Lucy in Dallas with Diamonds

Avec en vedette :

LUCY EWING et J.R. EWING

Cet épisode est dirigé par Jack A. Edgar et Barry M. Freiman.
Traduction par William Vilmer et mise en page par Yannick Cordonnier Hernois.

 

Générique d'Ouverture (version minimum)

 

C'est celui à ne pas rater!  C'est une version complète du générique d'ouverture de la saison 1 de Côte Ouest, le retour qui rend celui du dessus bien pâle en comparaison.  Cela nécessite que vous ayez Real Player (disponible gratuitement par téléchargement), et est spécialement conçu pour fonctionner directement sur votre ordinateur, plutôt que de devoir vous connecter à notre serveur.

Pour cela téléchargez simplement les trois fichiers ci-dessous (attention : il se peut que vous ayez déjà téléchargé l'un ou plusieurs d'entre eux sur notre librairie multimédia) sur le même répertoire que votre ordinateur... attention, "cliquez à droite" pour sauvegarder les fichiers.

La vidéo du générique d'ouverture de la saison 1 de Côte Ouest, le retour.

Le thème musical de la saison 1 de Côte Ouest, le retour.

Le fichier qui permet un fonctionnement simultané des deux premiers.

Une fois que les trois fichiers sont dans le même répertoire sur votre ordinateur, tout ce que vous devez faire c'est de lancer votre Real Player ainsi que le fichier intitulé "s1merged.smi".

Je pense que vous serez conquis par le résultat, et que vous ne pourrez plus lire un épisode de Côte Ouest, le retour sans le lancer au préalable!

 

Une semaine plus tôt, à Knots Landing :

Gary s'était creusé la tête pour trouver un moyen de se retirer de l'arrangement financier conclu avec Jack et Abby. Bien qu'il détestait se réunir régulièrement avec son cousin et son ex-femme afin de discuter de leurs parts communes des Pétroles Ewing, il voulait s'assurer que ses enfants bénéficieraient toujours des 7,5% qu'il détenait sur la société de son père. Ce sera bien assez dur de les avoir comme voisins quand nous réemménagerons tous dans le cul-de-sac, pensait-t-il, mais je ne pourrai pas supporter de les voir à nouveau se câliner comme deux tourtereaux, comme ils le font à chacune de nos réunions. Ce satané Jack se plaît à prouver à tous les hommes - et surtout à moi - qu'Abby n'a d'yeux que pour lui!

 

Une semaine plus tôt, à Dallas :

Lucy s'était torturé l'esprit afin de trouver un moyen qui puisse convaincre son oncle JR de l'engager aux Pétroles Ewing. Tous les événements qui avaient jalonné son existence ont profondément modifié sa personnalité. Lucy aujourd'hui est plus sérieuse et désire vraiment canaliser son énergie retrouvée dans quelque chose de productif, quelque chose dont elle, ses parents et ses grands-parents seraient fiers. Il y a plus intéressant dans la vie que de sauter d'un petit ami à un autre ou de se chamailler avec Afton! Je sais que je pourrais me révéler un atout de valeur pour la fortune familiale, si seulement JR me laissait une chance! Comment vais-je l'inciter à m'engager? se demandait-elle.

 

A Knots Landing :

Val n'a jamais été d'aucune aide pour trouver une solution à cette situation. Elle pense même que je devrais laisser une chance à Jack de se rapprocher de la seule famille qui lui reste : MOI. Oh, quelle pensée! Pourquoi ne peut-il simplement pas retourner à Dallas et resserrer ses liens familiaux avec JR. Ils ont bien plus en commun, en fin de compte, pense Gary. Hmm, peut-être que maman, elle, pourra m'aider à résoudre ce problème, mais je ne sais même pas où la contacter. La famille s'est dispersée dans différents hôtels aux quatre coins de Dallas depuis que cette bombe a détruit Southfork,. Bon sang, quel pagaille! Dans un tel contexte, peut-être que négocier avec Abby n'est pas si dramatique, après tout! Gary riait intérieurement.

 

A Dallas :

Lucy était sur le point d'abandonner pour l'instant ses réflexions concernant son droit à un poste au sein des Pétroles Ewing, lorsqu'elle pensa tout à coup,mais OUI! Lucy, comment n'y as-tu pas pensé plus tôt? Il se trouve que mon père POSSEDE 7,5 % de la compagnie! Je crois qu'il est temps d'appeler papa...

Tout excitée, Lucy farfouilla autour d’elle pour mettre la main sur son carnet d'adresses. Elle finit par tomber sur la page avec le numéro de téléphone provisoire de ses parents. Eux aussi ont été contraints d'aller vivre dans une suite d'hôtel depuis que leur maison a été détruite par un tremblement de terre à la fin de l'année dernière. Elle trouve le numéro qu'elle compose rapidement...

"Allo?" La voix de Gary se fait entendre.

"Papa? C'est Lucy!"

"Lucy...Salut...Euh...Ta mère n'est pas là pour l'instant. Elle est partie faire des recherches pour son prochain livre."

"Papa..." Mon Dieu, ça m'a toujours semblé bizarre de l'appeler papa, pensait Lucy. "Je...En fait, c'est à toi que je veux parler."

"A MOI?" Un sourire radieux illumine tout à coup le visage de Gary qui pense fièrement "Et bien, c'est la première fois qu'elle appelle pour me parler, à MOI! "Alors, Lucy,qu'est-ce que je peux faire pour toi?"

"Je veux te parler des Pétroles Ewing, papa!"

 

Une semaine plus tard :

Alors que Bobby et Betsy se préparent pour l'école, une odeur de brûlé commence à se répandre dans l'air. Elle semble provenir de la salle de séjour principale de leur résidence temporaire au Marriott Center City de Knots Landing.

"Oooh! Qu'est-ce que c'est Bobby? Y a tant de brouillard que ça, ce matin?" demande Betsy d'un ton plaintif tout en se fronçant le nez.

"On dirait plus tôt que papa et Mack essaient encore une fois de faire le petit déjeuner," répond Bobby d'un air désenchanté.

Betsy lève les yeux au ciel et demande à son frère : "Tu crois qu'on doit continuer à prétendre qu'on aime bien le petit déjeuner qu'ils préparent? Ou bien on devrait leur dire qu'ils cuisinent mal et proposer les services de l'hôtel?"

Les jumeaux laissent éclater un rire. Ensuite, l'attitude de Bobby se fait plus sérieuse : "Ça nous arrangerait bien si maman était ici plus souvent, mais elle est tellement occupée par son nouveau livre..."

"Bobby! Ne sois pas si égoïste! Je suis fière du travail de maman et toi aussi, tu devrais l'être!"

Un soupçon de culpabilité apparaît sur le visage de Bobby. "Oui, tu as raison, Bets...Je devine que j'en ai marre de manger des croûtes carbonisées au petit déjeuner."

Dans la cuisine de la suite, Mack asperge d'eau une poêle fumante à l'aide d'un vaporisateur tandis que Gary dissipe la fumée avec un journal.

"Pourquoi donc, Gary, mon bacon n'est jamais comme celui de Karen" se lamente Mack tout en enlevant les morceaux de bacon durcis et carbonisés de la poêle encore fumante. Il les jette dans la poubelle.

"Je crois que tu n'as pas la bonne vieille méthode Ewing, Mack. Allez, je m'occupe de la prochaine fournée." Gary sort une poêle toute propre du placard à ustensiles.

"La méthode Ewing? Je croyais que vous les Ewing aviez des employés pour cuisiner!"

"Ça n'a rien à voir, Mack. Notre bacon a toujours été excellent malgré tout." Les deux hommes éclatent de rire, bruyamment. D'un air plus sérieux, Gary ajoute "Tu sais Mack, c'est dans ces moments-là que j'apprécie vraiment la compagnie de Val."

"Oui, je crois qu'on paie le prix d'être marié à deux femmes aussi déterminées." Gary et Mack hochèrent tous deux la tête en signe d'accord.

"Mais j'aurais aimé qu'elles nous en disent quand même un peu plus sur leur escapade, Mack," enchaîne Gary

A ce moment-là, leur conversation est interrompue par Bobby et Betsy qui entrent dans la pièce et demandent si le petit déjeuner est prêt.

"Hé Mack, est-ce que Meg vient prendre son petit déjeuner?" s'enquiert Bobby, plein d'enthousiasme.

"Non, mon garçon," répond Mack "Elle s'est levée un peu tard et va me rejoindre juste à temps pour l'école."

"Dis, papa, est-ce que cette poêle est sensée brûler comme ça?" demande Betsy, attirant par là même l'attention de Mack et de Gary sur la poêle qui avait échappé une nouvelle fois à leur surveillance.

Mack et Gary se précipitent vers la cuisinière et s'adonnent une fois de plus à leur petite routine matinale, l'un asperge, l'autre ventile, sous les yeux des enfants, tout occupés à grommeler et à lever les yeux au ciel.

 

Quelque part en ville :

Dans un immeuble à logements miteux, une porte d'ascenseur grince et s'ouvre : Karen MacKenzie et Valene Ewing apparaissent dans leurs derniers accoutrements de prostituées clandestines.

"Val, cet endroit est répugnant," critique Karen pendant qu'elle tente désespérément de tirer un peu plus vers le bas sa mini-jupe de cuir moulant.

"N'est-ce pas?" répond Val avec une note de fascination dans la voix. "C'est la réalité ça, Karen. C'est le meilleur matériel que je puisse avoir pour mon roman."

"Mmmm, si on veut..." répond Karen, tout en regardant les vêtements de son amie : pantalon moulant en vinyl, top en rayures de tigre et chaussures plates. "Oh Mon Dieu, on dirait que tu portes les chaussures 'Spice Girl' de Betsy, non?"

"Elles ne sont pas géniales?" Val laisse échapper un petit rire au moment ou elle s'arrête devant une porte portant le numéro 315. "Voilà, on y est. Et souviens-toi, Karen, je m'appelle Verna."

"D'accord," Karen fait un signe d'approbation de la tête et s'approche de Val devant la porte. "Attends une minute, et moi, comment je m'appelle?"

Avant que Val n'ait eu le temps de répondre à la question, ou même de frapper à la porte, celle-ci s'ouvre. Les deux femmes, hébétées, se retrouvent nez à nez avec la jeune femme à l'origine de leurs aventures secrètes.

"Salut", dit la jeune femme calmement, en ajoutant "Monsieur La B m'a dit de vous faire entrer."

"Bien, merci, mon chou," répond Val en souriant. Karen, elle, est sidérée par la facilité avec laquelle sa meilleure amie incarne le personnage de Verna. "Comment saviez-vous qu'on était là? Je n'ai même pas encore frappé!"

"Monsieur La B dispose d'une caméra dans le couloir. Il est toujours au courant de toutes les allées et venues," répond la fille en leur faisant signe de les suivre. Karen et Val se laissent guider et pénètrent, après avoir franchi une antichambre, dans une vaste salle de séjour à la décoration sommaire : la pièce est composée de grandes chaises et de divans en cuir et du papier velours tapisse les murs . Le tout est néanmoins propre et bien entretenu. Le contraste est frappant par rapport à l'extérieur du bâtiment et à son rez-de-chaussée.

"Salut mon chéri!" Val apostrophe Monsieur La B, assis sur l'un des divans, et se dirige vers lui. Elle s'abaisse et l'embrasse sur la joue.

"Salut, Verna. Content de te voir," lui répond Monsieur La B avec une sourire scabreux. Plusieurs femmes circulent dans la pièce, sirotant un verre et discutant les unes avec les autres de manière très sociable. "Et je vois que tu nous a amené ton amie. Je n'ai pas encore eu le plaisir de connaître ton nom."

"Mon nom?" Karen marque une légère hésitation tandis que Val lui lance un regard inquiet. "Je m'appelle...Abby!"

"Ravi de te voir, Abby," La B sourit sournoisement pendant que Val couvre sa bouche de la main pour masquer le rire nerveux qui s'est emparé d'elle après avoir entendu le prénom de prostituée choisi par Karen. "Bon, écoute, Verna, il faut qu'on parle business et de ce que toi et Abby pourriez faire pour moi."

"Tu sais, Abby était juste un peu inquiète de savoir si t'offrait un nouveau dentier" déclare Val d'un air ludique.

La B pouffe : "T'es une garce Verna." Karen ne lâche pas La B du regard tout en s'approchant doucement de la jeune femme qui est assise sur une chaise. Celle-ci feuillette un magazine. Karen s'approche prudemment d'elle tandis que Val et La B continuent leur discussion.

"Qu'est-ce que tu lis?" demande Karen.

"Entertainment Weekly, " répond-elle, sans lever le regard.

"Ah bon" Karen penche la tête afin d'attirer l'attention de la fille. "Je m'appelle Abby. Et toi?"

"Abby, c'est ça..." répond-elle d'une voix sarcastique. "Moi, on m'appelle Trixie."

Karen sourit "Enchantée, Trixie" dit-elle, la voix empreinte de chaleur et d'attention afin de mettre la fille à l'aise. "Ça ne me regarde peut-être pas, mais tu as l'air très jeune pour faire...ça."

Trixie daigne détacher les yeux du magazine et lance une regard glacial envers Karen dont les yeux expriment toujours la compassion.

"T'as raison" répond Trixie, essayant de faire plier le regard de Karen. "Ça ne te regarde pas du tout, ma chère. Mais ce qui compte quand t'es toute seule dans une ville comme celle-ci sans boulot, sans argent et sans personne pour t'aider, c'est de grandir vite."

Karen soupire profondément au moment où la fille secoue la tête d'un air condescendant et retourne à son magazine.

 

Cabinet Mackenzie & Associés :

Essayant de se concentrer sur la grosse pile de courrier que Peggy vient juste de lui apporter, Mack a l'esprit ailleurs. Depuis le retour de Janice de San Francisco, il est plus déterminé que jamais à découvrir la vérité concernant le coffre-fort. Cependant, Mack est également rongé par la culpabilité devant son impossibilité à expliquer la disparition de Meg pendant le tremblement de terre. Jusqu'à présent, toutes les pistes se sont révélées infructueuses et Mack est toujours aussi loin de comprendre où Meg a bien pu passer pendant le séisme. Karen avait prié Mack de ne pas consacrer tant de temps à enquêter sur cette disparition. Karen avait été tellement bouleversée par la mort d'Eric que Mack avait obéi à ses désirs. Toujours est-il que l'hypothèse de Karen tient la route : Meg avait sans doute été transportée par un inconnu et le choc provoqué chez Meg par le tremblement de terre étaient certainement à l'origine de ses souvenirs confus. Mais plus le temps passe, plus Mack est de moins en moins satisfait par cette solution. Quelque chose sonnait faux dans la disparition de Meg.

Mack appelle Peggy dans son bureau. "Est-ce que je dois vraiment lire tout ce paquet?" demande Mack d'un air désespéré, les yeux rivés sur la pile de courrier.

"Si vous n'avez pas envie de rester dans le métier, je ne crois pas Mack" répond Peggy d'un air railleur.

"Je vous paie pour vous occuper de tout ça, non?"

"Oui, mais pas assez, Mack" répond Peggy au quart de tour.

"Bon, vous prenez soin de tout ceci et vous aurez une augmentation" rétorque Mack en lui tendant la pile de courrier. Il se lève et prend sa veste.

"Et vous allez où comme ça?"

Les traits du visage de Mack se font sérieux et pensifs : "Je dois mettre au clair certaines choses."

 

Le Groupe Sumner :

En sortant de l'ascenseur à l'étage de l'équipe de direction, Gary ressent une atmosphère étrange et tendue : les employés courent çà et là comme s'ils étaient tous investis d'une mission impossible à réaliser. Et bien, c'est agréable de voir des gens aimer leur boulot à ce point, pense Gary, l'esprit sarcastique.

Gary regarde autour de lui et essaie de deviner où le bureau d'Abby peut bien se trouver lorsqu'il entend une voix familière l'apostropher... "Gary, c'est toi?" Il se retourne et, tout surpris, se retrouve face à Kate.

"Kate? C'est... Ça fait un bail."

"Oui, c'est vrai...mais ce n'était pas intentionnel, Gary. Tu sais à quel point tout est embrouillé depuis le tremblement de terre" répond Kate tout en pensant Mon Dieu, faites qu'il ne me demande pas de nouvelles de Mollie. Je ne suis pas prête à - - Ses pensées sont interrompues.

"Comment va Mollie? J'ai entendu certaines choses qui m'ont inquiété.."

Bon sang, pense Kate, pourquoi justement maintenant ..."Hum, Mollie est en pleine forme, Gary. En fait..." Je crois que je ferais mieux de lui dire avant que Brian ne revienne avec elle. "...elle est ici. Brian l'a emmenée avec lui pour lui montrer la vue de son nouveau bureau."

Un sentiment de tristesse recouvre le visage de Gary. "Oui, je suppose que Mollie adore Brian."

Un sentiment de culpabilité s'empare de Kate et la ronge de l'intérieur, elle qui avait promis d'inclure Gary dans la vie de Mollie alors qu'il n'en a rien été. "Gary, je..." Kate essaie une nouvelle fois de dissiper son malaise mais en vain : des rires l'interrompent alors que Brian et Mollie sortent des bureaux de l'aile arrière.

Mollie lâche immédiatement la main de Brian au moment où elle aperçoit Gary. La petite fille n'avait plus vu Gary depuis longtemps mais se souvient très bien de lui : "ONCLE GARY!"

Brian relève la tête, complètement pris au dépourvu, et a juste le temps de voir Mollie sauter dans les bras de Gary. Il adresse un regard torturé à sa femme.

Kate est mortifiée et s'adresse à sa petite fille : "Mollie, ne saute pas sur Oncle Gary comme ça, voyons. Il est ici pour le travail."

Gary, aux anges, réagit, "Non, non, non, ça va. Mollie et moi sommes des amis très spéciaux, n'est-ce pas Mollie?" Mollie acquiesce d'un 'oui'. "Salut Brian. Je vois que ta mère bouge beaucoup en ce moment, ça ne m'étonne pas. Alors, tu travailles ici maintenant, hein?"

Brian répond froidement. "Oui, et j'aime bien ça. Et pour te dire la vérité Gary, j'étais sur le point de profiter d'un trop court déjeuner avec ma femme et ma fille, donc... si tu n'y vois pas d'inconvénients..."

La réplique de Brian ramène rapidement Gary à la réalité. "Oh, non... pas du tout, Brian."

Kate reprend Mollie des bras de Gary. La petite commence à pleurer assez bruyamment et des larmes coulent sur ses joues. "Mollie, ma chérie, s'il te plaît. Brian n'a pas beaucoup de temps pour déjeuner avec nous et Oncle Gary a encore du travail à faire ici."

"Est-ce que Oncle Gary pourra venir jouer avec moi bientôt, maman?" demande Mollie.

En sachant pertinemment que Brian va désapprouver ce qu'elle est sur le point de dire, Kate répond : "Bien sûr qu'il peut, mon sucre. S'il le veut bien, évidemment." Kate se sent déchirée entre les sentiments de Brian et les intérêts de Mollie.

Brian soupire fortement et s'éloigne en disant "J'appelle l'ascenseur. Content de t'avoir revu, Gary."

"Allez, Mollie, il faut partir maintenant!" Kate accélère le pas et se dirige vers l'ascenseur mais Mollie continue ses questions et insiste pour savoir quand Oncle Gary viendra jouer avec elle. Kate le salue de loin "Au revoir, Gary."

Les portes de l'ascenseur se referment et Gary se retrouve de nouveau seul, toujours à la recherche du bureau d'Abby. Mon Dieu, pense-t-il alors qu'il remarque les grosses plaques nominatives d'Abby et de Jack avec leur fonction. Et bien, au moins je pourrais me consoler en pensant qu'Abby sera furieuse quand je vais lui annoncer la merveilleuse nouvelle...

Quelques minutes plus tard, dans le bureau d'Abby, celle-ci est assise et dévisage Gary, ne sachant pas quoi dire. "Est-ce que tu pourrais tout me réexpliquer, Gary? Je crois que je n'ai pas bien entendu."

Hé, hé, Gary jubile intérieurement. Je savais bien ça ne lui plairait pas! "Je disais qu'après maintes réflexions, j'ai décidé que mes actions dans les Pétroles Ewing profiteraient mieux à ma famille si je les confiais en toute sécurité à mes enfants. C'est pourquoi je cède la gestion de mes parts ainsi que tout pouvoir de décision sur celles-ci à Lucy."

"Gary! Tu rends la situation impossible pour moi! Tu sais quels sont les sentiments de Lucy à mon égard."

Gary sourit et répond d'un air suffisant. "Oui, je sais. Elle a les mêmes sentiments envers toi que la plupart des femmes, Abby."

D'accord, pense Abby, Je n'utilise pas la bonne tactique. Je devrais peut-être essayer de l'amadouer côté famille. Abby se met à battre les cils et lance à Gary sur un ton faussement affecté. "Tu sais Gary, je suis contente que ce pauvre Jack ne soit pas ici en ce moment pour t'entendre. Il est au cul-de-sac, en train de superviser les travaux de construction. Je crains que ta décision ne le déçoive terriblement."

"Ah oui, le chantier de construction" réplique Gary d'un air incrédule. "Est-ce qu'il s'assure que la tuyauterie est bien en or dans votre palais à la gloire du matérialisme et de la démesure ? Ou bien alors il est pleine discussion avec mon équipe, histoire de savoir combien ça va vous coûter de faire sauter ma nouvelle maison?"

Abby se lève de sa chaise et sa voix grimpe de quelques décibels. "N'essaie pas de noyer le poisson en nous attaquant ici, Gary! Tu es la seule famille qu'il reste à Jack! ...Et j'essayais de faire quelque chose de bien pour vous deux lorsque j'ai établi en gestion commune certaines parts de la Compagnie des Pétroles Ewing!"

Gary fait la moue et se lève pour quitter le bureau. "Ah oui, j'ai compris Abby.Tu es une disciple de Mère Teresa, c'est ça ? On connaît tous les deux la vraie raison qui t'as poussé à me donner ces parts des Pétroles Ewing. Tu te sentais coupable d'avoir anéanti tous les progrès que j'avais fait avec ma famille à Dallas en t'accaparant la compagnie dans mon dos!"

Les yeux bleu acier d'Abby se resserrent alors qu'elle ajoute "Ainsi donc, tu veux me donner une bonne petit leçon et mettre en péril toutes nos parts des Pétroles Ewing en les laissant entre les mains de ton amateur de fille?"

Gary ouvre la porte, prêt à s'en aller et se retourne pour dire "Je préfère perdre quelques millions à cause d'un amateur que de jouer à cette farce des valeurs familiales que tu as orchestrée. Tout ce que j'espère, c'est que Lucy ne doive pas endurer la moitié des sales coups que j'ai eu à subir avec toi." Avant même de laisser à Abby une chance de répondre, Gary referme la porte derrière lui.

Abby se précipite vers la porte afin de poursuivre sa discussion houleuse, prête à suivre Gary jusque dans la rue s'il le faut, lorsqu'elle est stoppée dans sa course par la sonnerie du téléphone. En soupirant, elle retourne vers son bureau et y répond. "OUI, qu'y a-t-il?"

"Un appel pour vous, Madame Ewing."

"Qui est-ce?!" demande Abby directement.

"C'est Mademoiselle Lucy Ewing, Madame... Elle appelle de Dallas."

Abby ferme nerveusement les yeux et essaie de reprendre son sang-froid. "Dites-lui que je la rappellerai." Je ne suis pas d'humeur à traiter avec cette petite Ewing gâtée et insipide! pense-t-elle en prenant une pile de documents qu'elle lance de rage à travers la pièce et qui finissent par atterrir un peu partout.

 

En ville — Chez La B

Karen essaie toujours d'entamer une conversation avec Trixie en choisissant chaque mot avec prudence lorsque la sonnerie d'un téléphone portable retentit et interrompt ses pensées. Karen se retourne rapidement pour s'assurer qu'il ne s'agit pas du portable de Val.

"La B à l'appareil" La B parle au téléphone qu'il vient de sortir de la poche de sa veste. "Hé, Ned comment ça va aujourd'hui mon grand ? Super! Ooooh, ouais. J'ai une nouvelle recrue qui va t'étonner. Ned, tu n'es qu'un obsédé! Ouais, je peux te l'envoyer maintenant. D'accord, mon gros, t'appelles quand tu veux, OK ?"

Karen et Val s'échangent des regards inquiets pendant que La B gribouille une adresse sur le bloc-notes de sa table de salon. Trixie délaisse la lecture de son magazine et d'un air las remarque que La B regarde dans sa direction.

"Trix, tu y vas poupée" lance-t-il en lui tendant le bout de papier qu'il a dans la main. Trixie se lève tranquillement de son siège.

"Tu peux peut-être m'envoyer à sa place, chéri" déclare soudain Val d'une voix ferme tandis que Karen lui adresse un regard plein de surprise et que Trixie exprime une certaine hésitation.

"Désolé, Verna mais Ned les aime toutes jeunes et innocentes. Il fantasme sur les petites écolières de collèges catholiques" répond La B avec un petit rire au moment où Trixie s'approche de lui et prend l'adresse inscrite sur le bout de papier. "Trixie sera parfaite, comme il les aime. Mais j'ai quelque chose de spécial en vue pour toi et Abby."

"Quoi?" demande Karen avec un soupçon d'inquiétude dans la voix, tout en regardant avec regret Trixie prendre son sac et s'en aller vers la porte.

"Ouais, un de mes clients réguliers a envie de s'amuser ce soir. Il aime les femmes expérimentées. Je crois que vous serez parfaites toutes les deux", explique La B sur te ton de la confidence.

"Pourquoi nous deux ?" interroge Karen.

"Verna, on dirait que ton amie s'imagine que ce sont SES affaires", La B exprime un air irrité.

"Oh non, chéri, c'est juste qu'Abby n'a pas autant d'expérience que toi dans ces choses-là. Donc, notre client de ce soir aime les parties à trois, c'est ça? C'est justement dans nos cordes, hein, Abby?"

"Hein? Oh... oui, bien sûr." Karen fixe Val du regard.

Monsieur La B sourit et écrit une adresse sur son bloc-notes. Il arrache la page et la tend à Val.

"Je savais que je pouvais compter sur toi, Verna" dit La B, toujours souriant, mais cette fois-ci en direction de Karen qui se force à lui répondre par un sourire nerveux.

"Evidemment que tu peux compter sur moi!" Val clame cette phrase en se levant. "Mais j'ai un service à te demander. Je vais travailler toute la journée, tu vois, et j'aurais espéré avoir un petit remontant."

"Ouais, chérie, je peux te remettre en forme" La B acquiesce de la tête et ouvre un petit tiroir sous la table du salon. Il en extrait deux pilules rouges et les donne à Val. Il regarde de nouveau Karen. "Et toi Abby ? Un petit fortifiant?"

"Non, merci" Karen répond sur un ton sévère et, ébahie, voit Val se diriger vers le bar et remplir un verre d'eau. Val approche la main de sa bouche et se met à boire à pleines gorgées.

"Bon, chérie, on ferait mieux d'y aller" Val prend Karen par le bras d'un air joyeux et les deux amies prennent la direction de la porte. "A plus tard!"

"A plus tard" répond La B au moment où la porte se referme. Il jette un regard vers Monica qui prend place dans le siège où était assises Val, près de La B.

"Tu leur fais confiance à ces deux-là?" demande Monica d'un air soupçonneux.

"Non" répond La B catégoriquement. "Surtout cette Abby". Je la sens mal. Pas de bonnes vibrations. Mais tu connais Alan. T'as déjà eu à faire à lui. Si elles ne se montrent pas ou essaient quoi que ce soit, je le saurais."

A l'extérieur, dans le couloir, Karen et Val attendent silencieusement l'ascenseur. Une fois à l'intérieur et que la porte est fermée, Karen se tourne immédiatement vers Val.

"Tu es devenue folle? Je peux pas croire que tu as pris de la drogue, sans parler du 'job'!" Karen prononce ces mots sur un ton horrifié.

"Je sais ce que je fais, Karen" Val parle avec assurance. Elle ouvre la paume de sa main et montre à Karen les deux pilules qu'elles n'a pas avalées. Elle les met dans son sac à main devant une Karen complètement décontenancée. "Je t'expliquerai tout quand on sera dans la voiture, en direction de l'hôtel... Abby! De tous les noms de la Terre, comment as-tu bien pu choisir CELUI-LA ?"

"Et bien, quand j'ai pensé à me prostituer pour de l'argent, c'est le premier prénom qui m'est venu à l'esprit."

"Oh, Karen MacKenzie, tu es terrible! Je savais bien qu'il y avait une raison au fait que tu sois ma meilleure amie!" s'exclame Val avec une petit rire. Deux secondes plus tard, elles éclatent toutes les deux en un rire hystérique.

La porte de l'ascenseur s'ouvre : elles arrivent au rez-de-chaussée et leurs éclats de rire s'arrêtent instantanément.

"Es-tu SURE de ce que tu fais?" demande Karen nerveusement.

 

Le Marriott Center City — Knots Landing :

En arrivant dans la suite de l'hôtel, tout juste de retour du Groupe Sumner, Gary est accueilli par la sonnerie du téléphone. Il se précipite vers l'appareil en pensant que Val est certainement à l'autre bout du fil. "Allo?"

"Gary? C'est toi frérot?" Gary reconnaît cette voix hélas trop familière.

Et bien, tu n'a pas perdu de temps, pense Gary. "Oui, JR. C'est moi. Qu'est-ce que tu veux?" Comme si je ne le savais pas, se dit-il.

"Ce que je veux? Je veux savoir ce qui t'as pris de donner à Lucy le contrôle de 7,5 % de ma compagnie, voilà ce que je veux!"

"Notre compagnie, JR. Et j'ai parfaitement le droit de le faire, légalement parlant." Gary ironise intérieurement : il va sans dire que c'était aussi l'occasion rêvée de vous mettre le bec dans l'eau à tous les deux, toi et Abby.

"C'est possible, petit frère, mais que tu en ai le droit ou pas, il va falloir que tu me trouves une solution! Je ne peux pas perdre mon temps tous les jours à faire un briefing à Miss Lucy sur mes moindres faits et gestes!"

Qu'est-ce qui ne va pas, grand frère? Tu as peur que Lucy puisse introduire une touche de bonne conscience dans tes affaires quotidiennes qui pourrait ruiner la plupart de tes contrats? "JR, Lucy n'est plus une enfant depuis très longtemps. Aujourd'hui, c'est une femme mure et elle mérite cette opportunité." Oui, et moi j'ai bien mérité le plaisir de te donner du fil à retordre pour une fois.

"Bien, pourquoi est-ce que tu ne l'envoies pas en Californie, histoire qu'elle détruise TA compagnie, Gary! Je te le dis, si papa était encore vivant pour voir ça, il..."

"Arrête-la, JR. Je ne veux plus entendre un mot de plus sur papa, ou bien sur mon passé ou sur quoi que ce soit d'autre! Tu ne tires plus les ficelles de ma vie, JR. Je suis en paix avec ma famille et avec la mémoire de papa et ce n'est certainement pas toi qui va tout remettre en cause." Enfin! pense Gary, je me suis finalement libéré des ombres de mon père et de JR, après toutes ces années! Grâce à Dieu, heureusement que maman a survécu à papa!

"Donc, je suppose que maintenant, c'est toi qui veut tout remettre en cause? Nom d'un chien, c'était déjà assez bête de ta part de laisser ta garce d'ex-femme mettre ses griffes sur les Pétroles Ewing, et maintenant ÇA! Et tu oses te prétendre un vrai Ewing!"

Voilà, ça y est, il l'a dit! "Encore un mot de la sorte, JR et je prends le premier avion pour Dallas pour te montrer quel genre d'Ewing que je suis! D'ici là, je te conseille d'installer un bon vieux tableau noir dans ta salle de conférence. Je crois que toi et Lucy allez avoir beaucoup, mais beaucoup d'heures de classe ensemble. Au revoir, JR."

Gary raccroche le téléphone avec un immense sentiment de satisfaction. "Hors de ma vie, JR!" s'exclame Gary en pensant : Bon sang, je n'avais plus éprouvé ce sentiment de bien-être depuis ce jour où j'avais annoncé à Abby que Karen serait notre associé à Point Lotus.

 

Quelques heures plus tard :

Mack est à la station-service à proximité du cul-de-sac où Meg et Betsy avaient demandé de l'aide le jour du tremblement de terre, précisément là où Meg avait disparu pendant quelques heures. Le gérant de la station est un homme ventru, plutôt âgé et qui éprouve un certain plaisir à mâcher du tabac. Après s'être retourné pour cracher, l'homme s'explique. "Bien sûr que je me souviens de cette journée. Très mauvaise journée. Mais bon, j'ai eu de la chance. J'veux dire que mon meilleur mécano était ici en train de travailler, tout seul au boulot, puisque moi j'étais pas là. C'était Thanksgiving. Quand ça a commencé à trembler, il s'est sauvé. Il a lâché la station et il a laissé le tiroir caisse sans aucune surveillance. Et vous savez quoi, M'sieur? On a rien volé, pas un seul penny. A Los Angeles, vous pouvez croire ça?"

"C'est incroyable" rétorque Mack.

"J'vous le dis moi, c'était mon jour de chance."

"Dites, vous pouvez peut-être m'aider. Pour ma famille, ca n'a pas été un jour de chance. Nous avons perdu un fils et ma fille a disparu pendant quelques heures ce jour-là. Et encore aujourd'hui, après des mois, nous ne savons toujours pas où elle a bien pu disparaître."

"C'est affreux" dit l'homme d'une voix compatissante.

"Oui. Mais c'est de votre station-service qu'elle a disparu."

"Dites-là, attendez une minute, Monsieur, vous n'allez pas quand même pas insinuer que..."

"Non, non, non" Mack interrompt son interlocuteur. "En fait, j'ai déjà parlé à votre mécanicien il y a de cela quelques mois. Je ne crois pas que vous ou lui ayez quelque chose à voir dans cette disparition..."

"Ah bien, je préfère ça..."

"Mais je crois vraiment que vous pouvez m'aider." En montrant du doigt l'auvent protecteur au-dessus de la première série de pompes, Mack demande au gérant de la station "Vous aviez ces caméras le jour du tremblement de terre?"

Le vieil homme se met à rire. "Bien sûr qu'on les avait. C'est pour ça que je sais que c'était un jour de chance. Y' a eu des tas de voitures qui sont passées faire le plein pendant que Reggie mon mécano n'était pas là. Je le sais, j'ai vu la cassette."

"La cassette ?" demande Mack.

"Oui, la cassette. Depuis les émeutes de 1992, on a installé des caméras qui filment tout le périmètre autour de la station. On a des caméras sur chaque auvent et à l'intérieur du magasin. Evidemment, s'il se passe rien de spécial - et c'est comme ça la plupart du temps, Dieu merci - on enregistre toujours sur les mêmes bandes, jour après jour.

Le visage de Mack s'assombrit. "Et les cassettes du jour de Thanksgiving?"

"Seigneur, on a eu tellement de chance ce jour-là que je les ai gardées! Elles sont dans la réserve. En fait, j'ai gardé les enregistrements de l'heure qui précède et celle qui suit le tremblement de terre."

Quelle chance, pense Mack. Il demande aussitôt à son interlocuteur : "Je vous en prie, s'il vous plaît, laissez-moi visionner ces cassettes. Je vous les rapporte dès que je les ai vues, je vous le jure. Mais je dois savoir s'il y a quelque chose sur ces bandes qui pourra m'aider à comprendre ce qui est arrivé à ma fille."

"Monsieur, je suis père de quatre enfants et j'ai sept petits-enfants. Si quelque chose comme ça était arrivé à l'un d'entre eux, je crois que je serais aussi déterminé que vous. Attendez un instant, je vais les chercher."

 

Des heures plus tard :

A son cabinet, Mack est dans la salle de conférence avec Janice en train de visionner la troisième des six cassettes vidéo que le gérant de la station-service lui a prêtées. Un sentiment de malaise s'empare de Mack et de Janice lorsque l'image à l'écran commence à trembler, indiquant par là le début du tremblement de terre. Mack appuie sur la touche avance rapide et le film s'accélère de quelques minutes. De nouveau en mode lecture, ils voient ce qui est indubitablement deux jeunes filles courant vers la porte d'entrée de la station-service. Seule une des deux filles pénètre dans le magasin de la station, que Mack et Janice identifient clairement comme Betsy. D'ailleurs, la deuxième cassette qu'ils avaient visionnée était celle de l'intérieur de la station et il était déjà clair que seule Betsy y était entré, recherchant en vain quelqu'un qui puisse les aider avant de ressortir.

A ce moment précis, Mack et Janice entendent le crissement des freins d'un véhicule. Meg, restée seule à l'extérieur, se retourne en direction de la voiture qui s'arrête. Pour la première fois, Mack peut voir distinctement le visage de Meg qui, à cet instant, est dans l'angle de la caméra. Elle marche vers la voiture, faisant toujours face à la caméra, jusqu'à ce qu'elle finisse par sortir du champ. On entend alors la porte du véhicule claquer et la voiture redémarrer. Mack a le cœur qui bat la chamade, quelques larmes coulent sur ses joues.

"Mack?" Janice l'interpelle, en mettant la main sur son épaule.

"C'est... C'est dur d'avoir à regarder ça. Ça va, je vais bien."

Janice éjecte la cassette du magnétoscope. "Quelle est la cassette de la caméra Nord ?" demande-t-elle.

Mack lui tend une autre cassette. "C'est celle-ci. Regarde, il y a une étiquette avec un 'N'."

Janice introduit la cassette vidéo dans le magnétoscope et fait avancer rapidement la bande d'environ une heure. Elle remet le film en mode lecture, mais l'image tremble de toute part. "Encore le tremblement de terre", soupire-t-elle.

Continuant de visionner l'enregistrement, ils finissent par apercevoir une voiture bleue s'insérer dans le champ de la caméra. "Je n'arrive pas à lire le numéro d'immatriculation mais c'est une plaque californienne, Mack." La voiture est à peine depuis quelques secondes dans le champ de la caméra quand, tout à coup, la vue du véhicule échappe à Mack et Janice : l'image chute et se braque sur une des pompes à essence.

"Bon Dieu!" explose Mack. "Les secousses ont fait vibrer les structures d'attache de la caméra!" Dépourvus d'image, Mack et Janice disposent encore du son et ils entendent le même bruit de portière et les mêmes crissements entendus auparavant. La voiture rédemarre et s'éloigne. "Noooon!!!" s'écrie Mack alors que l'image... Disparaît... Fin de l'Episode 8.

 

Rejoignez-nous maintenant dans la Salle de Conférence du Groupe Sumner pour nous donner vos impressions sur cet épisode!

 

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TOUT LE CONTENU DE CETTE HISTOIRE POUR KNOTS LANDING REBORN / COTE OUEST, LE RETOUR ® DE JACK A. EDGAR AND ET DE L'EQUIPE DE SCENARISTES DE KNOTS LANDING REBORN.

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