu'est-ce que tu imagines?"

"C'est ma femme! Maintenant, pourquoi tu ne me donnerais pas un autre baiser avant que les portes de l'ascenseur s'ouvrent."

Alors qu'ils profitent d'un autre long baiser, les portes de l'ascenseur s'ouvrent et la première vision qu'a le personnel du Groupe Sumner de Jack et d'Abby Ewing, c'est un baiser passionné.

Se calmant rapidement, Jack tient la porte ouverte pour sa femme et ils se dirigent vers le bureau. Un beuglement se fait entendre, presque immédiatement, en provenance du bureau de Greg.

"Et bien, si ce n'est pas un couple heureux; la lionne et son mâle! Bienvenu au Groupe Sumner." Greg s'adonne à une profusion de salutations afin que tous ses collaborateurs le remarque. Il veut envoyer un message clair à son personnel qu'il est plus qu'heureux de cette arrivée pour l'équipe. "Laissez-moi vous montrer le mobilier de vos bureaux que j'ai préparé pour vous... avec une porte communicante." Greg se penche vers Jack et lui murmure, "... pour les moments où tu ne pourras plus attendre, hein, Jack."

Les trois font le tour de l'étage et Abby et Jack sont présentés aux membres clefs de l'équipe. Alors qu'ils se dirigent vers les nouveaux bureaux du couple, la secrétaire personnelle de Greg l'interrompt. "Excusez-moi, Monsieur Sumner, mais il y a un appel pour Madame Ewing."

"Abby, Jack, voici Martha, mon assistante. J'imagine que je vais vous laisser vous charger d'engager vos propres secrétaires." Il se tourne vers Martha. "Pouvez-vous passer l'appel au bureau de Madame Ewing?"

"Oui, Monsieur. Je le transfère immédiatement."

"Tu vois, Blondie, la vue est encore plus belle qu'elle ne l'était dans ton ancien bureau," dit Greg en se vantant. Cependant, pas aussi belle que celle que l'on a de mon bureau, dit-il tout en ricanant. Une vue dont je ne pourrais pas profiter si Abby n'avait pas contribuée à m'aider à récupérer les deux tiers de la compagnie qui appartenaient à Paige. Heureusement qu'Ab-ster n'en s'est même pas rendu compte! "Et bien, je vais laisser les deux tourtereaux s'installer. Pourquoi nous ne nous rencontrerions pas dans la matinée pour discuter des rôles et des projets immédiats de chacun?"

Abby arbore un large sourire et Jack donne une poignée de main à Greg tout en disant, "Ça va pour moi, Greg, et merci. Tu nous as aidés à nous mettre à l'aise."

Au moment où Greg ferme la porte derrière lui, le téléphone sonne. "Oui," demande Abby.

L'appel provient de Gary Ewing. Jack écoute Gary fulminer contre Abby à quel point il est mécontent que leur arrangement implique de partager les intérêts des Pétroles Ewing. Pas du tout intéressée de l'écouter à cet instant, Abby se défoule et lui rappelle que leurs réunions sont un moment plus approprié pour discuter de ces questions. Gary est encore entrain de hurler lorsque Abby lui raccroche au nez.

"Jack, ton cousin est si ingrat! Honnêtement, je ne sais pas ce que j'ai pu lui trouver, à cet homme!"

"Ahh, allez, ma belle... ne laisse pas mon cousin nous gâcher cette superbe journée. Pourquoi ne passes-tu pas un coup de fil à Brian... histoire de le persuader encore un peu plus de venir travailler ici. Bon sang, Je ne peux pas croire que j'ai suggéré ÇA, pense Jack.

 

Le ranch Sumner :

Brian tripote son noeud devant le miroir de la salle de bain pendant que Kate est assise sur le lit, se demandant pourquoi son mari est si silencieux ce matin. Comment puis-je demander à Kate de déménager pour New York, pense Brian, elle est à nouveau heureuse, enfin. Je...

Les pensées de Brian sont interrompues par la sonnerie de son portable. Prenant le téléphone sur l'étagère, Brian répond. "Allo?"

"Salut, mon chéri, je t'appelais juste pour savoir si tu vas accepter mon offre de travailler au Groupe Sumner. Chéri, nous pourrions vraiment profiter de ta présence ici et de plus, tout cela sera un jour à toi et à Kate."

"Euh, oui pas besoin de me le rappeler," dit Brian avec dégoût.

Kate regarde son mari, perplexe. Ça doit être Abby, pense-t-elle. Qu'est-ce qu'elle mijote; pourquoi ne peut-elle pas laisser Brian décider tout seul?

"Chéri, qu'est-ce que tu vas faire?"

"Maman!" hurle Brian, "c'est une information personnelle!"

"Brian, si je te coupe l'herbe sous le pied c'est que j'ai besoin de savoir ce que tu vas faire maintenant, tu le sais bien. Ne pense pas à moi comme ta mère mais comme un employeur potentiel."

Pouah!, pense Brian, J'IMAGINE!

"Et bien, maman, je gagne 120 000 $ par an pour l'instant." A vrai dire plutôt 100 000 $, pense Brian, mais si je dois penser à toi comme un employeur potentiel, il faut que j'apprenne à bluffer en négociation comme tu sais si bien le faire...

C'est bien mon garçon, pense Abby, tu as appris à bluffer comme un pro. "Disons 150 000 $ par an pour commencer. Après 12 mois, nous réévaluerons tout ça. Le Groupe a une mutuelle, une assurance vie, un comité d'entreprise, tout ce dont tu auras besoin pour Kate et les enfants."

150 000 $, songe Brian. Sans aucun emprunt pour la nouvelle maison, nous roulerons sur l'or. Kate sera capable d'avoir tout ce qu'elle veut. Mais travailler pour maman? Maman ne fait jamais rien sans intérêt. Quoi faire, quoi faire. C'est que je n'ai pas vraiment le choix. Kate veut rester à Knots Landing, je le sais trop bien. Et si je rejette l'opportunité de cette promotion à New York, mes jours dans la compagnie sont comptés. Et bien, c'est comme si j'allais vendre mon âme, mais..." D'accord, maman, tu me veux, tu m'as. Je donnerais mes deux semaines de préavis aujourd'hui même."

Kate se lève court vers Brian et le serre dans ses bras. "Oh Brian, c'est génial," dit Kate.

"Mon chéri, est-ce que Katie est là? Tu lui diras qu'elle est la prochaine membre de la famille que nous voulons ramener à bord." Je suis sûre qu'elle peut faire au moins un café buvable, pense Abby avec sarcasme.

"Bien sûr, maman, je te parlerai plus tard, d'accord?"

C'est bien, mon chéri et félicitations. Tu verras, ce sera une grande étape dans ta vie."

Brian lève les yeux au ciel. "D'accord, maman. Au revoir."

Se tournant vers Kate, Brian dit, "Il faut comprendre que tu es contente."

"Oh, Brian, je pense que c'est génial, vraiment. Un de ces jours, le Groupe Sumner nous appartiendra. Il est logique que tu commences à apprendre tout ce que tu peux dès maintenant. Et tu peux supporter ta mère, tu verras."

"Ouais," dit Brian avec le regard vide, "Peut-être que tu as raison."

 

Dans l'hôtel miteux :

Plusieurs heures après que Val ait présenté Karen à Monsieur La B, l'obscurité filtre à travers la fenêtre où Karen a passé sa nuit effrénée. Les habits des prostituées d'Hollywood ont été remplacés par les tenues du soir chic que portent les habitants de la banlieue de Knots Landing.

"Honnêtement, Karen, je ne sais pas combien de fois encore je vais devoir m'excuser," Val soupire pendant qu'elle est assise à la table de maquillage et démêle ses cheveux.

"Je ne pense pas que tes excuses suffiront pour ce que j'ai vécu la nuit dernière. C'était une partie fondamentale du plan, Val, si nous devions être séparées, nous devions nous appeler toutes les heures. Tu as disparu toute la nuit!" dit Karen avec une note de frustration dans sa voix pendant qu'elle met ses boucles d'oreille.

"Je sais bien ce que j'ai dit mais il n'y avait aucun moyen. Nadine et Monica m'ont invitée; à rencontrer d'autres filles et je t'ai fait un signe que tout allait bien. Comment pouvais-je savoir que tu ne me regardais pas? Puis nous sommes allées chez Monsieur La B et je n'ai pas pu être se seule un moment. Même la salle de bain n'a pas de porte parce qu'il ne veut pas que ses filles se droguent quand il ne le sait pas," dit Val sans avoir l'air de rien.

"Et explique-moi une fois de plus pourquoi nous allons travailler pour lui? Sans mentionner comment?" demande Karen pendant qu'elle applique son rouge à lèvres.

"Il y a eu un bon nombre de filles qui sont entrées et sorties de cet appartement et Nadine m'a dit qu'il y en avait beaucoup d'autres que je n'ai pas rencontrées. Si je peux passer plus de temps là-bas alors je pourrais trouver la fille que nous recherchons ou au moins qu'elles nous fassent assez confiance pour qu'on soit capable de poser des questions à son sujet," réplique Val.

"Mais, Val, travailler pour Monsieur La B signifie TRAVAILLER pour Monsieur La B!" dit Karen avec agitation. "Franchement, je ne suis pas préparée pour emmener notre petit projet à ce niveau."

"Oh, Karen, bien sûr que non. Nous sommes des femmes intelligentes! Nous pouvons nous occuper d'un salaud comme La B. Et nous pourrons toujours tout abandonner à tout moment. Mais nous sommes tellement proches... je peux le sentir," affirme Val.

"Et bien, je pense que nous sommes déjà allées trop loin mais je n'ai pas le temps de continuer cette discussion," enchaîne Karen en jetant un coup d'oeil à sa montre. "Je dois rejoindre Mack. Tu vas passer la nuit à l'hôtel avec la famille, non?"

"Oui," dit Val en faisant un signe affirmatif de la tête tout en posant son bras sur l'épaule de Karen puis la serrant dans ses bars. "Allez, Karen, c'est moi! JE sais quand il est temps d'abandonner et ce n'est pas le moment."

"Je l'espère, Val. MAis je sais que je ne pourrais supporter une autre nuit comme la nuit dernière," dit Karen pendant qu'elle éteint la lumière et ouvre la porte pour partir.

 

Au même moment :

Au bar du restaurant Starlight, Michael et Lori sont assis à une petite table avec l'oncle Joe qui rigole en évoquant des histoires de Michael, Eric et Diana lorsqu'ils étaient enfants.

"Est-ce que vous voyez très souvent Diana, oncle Joe?" demande Lori.

"Oh, nous nous retrouvons pour dîner au moins une fois par mois. Tu sais combien ta belle-soeur est débordée," dit Joe en rigolant.

"Aussi, Oncle Joe, qu'est-ce qu'exactement tu enseignes au juste ce semestre à NYU," demande Michael.

"Ce semestre c'est l'histoire aux étudiants de première année, si tu peux le croire. Je préfère enseigner à des étudiants de troisième ou de quatrième année. Les étudiants d'une matière de première année sont seulement là parce que c'est une matière obligatoire. Et de plus, ceux qui se montrent ont souvent la gueule de bois."

Michael et Lori rigolent.

"Et bien, ça fait plaisir," continue Joe. "Je commençais à penser que vous ne saviez plus sourire."

Lori regarde Joe étrangement. "Je ne peux pas croire combien la famille de Michael peut être directe," dit-elle. "Michael et moi avons eu beaucoup de stress dernièrement...."

"Alors, oncle Joe," dit Michael en coupant sa femme, essayant désespérément de changer de sujet, "aucune nouvelles petites amies dans ta vie?"

Joe regarde son neveu d'un air pensif. "Et biiiien," commence Joe.

"Michael, c'est une question très personnelle," Lori réprimande son mari.

"Non, non, pas du tout, Lori," continue Joe. "C'est juste que, et bien, je pensais que Michael savait."

"Savait quoi, oncle Joe? Tu vis avec quelqu'un?"

"A vrai dire, oui," dit Joe. "Un de mes anciens étudiants. Qui aurait pu penser que je les prendrais au berceau? Jamie Reeves."

"Jamie," répète Lori, "quel joli prénom."

Joe se tortille sur son siège. "Je - euh - oui, oui, merci. Vous voyez, Jamie n'est pas une fille."

"J'espère bien que non," enchaîne Michael, "je veux dire que dire l'âge ne me regarde pas, mais..."

"Non, Michael, ce n'est pas ce que je veux dire. Jamie n'est pas du sexe féminin."

Lori reste stupéfaite et regarde son mari. Michael regarde son verre, l'attrape rapidement et prend une gorgée.

"Je suis désolé, Michael, je pensais que tu le savais."

Si seulement TU savais, oncle Joe, pense Michael pendant qu'il sent son coeur commencer à s'emballer.

"Vous êtes gay, oncle Joe? Vraiment?" demande Lori.

"Je pensais vraiment que la famille le savait. Je veux dire que je n'en ai jamais discuté avec personne - à part ta soeur - mais, je veux dire, euh, Karen, ta mère, elle n'a jamais rien dit?"

"Non," dit Michael, rouge écarlate.

"Et bien, je ne l'ai jamais vraiment avoué à ta mère mais j'ai toujours présumé qu'elle le savait. Ça n'a jamais été quelque chose dont j'aimais vraiment discuter. Je pense que savoir avec qui je dors ne concerne que moi."

Essayant de ne rien faire paraître, Michael dit, "Euh, oncle Joe, tu as notre entier soutien. Je ne sais pas si maman le sait ou pas mais tu peux avoir confiance en nous pour être discret et garder cela pour nous. N'est-ce pas, Lori?"

Lori parle mais Michael n'écoute plus. Alors que Lori et Joe conversent, Michael est très loin, n'arrêtant pas de cogiter sans pouvoir se concentrer sur le moindre sujet. Le corps de Michael réagit aussi à la nouvelle, Michael se trouve mal et est pris de vertige. "Euh, je ferais mieux d'appeler la baby-sitter et voir comment va Holly," dit-il pendant qu'il se lève et se dirige vers l'arrière du restaurant.

Michael se dirige vers les toilettes des hommes et se regarde dans la glace pendant que des larmes commencent à ruisseler sur son visage. "Lâche," se dit-il. Je ne peux pas le croire. Oncle Joe gay? Je devine que l'histoire de génétique dont Paige et moi avons parlée l'autre jour EST vraie, pense-t-il. Cela vient du côté de ma mère. Bon sang, il si courageux de vivre sa vie et regardez-moi. Je suis un lâche. Mon Dieu, j'ai si honte. Regarde, ce tu fais subir à tout le monde. Pauvre Lori, elle mérite un vrai homme, quelqu'un qui peut l'aimer plus que comme une soeur. Et Holly. Bon Dieu. Comment puis-je aider Holly?

Michael essaye de reprendre sa respiration mais plus il essaye, plus il est pris de vertiges. Regardant autour de lui, Michael ne se sent pas à sa place. Je ne suis pas à ma place ici, pense-t-il. Je ne me sens à ma place nulle part. Se regardant à nouveau dans le miroir, Michael reprend ses esprits et dit, "tu es gay et tu vas mettre les choses au point. Il n'est pas trop tard."

Tout en sortant des toilettes des hommes, Michael remet en ordre ses habits. Comment puis-je retourner m'asseoir et dîner comme si de rien n'était?, pense-t-il.

Prenant le téléphone, Michael appelle Paige à son nouvel appartement. "Allo, Paige?... Il est temps, elle a besoin de savoir... Je DOIS lui dire la vérité... Non, je ne ferai rien d'irréfléchi... Oui, d'accord... Nous en reparlerons demain. Je t'expliquerai à ce moment-là... Ouais, je suis avec oncle Joe... Non, Je vais faire le point. Je t'appellerai demain... D'accord. Toi aussi."

Michael retourne vers le bar et voit que Mack, Karen et Meg sont arrivés. Tout en prenant une profonde respiration, Michael se dirige vers la table pendant que l'image... Disparaît... Fin de l'Episode 7.

 

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TOUT LE CONTENU DE CETTE HISTOIRE POUR KNOTS LANDING REBORN / COTE OUEST, LE RETOUR ® DE JACK A. EDGAR AND ET DE L'EQUIPE DE SCENARISTES DE KNOTS LANDING REBORN.

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