On a Dime, Part 2
Traduction par Jean-Louis et William Vilmer et mise en page par Yannick Cordonnier Hernois.

 

La résidence Cunningham :

Kate est livide et se retrouve propulsée en avant. Brian se précipite et la serre contre lui. “Tout va bien ma chérie. Je suis là,” dit-il avec tendresse. La secousse prend fin aussi vite qu'elle a commencé.

“Une contre-secousse,” dit Gary calmement dans la pièce du dessous. “Ça arrive fréquemment deux ans après un gros tremblement de terre.” Il soupire. “Je devine que nous sommes tous à bout avec tout ce qui s'est passé récemment. On est tous sur la corde raide” Abby lève la tête, croisant le regard de Gary. Elle est toujours dans ses bras et ses yeux se ferment. Gary défait rapidement son étreinte.

Kate s'agrippe à Brian, en fermant les yeux au maximum. “Je ne laisserai plus rien t'arriver,”, murmure Brian. “Plus d'explosions. Nous sommes en sécurité dans cette maison, ensemble.”

“Maman!” une voix retentit, alors que des pleurs se font entendre.

Gary se retourne brusquement quand il entend que les pleurs proviennent des escaliers. Abby arrive précipitamment sur la première marche des escaliers et freine Gary dans sa course.

“N'y songe même pas!” dit-elle brusquement.

Gary entend une porte s'ouvrir en haut des escaliers et quelqu'un courir.

“Maman! Maman!”

“Je suis là. Tout va bien. Tout va bien.”

Les cris et les pleurs continuent de plus belle. “Est-ce que c'est Mollie qui est en train de pleurer?”, demande Gary avec inquiétude.

“Tu trouves vraiment que ça ressemble aux cris d'une enfant de cinq ans, Gary? C'est Brandon. Est-ce que tout va bien là-haut?” crie Abby.

D'autres portes s'ouvrent, et l'on peut entendre Brian dire, “C'est mon fils. Ça va.” Les pleurs s'arrêtent.

“Mais que diable était-ce?”, demande Olivia en sortant de la salle de bains.

“Ce n'était rien, frangine , juste une secousse. Tu aurais du être la pour le tremblement de terre! Ça valait le déplacement!"

“Brian, arrête ça; tu fais peur à Mollie,”, avertit Kate. “Regarde, chérie, Maman et Papa sont là. Tout va bien.”

“Papa!” crie Mollie, et l'on peut entendre le bruit de ses petits pieds se précipitant vers lui.

Abby observe la souffrance de Gary alors qu'il entend Mollie courir vers Brian. Elle est désolée pour lui l'espace d'un instant, puis son ressentiment réapparaît. Comment oses-tu laisser mon fils élever ta fille … ton erreur? Et me cacher une telle chose?

“Abby? Est-ce que ça va?” Jack entre en courant dans le salon, enveloppé dans une serviette et s'égouttant. “Gary! Qu'est ce que tu fais-“

“Je vais bien, Jack,”, répond Abby. “Tout le monde va bien. Mets en route le Jacuzzi. Je te rejoins.” Elle regarde son ex-mari et soupire. “Rentre chez toi, Gary. Je suis sûre que ta famille doit être perturbée par ce qui vient d'arriver. Nous reparlerons du projet de logement pour les gens défavorisés demain.”

Gary s'apprête à partir, s'arrête un instant devant la porte d'entrée, et regarde en direction des escaliers encore une fois. Abby lui ferme la porte au nez.

Dix minutes plus tard, dans le Jacuzzi, Abby s'installe confortablement pendant que Jack lui sert en verre de vin. Elle boit à petites gorgées et se laisse aller. Elle pose sa tête sur les épaules musclées de son époux.

“Quelle journée,” soupire-t-elle. “Ah! ça fait du bien!”

“Je parie que je peux te faire sentir encore mieux,” murmure Jack. Il lui mordille le cou et les oreilles.

Abby gémit doucement tandis que les baisers de Jack deviennent de plus en plus langoureux. Elle se détend de plus en plus, puis se redresse soudainement. “Les enfants, Jack! Je ne veux pas qu'ils nous voient.”

“Les lumières sont éteintes, Abby, et tout le monde est couché.” Il commence à lui enlever son bikini, la prend dans ses bras et l'embrasse rapidement. “Ne t'inquiète pas. C'est comme au golf. On va jouer les neuf premiers parcours ici. Et on terminera dans le mille en haut.”

“Mmmmm,” ronronne Abby.

“Stanfield semble aimer le coton coloré naturellement. C'était une bonne chose que Karen ait repris ces vêtements.”

Abby fronce les sourcils. “Karen. Cette bonne vieille militante de Karen.”

Jack l'embrasse dans le cou. “Elle parvient toujours à ses fins; je suis impatient de la voir avec le sénateur.”

“Mmmm,” répond Abby avec sarcasme.

Jack murmure à son oreille, “Hé! Tu n'as pas de souci à te faire au sujet de Point Lotus, d'accord? Ce que j'essaye de te dire, c'est que Karen est justement sur le point-“

“Karen,” termine Abby. Elle se tourne vers lui et l'embrasse passionnément. “Je n'avais pas pensé à Point Lotus durant toutes ces années,” murmure-t-elle. “Mais tu sais à quoi je suis en train de penser en ce moment même? Je Pense qu'il est temps de se sécher, cow-boy. Nous en sommes presque au 18ème parcours.”

En un instant, le Nouveau Visage du Groupe Sumner Group est debout et tout en se séchant lance à sa femme cet incroyable regard...

 

 

Le lendemain, dans la nouvelle maison de Paige :

“Kate!”, dit Paige avec surprise alors qu'elle ouvre la porte et aperçoit son amie.

“Bonjour,”, dit Kate. Elle remarque que Paige est déjà vêtue d'un tailleur classique et fonctionnel. “Je suis désolée, tu étais prête à partir?”

“Tout juste, mais j'ai encore quelques minutes devant moi,”, répond Paige, jetant un coup d'œil à sa montre. “Je ne suis pas si pressée de me faire refouler à l'issue de cet entretien d'embauche.”

“Olivia m'a dit que tu étais venue hier soir?”, demande Kate.

“Oui. J'étais juste à la recherche d'une oreille attentive à mes petits problèmes de recherche d'emploi et je suis tombée sur ELLE. Euh ...comment réussis-tu à vivre avec Abby ET sa maudite progéniture?”

“Oh, elle n'est pas si désagréable,”, répond Kate avec un sourire jusqu'aux oreilles. Paige lui lance un regard méprisant alors Kate reconsidère sa réponse. “Qu'est-ce que je disais? C'est une garce, ennuyeuse, et je serais heureuse de la voir quitter ma maison."

“Maintenant c'est plus que ça!” Paige rit, alors qu'elle se dirige vers sa voiture. “Tu as ressenti les secousses la nuit dernière?”

“Oui, le journal de ce matin dit que c'était une contre-secousse. Une sorte de réplique relativement faible qui se produit souvent dans les mois qui suivent un gros tremblement de terre mais c'était tout de même effrayant. Tu as eu peur?”, demande Kate.

“Un peu,”, admet Paige. “C'est déjà un miracle que j'ai survécu au tremblement de terre de Thanksgiving, l'année dernière. Je ne crois pas être capable de supporter un autre tremblement de terre.”

“je sais ce que tu veux dire,” répond Kate. Toutes deux observent Abby et Olivia sortir de la maison. Elles sont toutes deux vêtues de tailleurs mini-jupe hors de prix. Chacune des deux porte un attaché-case et marchent tranquillement vers leurs voitures respectives dans lesquelles elles montent en même temps et ferment les portières.

“De quoi se refroidir l'âme,” remarque Paige alors que Kate rit. “C'est comme des clones ou quelque chose du même genre.”

“Oui, espérons que ça ne m'arrivera pas,” commente Kate alors qu'elles regardent leurs voitures partir. “Brian me répète sans cesse qu'Olivia a passé la majeure partie de sa vie à vouloir se démarquer d'Abby et maintenant elle fait des efforts considérables pour lui ressembler. J'espère pouvoir rester en dehors de ça.”

“Ne perds pas ton temps. La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre, et cet arbre là est pourri,”, explique Paige alors que Brian sort à son tour de la maison. “Mais Une des pommes sort du lot."

“Au revoir, chéri!”, dit Kate à Brian. Il regarde dans sa direction, lui fait un signe de la tête et monte dans sa voiture.

“Je me trompe ou bien quelque chose ne va pas?” demande Paige.

“Oui, ce désordre total entre Gary et Mollie, c'en est trop pour Brian. Il ne supporte même pas que Gary pose les yeux sur Mollie. Je ne sais pas quoi faire,” Kate soupire.

“Gary est un chic type. Tu le sais et Brian le sait aussi. Quand il comprendra que Gary n'est pas une menace alors il parviendra à faire la part des choses,” Paige parle avec assurance.

“C'est ce que j'essaye de croire aussi. Mais j'ai l'impression que ce n'est pas pour tout de suite.”

“Ce qui est pour tout de suite, c'est mon départ. Il faut que j'y aille. Si je suis en retard à cet entretien d'embauche, ils vont me renvoyer avant même de commencer l'entrevue. D'habitude, ils me renvoient après. Ça changera," dit Paige d'un ton cassant.

“Garde la tête haute. Dans ton intérêt,” assure Kate.

“C'est un bon conseil que tu devrais suivre aussi, Katie. A plus tard,”, dit Paige alors que les deux amies s'embrassent.

 

Le ranch Sumner :

Greg est assis à son bureau et contrôle les cours de la bourse sur son ordinateur. Il est heureux de la performance de Jack Ewing lors du dîner de la veille. Il a su y faire à la fois avec Walter Peterson et George Stanfield, et pourtant ces deux vieux bonhommes ne sont pas facile à convaincre. Jack se révèle être vraiment utile, pense-t-il, en décrochant le téléphone.

“DeEtta, Je vais travailler à la maison aujourd'hui. Dites à Bob de m'apporter les rapports financiers chez moi, et j'aurais besoin que vous appeliez le Country Club de Seaview pour réserver des clubs de golf pour moi, George Stanfield, Walter Peterson et Jack Ewing pour samedi matin, 9 heures. Et prévenez-les autres. Si jamais il y a des appels urgents, vous savez où me joindre.”

Carlos arrive alors que Greg raccroche le téléphone. “L'Inspecteur Rickman veut vous voir, monsieur.”

“Faites-le entrer et dites à Jake de seller Gaucho. Je le monterai après le déjeuner.”

“Très bien, Monsieur.” Carlos se retire.

“Et, hé, Carlos.” Son loyal maître d'hôtel se retourne. “Prenez donc votre après-midi. Vous avez été débordé de travail depuis que 'Dionne Warwick' a réintégré les lieux.”

“Merci, Monsieur Sumner.”

Cinq minutes plus tard, Carlos escorte un homme - d'une quarantaine d'années, au visage marqué et aux cheveux noirs ébouriffés, vêtu d'une veste de survêtement, d'un T-shirt blanc et d'un jean- vers le bureau de Greg.

“Rickman! Vous avez un look d'enfer. Asseyez-vous.” Greg remarque que Rickman porte un revolver à se ceinture quand il retire sa veste et s'assoit en face de lui.

“Quelle genre d'arme portez-vous?”

“Magnum 38. J'arrive juste de Palm Springs et j'ai eu des nouvelles de mon contact en Argentine.”

“Qu'avez-vous appris? Hormis le fait que Palm Springs est suffisamment chaud pour frire le cerveau de toute personne qui s'y rendrait en ce moment.”

“Votre intuition était exacte. Votre femme ne s'est jamais rendue dans ce centre de thalassothérapie dans le désert durant les jours qui ont précédé l'explosion. Schillaci n'y était pas non plus. Nous avons des témoins qui les ont vus à l'hôtel Alezar Plaza de Buenos Aires le jeudi précédant l'explosion. Votre épouse n'avait pas de réservation à son nom; apparemment …” Rickman s'éclaircit la voix, mal à l'aise, “…apparemment, elle a résidé dans la suite de Shillaci. Schillaci avait réservé sous un nom d'emprunt…” Rickman consulte ses notes, “…Roberto Velasquez, agente especial de la policia secreto de Argentina.”

“Et quand l'agent et sa bimbo ont-ils réglé leur note?”

“Vendredi. La veille de l'explosion.”

“Merci, Rickman. Il me semble que Annie me doit une explication. L' idée que vous m'avez suggérée de la ramener ici après sa sortie de l'hôpital, au lieu de la jeter à la rue, n'a pas permis d'atteindre le but recherché. Elle continue de prétendre qu'elle a oublié tous les événements survenus depuis Thanksgiving et j'espère parvenir à oublier que je suis marié avec elle. Maintenant que nous avons la preuve qu'elle est impliquée dans cette affaire de coffre-fort, je souhaite pour son salut qu'elle finisse par coopérer. D'autres informations?”

“Nous nous sommes renseigné sur les fouilles Incas que votre sœur a effectuées au Pérou en 1982 et dont votre nièce a parlé. Jusque là, c'est tout ce qu'il y a de plus régulier pour chaque personne impliquée. Nous avons également épluché toutes ses activités durant la période où elle travaillait au Groupe Sumner au début des années '90. Et nous avons appris par un de ses amis de Monaco que votre sœur a eu une liaison avec Schillaci. Déjà à Knots Landing et lorsqu'ils étaient là-bas. Votre nièce l'a confirmé. Etiez-vous au courant de ça?”

“J'étais à la noce quand ça s'est passé la première fois, cependant Claudia n'a jamais discuté de sa vie amoureuse avec moi. Elle savait que j'avais l'estomac fragile. Donc, ma soeurette a remis ça avec ce gigolo italien à Monaco? Ça a du être un maléfique pour tous les deux.”

“Schillaci est certainement la clef de tout ça. Dommage qu'il ne puisse pas parler.”

Greg se penche en arrière dans sa chaise. “Oui, c'est vraiment dommage, n'est-ce pas?” dit Greg sèchement alors qu'il se remémore les évènements qui ont eu lieu juste avant la mort de Nick :

 

Hospital Memorial de Knots Landing - Un mois plus tôt :

La chambre de l'unité des soins intensifs est toujours dans l'obscurité, bien que les premières lueurs du matin commencent à apparaître derrière la fenêtre. Dans un lit, branché à un respirateur artificiel, Nick Schillaci est allongé, la tête enroulée de pansements qui laissent tout de même apparaître son visage. Le bip constant du moniteur cardiaque est le seul son qui perturbe le silence de la chambre. Il dort paisiblement, puis soudainement, ses paupières s'agitent et s'ouvrent. Elles clignotent à plusieurs reprises avant que Nick ne s'éveille. Il pousse un long gémissement puis referme les yeux. Quelques instants plus tard, Il les ouvre à nouveau et observe l'endroit où il se trouve. Il commence à bouger la tête alors que son cœur s'emballe.

“Buon giorno, Nicolo!” dit une voix à l'autre bout de la chambre. Nick tourne la tête pour apercevoir Greg Sumner, confortablement assis dans un fauteuil roulant.

Nick gémit à nouveau.

“Je voulais être le premier à vous féliciter à votre réveil. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai payé le garde de nuit chargé de vous surveiller. Ce sont les suppléments que je couvre en tant qu'employeur”

Greg roule jusqu'au lit puis s'arrête. “Je souffre d'une douleur au postérieur.” Il fait un effort pour se lever et se penche sur Nick, pour lui parler tranquillement alors que ce dernier lui lance un regard glacial.

“Nous n'avons pas beaucoup de temps, Nicky. Je dois sortir d'ici demain et nous devons vous éloigner d'ici avant l'arrivée du personnel de jour. Vous comprenez ce que je vous dit?”

Nick acquiesce d'un hochement de tête.

“Vous pouvez parler?”

“Ssssrrrrrr,” marmonne Nick dans un murmure. Greg fronce les sourcils.

“Très bien, Nicky. L'infirmière m'a dit que la fumée que vous aviez avalée a probablement affecté vos cordes vocales, donc vous allez hocher la tête pour dire 'oui' et vous la remuerez pour dire 'non,' d'accord?”

Nick hoche la tête.

“Vous vous souvenez de la bombe?” Nick hoche la tête.

“Vous vous souvenez du coffre fort de Claudia?” Nick hoche la tête.

“Est-ce que vous savez qui a mis la bombe dans le coffre fort de Claudia?” Nick remue la tête pour dire 'non,'.

“Avez-vous une idée? Faites travailler votre cerveau d'Italien! Tom Ryan a été tué dans cette explosion, et Anne n'a toujours pas retrouvé ses esprits.” Nick écarquille les yeux.

“Très bien, attendez une seconde. Vous vous souvenez m'avoir appelé à mon bureau il y a quelques semaines ? Vous m'aviez dit que vous étiez en ville et que vous aviez des informations susceptibles de vous mener jusqu'au coffre fort de ma soeur? Vous veniez juste d'arriver de San Francisco.” Nick hoche la tête.

“Vous disiez qu'il y avait quelqu'un d'autre impliqué avec vous, mais que vous préfériez laisser cette personne en dehors de tout ça.” Nick hoche la tête.

“Vous disiez que vous étiez sur le point d'aller récupérer ce coffre et que vous seriez de retour avec quelques jours plus tard. Et je vous aurais donné en échange un demi-million de dollars.” Nick hoche la tête, ses yeux s'illuminent légèrement.

“Monsieur Sumner, nous devons partir à présent!” Rickman s'approche du lit avec deux infirmiers munis d'un brancard. “Nous n'avons plus qu'une demi-heure.” Les infirmiers placent Nick sur le brancard.

“Attendez une seconde!” ordonne Greg. Il se penche sur Nick. “Vous avez une idée de qui a posé cette bombe?” Nick hoche la tête . “Qui?”

“dctrrr …” murmure Nick, mais il ne parvient pas à articuler.

“Quoi? Un docteur?” Nick hoche la tête. “Vous demandez un docteur, vous n'êtes qu'un baratineur? Laissez-moi vous dire ce que vous obtiendrez de moi au lieu d'un demi-million de dollars. Vous irez poursuivre votre convalescence dans une des mes propriétés en Europe. Pour tout le monde vous êtes mort ce matin, vous avez rejoint le plus bel endroit de l'Italie, le "paradis". Personne ne saura où vous êtes, Personne ne saura comment vous retrouver, personne n'ira même vous chercher.” Une expression d'horreur se lit alors dans les yeux de Nick.

“Priez pour récupérer rapidement vos esprits afin de pouvoir me donner les informations dont j'ai besoin au sujet de la personne qui a essayé de me ruiner, moi, ma famille et ma compagnie avec une bombe. Quand vous serez prêt pour ça, on pourra en reparler. Et je pourrais envisager de vous rendre votre liberté. Jusque là, ciao, Schillaci!”

Nick gémit alors qu'il est enlevé de la chambre par les infirmiers, suivis de Rickman. Greg remonte dans son fauteuil roulant et rejoint l'ascenseur de l'unité des soins intensifs. “Je déteste les hôpitaux!” marmonne Nick. Il regarde en direction de la chambre où est allongée Anne inconsciente. “je ne peux pas attendre qu'ELLE se réveille. Avec un peu de chance, elle aura une extinction de voix totale.”

 

Retour dans le présent :

Greg regarde Rickman de la tête aux pieds. “Nicky est toujours sous clef au Lac de Come?”

Rickman hoche la tête en signe d'acquiescement. “Et il ne dit toujours pas un mot. Cependant je trouve que son extinction de voix est aussi ingénieuse que l'amnésie de votre femme.”

“Bien, faites part aux personnes chargées de veiller sur lui des dernières nouvelles: nous avons retracé son parcours et celui de Anne à Buenos Aires. Je ne peux pas le garder là-bas éternellement. Peut-être qu'il dira ce qu'il sait s'il pense qu'on a l'intention de l'incriminer.” Greg se lève et raccompagne Rickman devant la porte d'entrée. “Pour le moment, il faut que j'aie une longue conversation avec mon épouse bien-aimée.”

 

Et Maintenant...

Rendez-vous à l'Episode 18 2ème partie, Page 13,  or  4

 

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