The Queen of Denial
Traduction par William Vilmer et mise en page par Yannick Cordonnier Hernois.

 

Le jour suivant - L'étage de direction du Groupe Sumner :

"Quelle catastrophe!" s'exclame Abby à la vue des ruines du bureau. Les débris sont partout et le vent fouette les toiles en plastique qui ont été disposées à la hâte afin de remplacer les vitres détruites pendant l'explosion. Des ouvriers s'affairent à déblayer les décombres dans un bruit percutant.

Le chef de chantier s'avance vers la toujours aussi gracieuse Madame Ewing dont les années n'entame pas la beauté. Il tient un casque dans ses mains. "Madame Ewing? Il faut que vous mettiez ceci lorsque vous êtes dans la zone de construction." Abby fronce les sourcils mais obéit. Elle suit le contremaître qui lui décrit en détails les dégâts survenus à l'étage de direction. Les bureaux de Bob Phillips et de Tim Murphy sont les moins endommagés puisqu'ils étaient les plus éloignés du lieu de la déflagration. Ils ne sont toutefois plus fonctionnels. La totalité des autres bureaux sont complètement détruits. L'explosion a également détruit le générateur central ainsi que l'antenne satellite, tous deux situés sur le toit.

"Nous travaillons avec Monsieur Tubor afin que les réseaux informatiques et satellitaires soient à nouveau opérationnels aussi vite que possible," explique le contremaître.

"Bien. Il faut absolument que mes associés financiers restent au courant des échanges boursiers mondiaux afin que nous puissions programmer les plans d'investissements de nos clients. Et maintenant, j'aimerais voir l'emplacement exact de l'explosion."

"Il s'agit du bureau de Monsieur Sumner. Suivez-moi et soyez prudente, Madame."

Abby et le contremaître entrent dans ce qui était encore, il y a peu, le bureau de Greg Sumner.

"Bonjour Abby! J'aimerais t'offrir une chaise mais mon bureau est un peu en désordre en ce moment!"

"Greg! Qu'est-ce que tu fais ici? Tu ne devrais pas être à l'hôpital?" Abby s'approche de lui. Greg étudie une série de plans en compagnie de Mort et d'un troisième homme, tous coiffés d'un casque.

"Non, j'en avais assez. Ils m'ont fait sortir ce matin. Mes jambes me font mal mais une kinésithérapeute va venir au ranch quatre fois par semaine. Une belle blonde mais... elle mariée. Enfin, toi, ça ne t'avait pas gênée, n'est-ce pas?"

"Et une tentative d'assassinat sur ta personne ne semble pas te gêner non plus," rétorque Abby. "Ta présence ici nous met tous en danger."

"Allons, tu t'accommodes de tous les dangers. En plus, nous avons renforcé la sécurité."

"Oui. Les agents de sécurité se font un plaisir de fouiller en détails les employées!" Abby se retourne vers Mort qui a un sourire aux lèvres. "Et vous, n'y pensez pas une seule seconde!" Greg, tu as pensé aux répercussions que cette affaire pourrait avoir sur nos clients? Il faut que tu fasses profil bas, aussi bien pour ta propre sécurité que pour celle du Groupe Sumner, avant que toi et moi perdions nos fortunes respectives. L'équipe de gestionnaires peut très bien s'occuper de nos affaires en cours jusqu'à ce qu'on mette la main sur le criminel qui a essayé de te tuer."

Mort regarde Greg avec impatience. Sumner sourit à Abby. "Je crains que ta baignade improvisée dans la piscine de Southfork le week-end dernier ne t'ait complètement noyé les neurones. Je ne vais pas me cacher. C'est ce que veut exactement ce terroriste, après que sa tentative pour me réduire en miettes a échoué. C'est tout vu! Je ne vais pas faire de courbettes à un pyromane. Le FBI travaille en collaboration avec mes enquêteurs afin d'attraper ce fou furieux. Et j'aimerais savoir comment le coffre de ma soeur s'est retrouvé au milieu de cette affaire et pourquoi tout le monde courait derrière lui."

"Il semble que Gary soit le plus acharné d'entre tous," répond rapidement Abby.

"Est-il possible que ma soeur ait eu des petits secrets avec ton golden boy d'ex-mari? Si ma mémoire est bonne, il sait se servir de bâtons de dynamite. Enfin, nous aurons bientôt le fin mot de l'histoire. Les enquêteurs disposent de tous les documents provenant du coffre." Il regarde Abby dans les yeux. Elle parvient à masquer son malaise.

La sonnerie d'un téléphone portable retentit. Mort décroche et le tend ensuite à Greg. "C'est DeEtta, Monsieur."

Greg écoute son assistante et ordonne ensuite, "Préparez la voiture. Je pars tout de suite." Il rend le téléphone à Mort et revient à Abby. "Blondie, voici notre architecte, Dean Harris. Je te propose de discuter avec lui de ton nouveau bureau. J'espère que sa conception ne sera pas aussi démesurée que ton palace au cul-de-sac. A moins que l'on mette Mort aux toilettes. Morstky, voyons, ne paniquez pas! Après toutes ses années, vous ne savez toujours pas quand je plaisante? C'était une blague. Riez Mort!"

"Très drôle, Monsieur!" répond Mort à l'aide d'un faux rire.

"Où vas-tu comme ça maintenant?" demande Abby, assez frustrée.

"L'hôpital vient de m'appeler. Annie est sortie du coma. Et pour la première fois de ma vie, je suis impatient de savoir ce qu'elle a à me dire."

Greg se dirige rapidement vers les escaliers. Les autres le regardent s'en aller.

"Monsieur Sumner. Rien ne l'abat jamais. Il est comme le lapin des piles Energizer. Il ne s'arrête jamais," dit Mort d'une voix monocorde.

"C'est un homme impressionnant," s'exclame l'architecte avec admiration. "Comme un pharaon de l'Egypte ancienne."

"Avant que la peste ne s'abatte," ajoute Abby.

 

Sur une quatre voies à Los Angeles :

Paige maudit ce trafic matinal. Elle sait que son patron ne va pas l'accueillir avec douceur après cette absence de plusieurs jours. Elle ne veut surtout pas intensifier ses doléances avec un retard le jour de son retour. Elle profite de ce trajet pour préparer mentalement ses explications afin de ne pas bégayer une fois en face de Monsieur Perry. La simple idée d'être impressionnée par l'autorité de son patron la révulse. Elle est bien déterminée à cacher ses émotions.

En entrant dans les bureaux, un sentiment d'effroi s'empare d'elle en pensant à la longue journée de travail insignifiant qui l'attend : classement et recherches. Que ne donnerait-elle pas pour retrouver ses fonctions dans l'univers des puissantes compagnies! Elle sait bien que chaque jour qui passe l'éloigne toujours plus de cette époque révolue.

"Et bien, qui voilà! La Belle au bois dormant !" s'exclame Monsieur Perry d'une voix sarcastique.

"Bonjour Monsieur Perry," répond Paige. Mon Dieu, je parle comme Mort. Il est vraiment temps que j'arrête ce boulot!

"Vous avez encore trop dormi ce matin? Ou bien vous faut-il énormément de temps pour coiffer le moindre cheveu blond de votre jolie tête?" continue-t-il d'un air condescendant.

"La circulation sur le périphérique est affreuse," rétorque Paige. Elle se mord la langue.

"C'est donc le trafic qui vous a empêchée de venir travailler pendant trois jours?" Son sourire est carrément sadique.

"Oh, non! Vous n'avez pas reçu mon message? J'ai assisté à des funérailles. Un ami très proche est mort," dit-elle. Elle utilise tout son sang-froid afin que le ton de sa voix reste des plus polis.

"Ecoutez, ma chérie, la coutume dans le monde du travail lorsqu'un événement de ce genre survient, c'est d'enfiler une jolie robe noire, de monter dans sa voiture et venir travailler. Cette société n'accepte l'excuse des funérailles uniquement s'il s'agit d'un membre de la famille proche. Et encore, avec certificat de décès à l'appui."

"Je suis désolée pour ce malentendu," répond Paige aussitôt. Elle espère que l'incident trouve son terme avec cette dernière réplique.

"Et où est donc passé le fantomatique Monsieur Fairgate? Il est aussi en deuil?" lance Perry d'un air railleur.

"Non? Il a dû quitter la ville pour une urgence familiale." Paige éprouve de plus en plus de difficultés à se contrôler.

"Et bien, figurez-vous qu'à cause de vos tragédies familiales, nous avons perdu énormément d'heures de travail. Nous ne pouvons plus tolérer d'employés instables au sein de notre personnel. Tous mes autres collaborateurs sont présents jour après jour et ils laissent leurs problèmes personnels chez eux."

"Ça n'arrivera plus, Monsieur Perry," s'excuse Paige.

"Vous avez raison, ça n'arrivera plus. Vous disposez d'une heure pour vider votre bureau, et si vous estimez que Monsieur Fairgate a des effets personnels ici, vous feriez bien de les récupérer aussi. Dans une heure, ce bureau sera occupé par d'autres membres du personnel. Bonne chance, Mademoiselle Matheson," termine Perry froidement.

L'idée d'être au chômage effraie tout à coup Paige. Elle pense également à Michael. "Attendez, Monsieur Perry! S'il vous plaît. Si vous pouviez..."

"Le temps presse, Mademoiselle Matheson," dit-il en indiquant sa montre. C'est comique, pense-t-il. J'ai finalement poussé Matheson dans ses derniers retranchements. Elle est désespérée et prête à s'effondrer. Je pourrais peut-être profiter de la situation pour l'amener dans mon lit.

Paige inspire profondément et s'apprête à implorer son patron afin qu'il revienne sur sa décision. Mais tout à coup, elle change de registre. "Monsieur Perry, vous pouvez garder votre entreprise à millions et vous étouffer avec elle. Michael et moi sommes trop qualifiés pour recevoir des ordres d'un homme qui n'est même pas foutu d'accorder sa cravate à son costume. Les individus de votre espèce ont bien évidemment des... déficiences dans d'autres domaines!" Elle regarde avec dédain son entrejambe.

"De plus, Monsieur Perry, vos conversations sont non seulement affligeantes mais votre haleine les rend carrément insupportables. Avec tout votre argent, vous pourriez pourtant investir dans un tube de dentifrice ou des bonbons à la menthe! Oh, et ne vous inquiétez pas pour moi. Je n'ai pas besoin de vos références," lance-t-elle avec sourire.

Son patron reste sans voix. Paige lui fait face avant de sortir précipitamment. Perry la regarde s'en aller. Ses pensées se bousculent et une panique soudaine s'empare de lui. Je ne voulais pas vraiment me débarrasser d'elle. Oh, Mon Dieu... Sumner va m'enterrer pour ça. Il est temps que je prenne ces vacances à Aruba.

A l'extérieur, Paige ne se départit pas de son sourire de satisfaction. Je suis libre! pense-t-elle en rejoignant sa voiture. Elle apprécie les rayons du soleil qui lui réchauffent le visage. Comme il est agréable de ne pas s'enfermer dans un bureau par une aussi belle journée! Elle essaie de ne pas penser au fait qu'elle est de nouveau sans emploi. Ce qui l'enchante, c'est qu'elle ne devra plus supporter cet hypocrite de Perry... Plus jamais.

Ses pensées vont aussi à Michael. J'espère qu'il va bien et qu'il va retrouver Holly très vite. Et j'espère qu'il ne m'en voudra pas pour ce licenciement. Il était trop qualifié pour ce poste de toute façon.

Dans sa voiture qui l'emmène chez elle, Paige se rend compte qu'elle sourit pour la première fois depuis des lustres.

 

Le Groupe Sumner - L'étage réservé aux associés :

Karen sort de l'ascenseur et pénètre dans un chaos indescriptible. Les téléphones retentissent de tout côté et les employés courent de droite à gauche. Des bruits assourdissants proviennent du plafond puisque à l'étage supérieur, les travaux de restauration se poursuivent. La réceptionniste lui indique le bureau provisoire de Jack Ewing. Karen ajuste la veste de son tailleur et, serviette à la main, se dirige vers un bureau situé à l'arrière de l'étage. Elle passe devant une série de petits bureaux. Dans le dernier, une jolie brune parle au téléphone et se confond en excuses.

"J'informerai Madame Ewing de vos inquiétudes, Monsieur Stanfield. Je puis vous assurer qu'elle reprendra contact avec vous très rapidement." Jill raccroche le cornet et lève les yeux vers Karen, d'un air interrogatif.

"Je suis Karen Mackenzie. J'ai rendez-vous avec Jack Ewing."

Jill regarde Karen avec surprise. "Vous avez dit JACK Ewing?" A ce moment précis, Jack apparaît.

"Bonjour Karen!" Merci d'être venue aujourd'hui. Voici Tim Murphy, le chef de notre département juridique. Jill, où puis-je organiser cette réunion?"

"Une réunion?"

"Oui! Vous savez... une discussion qui implique plusieurs personnes sur un sujet précis."

"Habituellement, on m'en informe à l'avance et je prends les dispositions nécessaires. Etant donné que c'est la première fois que vous organisez une réunion..." Jill se lève et lance un clin d'oeil à Jack. "Je crois que le bureau temporaire fera l'affaire, Monsieur Ewing." ">Elle conduit Jack, Tim et Karen dans le bureau qu'Abby utilise depuis quelques jours. C'est une pièce exiguë et bien loin de la suite qu'occupent les Ewing à l'étage de direction. Mais elle a le mérite d'être fonctionnelle et assez grande pour contenir une table de conférence. Karen, Tim et Jack prennent place autour de la table.

"Vous désirez quelque chose en particulier?" demande Jill. Karen et Tim répondent par la négative. Jack répond alors "Non, merci." La secrétaire sort rapidement et la réunion commence.

"Vous m'avez dit avoir quelques questions au sujet de votre contrat de consultante?" demande Jack à l'attention de Karen.

"Je l'ai lu," répond-elle, "et j'ai quelques remarques à formuler. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, Monsieur Murphy..."

"Je me souviens de vous, Madame Mackenzie." L'avocat grisonnant sourit. "Ça fait quelques années qu'on ne vous avait plus vue en nos bureaux. Je suis ravi que vous soyiez à nouveau associée au Groupe Sumner. Comment va Meg?"

"Bien, merci," répond rapidement Karen avant de changer de sujet. Elle ne veut pas s'éterniser sur cette courte période au début des années '90 pendant laquelle Greg Sumner s'était retiré du contrôle de la société et avait cédé un tiers de celle-ci à Meg. Karen et Mack avaient dû alors s'occuper des intérêts de leur fille. Karen n'avait pas trouvé cette expérience très agréable. Elle fut même soulagée lorsque Mack avait cédé à Paige le contrôle des parts de Meg. Karen ouvre le dossier qui est en face d'elle sur la table. "A la page 3, il est indiqué..."

Dix minutes plus tard, Jill se lève de son poste en voyant Abby arriver. "Monsieur Ewing tient une réunion en ce moment," fait-elle savoir à l'autre patron.

"JACK tient une réunion? Et avec qui?"

"Karen Mackenzie et Monsieur Murphy."

Abby fronce des sourcils. "Cet arrangement provisoire ne va pas fonctionner. Appelez Mort et dites-lui que je dois lui parler immédiatement."

"Oui, Madame Ewing. Et Monsieur Stanfield a appelé il y a quinze minutes."

"Laissez-moi deviner. Ennuyé par cette explosion?" Abby soupire au moment où Jill confirme par un hochement de la tête. "Les réseaux informatiques ont-ils été restaurés?"

"Monsieur Tubor espère qu'ils seront opérationnels avant demain soir."

"Je ne peux pas gérer nos affaires dans ces conditions! Jill, trouvez Mort immédiatement et ensuite, allez chercher le dossier des Textiles Stanfield dans les archives centrales. J'ai des coups de fil à passer sur votre téléphone."

Jill sort au galop. Abby se dirige vers son bureau qui est fermé. Elle entend à peine la voix de son mari.

"Alors, tout est en ordre maintenant, Tim?" demande Jack au vieil avocat.

"Absolument. Madame Mackenzie, attendez ici, je vais faire une copie du contrat de consultante que vous venez de signer." Tim Murphy se lève et ouvre la porte du bureau. Abby est assise dans le bureau de Jill, le téléphone à l'oreille. Tim passe devant elle et Abby le regarde d'éloigner. Elle raccroche le téléphone et se lève, une fois l'avocat hors de son champ de vision. Elle s'approche de la porte du bureau, maintenant ouverte.

"Je voudrais mettre une chose au point," dit Karen. "Je vais attirer votre attention sur des tas de problèmes liés à l'environnement. Certains seront en contradiction avec les intérêts financiers des clients du Groupe Sumner."

"C'est parfait!" répond Jack. "Réconcilier les deux est justement mon rôle dans cette boîte."

"Et... une fois que le Groupe Sumner aura retrouvé toutes ses capacités," continue Karen, "Je vais vous inciter à procéder à un assainissement complet de Point Lotus." A l'extérieur du bureau, Abby fait la grimace.

"Ce n'est pas un problème," rétorque Jack d'un ton léger. "Dès que les séquelles de l'explosion auront disparu et que les travaux de reconstruction seront terminés, nous nous y attaquerons. Le Groupe en retirera une bonne publicité." Abby lève les yeux au ciel et secoue la tête. Ses grimaces s'intensifient. Elle aperçoit Tim Murphy et retourne vite dans sa chaise.

"J'ai besoin du bureau, Tim," s'exclame-t-elle à l'attention de l'avocat. "Vous avez bientôt fini?"

Après avoir entendu la voix d'Abby, Jack et Karen sortent du bureau.

"Voici la copie de votre contrat, Madame Mackenzie." Tim tend le dossier à Karen. "Nous attendons les bénéfices de votre savoir. Mort reprendra contact avec vous dès que les bureaux seront plus fonctionnels." Mort apparaît avec Jill. Tim prend congé du petit groupe et se retire.

"Ça ne presse pas, vous savez, Mort," répond Karen. "Je dois vous avouer, je suis nerveuse de revenir dans ces bâtiments aussi tôt après l'explosion. Je pourrais travailler chez moi pendant quelques semaines."

"Quelle bonne idée, Karen," réplique Abby d'un ton doucement moqueur. "Tu n'as jamais su être au bureau à 9 heures précises."

"C'est parce que je pouvais compter sur mon assistante, c'est-à-dire toi, pour veiller au fort." Karen sourit d'un air triomphant en faisant allusion à la brève participation d'Abby aux Entreprises Gary Ewing deux ans auparavant.

"Je parlais de Point Lotus," claque Abby.

"C'est drôle, nous aussi," Karen regarde Jack avec un sourire radieux. "Je vous tiens au courant Jack. Au revoir." Karen se dirige vers les ascenseurs.

Abby se retourne vers Mort, les yeux en feu. "Vous appelez ça réorganiser un bureau? Pas de courrier électronique disponible, pas de télécopieurs. Je suis confinée dans ce CAGIBI à discuter avec nos plus gros clients et je n'ai même pas un ordinateur portable! Vous êtes le directeur des opérations techniques. Faut-il que j'aille moi-même au Département technique pour restaurer les connexions de nos réseaux?"

"Ils font du mieux qu'ils peuvent," répond Mort, d'un air penaud. "Mais, j'ai trouvé un autre bureau pour vous et Jack. Venez avec moi, je crois que vous serez ravie."

Abby s'éloigne avec Mort. "Abby était vraiment une assistante?" demande Jill à Jack avec surprise.

"Vous voyez le chemin parcouru quand on travaille dur et qu'on conserve une attitude positive." Il sourit et retourne dans son bureau.

Et Maintenant...

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