Plus tard, au ranch Sumner dans l'enclos des chevaux :

Bob Phillips, transpirant dans son costume bleu marine, se repose sur la barrière blanche en bois dur de l' enclos. Sa serviette est en équilibre sur ses genoux. Greg monte un superbe étalon palomino, qu'il dirige dans une série de figures équestres. Le soleil de l'après-midi s'éloigne vers les montagnes qui séparent ce petit canyon de la côte de Knots, et les vents de Santa Ana ont cessé de souffler au profit d'une petite brise.

Greg donne l'ordre au cheval de s'arrêter face à Bob. Un nuage de poussière se dégage. Le directeur financier du Groupe Sumner sort un mouchoir de sa poche et se met à toussoter.

“C'était une arrivée d'enfer! Quel temps ai-je, Bobster?” Greg regarde Bob d'un air interrogateur.

Consultant sa montre-bracelet, Bob répond, “5 minutes, 22 secondes, monsieur.”

“ Je devrais vous faire chronométrer Gaucho de façon régulière. Vous avez une telle précision avec les chiffres. Vous montez?”

“Non, Monsieur Sumner. Les chevaux me mettent… mal à l'aise.”

“Vous savez ce qui me met mal à l'aise? Les épouses.” Greg regarde devant lui avec détermination. “Encore une boucle. Prêt?”

Bob regarde la grande aiguille de sa montre-bracelet. “Allez-y!”, quand elle atteint le “12.” Greg démarre remuant une forte dose de poussière. Bob se protège les yeux du soleil avec la main. La chaleur est accablante. “Ma femme va me tuer pour avoir attrapé un coup de soleil,” murmure-t-il.

Vingt minutes plus tard, Anne sort de la salle de bains de l'aile des invités du ranch. Elle enfile un pantalon de tailleur beige en coton et met 5 minutes à décider quelle ceinture y joindre. Elle se décide pour une ceinture marron-foncé et s'arrête devant le miroir pour voir le résultat. “Un mois, Anne,” dit-elle en réfléchissant. “Un mois pour pouvoir à nouveau me retourner.” Elle s'effondre sur son lit en soupirant. Je suis éreintée. En France, ça doit être la pagaille. Nous sommes en plein milieu de l'été, donc la côte d'azur est remplie de touristes et de vacanciers. Alors la meilleure solution serait d'aller à Paris. Et New York? Je n'arriverai jamais à trouver quelque chose dans les Hampton à une date si tardive.

“Sois maudite, Claudia!” crie-t-elle. “C'est le karma, je le sais, tu es de retour pour me hanter, mais … pourquoi maintenant?” Elle regarde le plancher. “Je suis sûre que Nick et toi êtes là-dessous, les yeux fixés sur moi en train de vous fendre la poire. Et bien, tu sais quoi, espèce de mégère rousse? Tu vas voir!” Elle se lève. ”Je reprends mes affaires et je vais les emporter..." Elle cesse de parler. Les emporter où? Regarde les choses en face, Anne. Tu as fait sauter plus de ponts qu'une unité de la seconde guerre mondiale. Elle s'éloigne avec un soupir.

La voix de son mentor mystique français, le médium parisien qui lui a appris à développer ses pouvoirs psychiques lui revient à l'esprit : Ne pas craindre la mort. Les défunts n'ont aucun agenda. Vous avez infiniment plus à craindre de la vie. “Madame ne T'a cependant jamais rencontrée, Claudia,” murmure Anne.

Soudainement, elle entend une autre voix - celle de Paige : Tu n'as jamais voulu d'une petite maison en banlieue avec une jolie petite clôture blanche, le style de vie de Seaview Circle. Tu n'en as jamais voulu, et maintenant, tu ne peux plus revenir en arrière.

“Je l'ai voulu,” dit doucement Anne, "A une époque." Elle fait un bond. Paige! Je ne l'avais pas vue depuis mon séjour en France, avant que je me réveille à l'hôpital le mois dernier. Elle est seulement de retour à Knots Landing depuis Thanksgiving, mais si je l'entends elle aussi … c'est que je dois l'avoir vue après le tremblement de terre. C'est un signe! Ma mémoire commence à me revenir: Paige. Je dois rester dans les parages pour aider ma fille. Hé, Si seulement Karen Mackenzie peut avoir une carrière et de la famille en ville, alors je le peux aussi!

“Hah!” Elle baisse les yeux en direction du sol. “Claudia, tu n'as pas encore gagné! J'espère que le prochain événement qui me reviendra en mémoire sera ton enterrement. Je suis sûre que j'étais morte de rire pendant tes funérailles.”

Elle avance d'un pas décidé dans le vestibule puis ralentit quand elle entend la voix de Greg.

“… OK, Bobster, laissez-moi d'abord signer les chèques. Vous voir assis me donne envie de dormir.”

“Voilà la facture de l' architecte qui a refait la salle de réunion.”

“304 000 dollars?” s'exclame Greg. “Mais pour qui se prend-il? Frank Lloyd Wright?”

“C'est seulement un devis. Et ensuite il y a la donation trimestrielle de 250 000 dollars à la Fondation Mary Frances Sumner.”

Anne ressent subitement une sensation de frisson qui traverse son corps tout entier - une sensation agréable qu'elle avait déjà ressenti une fois auparavant, au cours de massage Tantrique. Elle émet un fort soupir qu'elle ne parvient pas à réprimer.

“C'est toi Annie?” demande Greg. “Ne te cache pas dans les coins. Tu peux venir. J'ai fini de te crier dessus pour le moment.”

Anne arrive alors nonchalamment. “Salut, Bob; contente de vous voir. Ça faisait longtemps? Depuis la soirée d' Halloween?”

Bob la regarde, confus. “Madame Sumner, on s'est vu il y a deux mois-”

“Annie souffre d'une amnésie sélective, Bobster. Il lui manque quelques cases.”

“Je n'ai pas oublié à quel point tu as été brutal avec moi tout à l'heure!”

“Et elle est à la recherche d'un nouvel endroit où habiter. Y a-t-il des appartements bon marché dans votre quartier?”

Bob se secoue la tête d'un air inconfortable. “Non. Mais le prix des logements a baissé depuis le tremblement de terre. Pas mal de gens ont déménagé. Ma femme vit perpétuellement dans la crainte que cela ne se reproduise, et la secousse d'hier soir n'a rien arrangé. Elle ne peut plus dormir, tellement ça la tourmente.”

“Il n'y aura pas d'autre tremblement de terre dans l'immédiat,” répond Anne d'un ton ferme, se surprenant elle-même.

Greg se retourne vers elle. “Qui t'as dit ça? Nostradamus? Tu ne te rappelles donc pas ce qui s'est passé à Thanksgiving.”

“La voyance est un don qu'on ne doit pas négliger,” répond Anne, froissée.

“Etes vous médium Madame Sumner?” demande Bob avec crainte. “Ma femme lit tout ce qu'on peut trouver sur le New Age. C'est une adepte.”

C'est une banlieusarde ennuyeuse et la tête dans les nuages …Banlieusarde! “Je serais enchantée de fournir de nouvelles lectures à votre épouse, Bob. Je suis sûre que ça l'aiderait à soulager son esprit.”

Bob sourit avec gratitude. “Ce serait vraiment généreux, Madame.”

“Dites-lui de m'appeler et on prévoira quelque chose.”

“Merci, Madame Sumner.”

“Mademoiselle Winston,” corrige Anne. Elle regarde Greg avec triomphe, “J'ai décidé de faire un retour aux sources. Et pour fêter ça, je vais aller faire du shopping chez Neiman Marcus. J'adore le nouveau magasin qu'ils ont ouvert à Knots Landing. Adieu, chers messieurs.”

“Anne,” Greg l'appelle. “Ils ont fermé.”

“Endommagé durant le tremblement de terre,” ajoute Bob.

“QUOI? Bien … Qu'en est-il de leur magasin de Beverly Hills ? Est-IL ouvert?”

“Je ne m'en souviens plus!” répond Greg, lui renvoyant la phrase qu'elle a utilisé récemment pour se disculper.

Anne devient rouge et s'en va, claquant la porte sur son passage.

Greg se tourne vers Bob et sourit. “Le mariage a ses hauts et ses bas ,hein, Bobster?”

“C'est ce que dit ma femme en permanence, Monsieur. Sumner.”

 

Le cabinet juridique Mackenzie et Associés :

“Oh mon dieu!” s'écrie Peggy alors qu'elle parcoure son bureau des yeux et voit Janice chanceler devant la porte d'entrée. “Puis-je vous demander ce qui vous est arrivé?”

Janice, retire ses lunettes de soleil dernier cri, révélant des yeux cernés et un visage dénué de tout maquillage, elle parvient tout de même à sourire faiblement et à articuler les mots, “Café, maintenant.” Elle s'avachit sur un fauteuil pour éviter de tomber de fatigue. Alors que Peggy lui prépare un café, elle la regarde fixement et réfléchit à une explication quant à son apparence décomposée. Finalement, après un long soupir, Janice reprend. “J'ai appris quelque chose qui vaut son pesant d'or, Peggy. Il n'y a vraiment RIEN à voir entre la Californie et New York.”

Les yeux de Peggy s'illuminent. “Oh c'est pas vrai! Vous vous êtes encore rendue dans l'Est pour le compte de Mack, n'est-ce pas?”

"Que le diable m'emporte si j'y suis allée pour mon compte!" réplique Janice avec une légère grimace.

“Moi aussi, je reviens juste, de vacances aujourd'hui,” continue Peggy. “Vous aussi étiez dans le coin?”

“Oh, J'Y ETAIS, effectivement!” répond Janice offusquée. “Mais vous savez, Peg, J'ai passé des années à formuler une hypothèse extrêmement importante: Les lignes aériennes, les aéroports, l'enregistrement des bagages- Tout ceci est une énorme conspiration destinée à ruiner ma vie. C'est une conspiration,” continue-t-elle, avec une pointe de sarcasme, “exactement comme l'assassinat de Kennedy et le cas O.J. La société tout entière n'est rien d'autre qu'une version collective de l'enfer!”

“D'accooord…” Peggy hocha la tête, feignant d'être déconcertée.

“J'ETAIS censée être là-bas ce soir à 22H00. Avant qu'un orage n'éclate au-dessus de nos champs de maïs, qu' un problème de refroidissement de moteur ne se fasse ressentir. Je me suis retrouvée bloquée à l'aéroport de Cincinatti jusqu'à 2 heures du matin! Je n'ai pas réussi à rejoindre l'aéroport de Los Angeles avant 8H30 ce matin, et je suis venue directement ici. Rappelez-moi de ne plus JAMAIS laisser Mack-”

“Me laisser faire quoi?” annonce Mack alors que, de l'entrée, il jette un coup d'œil dans le bureau. “Janice!” hurle-t-il en la voyant. “Le procureur prodigue est de retour! Tu as fait la fête?” demande-t-il d'un air narquois.

Peggy et Janice se regardent l'une et l'autre puis regardent Mack. Peggy parle à Janice du coin de la bouche. “Je le tiens, et vous, vous allez chercher un pistolet!”

“Ce n'est pas le moment de comploter,” continue Mack d'un air jovial, ignorant la plaisanterie des deux femmes. “J'ai besoin de te voir dans mon bureau, pronto.”

Mack s'éloigne de l'entrée alors que Janice se lève pour le rejoindre avec une expression de souffrance sur son visage, murmure un “Hum” remet ses lunettes de soleil et se lève, avec la gestuelle d'un robot allant chercher à la hâte la tasse de café chaud que Peggy lui tend. Elle est à mi-chemin quand elle tourne la tête vers Peggy et dit sur un ton comique, “Si vous entendez des cris venant d'ici, vous saurez que j'AURAIS besoin d'un bon avocat.”

Peggy acquiesce avec assurance et retourne à ses occupations quand Janice ferme la porte du bureau de Mack et trouve une chaise dans laquelle elle peut d'effondrer. Alors que Mack déplace quelques papiers sur son bureau, Janice commence à parler de ses résultats. “Bien, malgré tous les obstacles que j'ai rencontrés au cours de mon voyage, je suis tout de même parvenue à trouver quelques informations dans le département de cancérologie au mémorial de Cincinnati . Jacobs est parvenu à grimper les échelons de la hiérarchie médicale, immédiatement après son départ de l'hôpital Mount Carmel de Chicago, en dépit de l'enquête préliminaire du conseil des Médecins qui était en cours. Apparemment, le docteur avait des amis haut placés à Cincinnati, et ainsi, ils l'ont engagé dans leur projet de recherche contre le cancer, bien que c'était plus dans une fonction administrative dans la mesure où il ne travaillait pas vraiment avec des patients. Les gens avec qui j'ai parlé de lui, notamment le docteur Bowne que j'ai vu à Chicago se rappellent de lui comme d'un un esprit médical brillant mais également assez étrange.”

“Et combien de temps est-il resté là-bas?” demande Mack.

“Bien,” continue Janice, “C'est là que ça devient étrange. Presque immédiatement après qu'il soit parti s'installer dans l'Ohio, le Docteur Jacobs, éternel antisocial, a commencé à vivre en reclus dan son bureau tôt le matin jusqu'à tard dans la nuit. Puis, ça devient encore plus étrange, environ a un an après, sa secrétaire est entrée dans son bureau un lundi matin et l'a retrouvé complètement vide - on ne trouva pas le moindre papier. Apparemment il avait disparu, et plus personne à Cincinnati n'a entendu parler de lui.”

“Et on retourne en rond,” annonce Mack, soupirant. “Et alors, quand la communauté médicale moderne l'a-t-elle vu pour la dernière fois, en 1986?”

“Oui, c'est à peu près ça,” dit Janice. “Jusqu'à ce qu'il réapparaisse à l' Université de San Francisco l'année dernière, où il travaillait avant de se rendre ici à Thanksgiving.”

“Et j'aimerais savoir de quelle manière un homme dont les activités lui ont fait perdre sa licence de médecin est parvenu à obtenir un poste comme chef du service scientifique d'une université,” Mack réfléchit.

“Et bien, il n'est pas réellement coupable de quoi que ce soit tout du moins aux yeux de la loi. La chirurgie au laser était autorisée dans le cadre de la recherche, et acceptée par les patients, l'hôpital et l'office du contrôle pharmaceutique et alimentaire. Quant à d'autres interventions parallèles réalisées en dehors des cadres légaux personne ne peut confirmer avec certitude si elles ont réellement eu lieu, et si c'est le cas, quelles en ont été les conséquences,” explique Janice.

“C'est ça,” lance Mack, “à moins que nous ne puissions établir un rapport plus solide entre Jacobs et Laura, qui pourrait faire office de preuve.”

“Et le seul moyen que nous ayons c'est de trouver quelqu'un qui ait assisté à la procédure et qui puisse en témoigner. C'est la seule chose qui pourrait nous venir en aide, hormis une confession de Jacobs,” Janice, qui était en train de regarder par la fenêtre se tourne vers Mack et dit : “à moins que nous puissions retrouver Laura. Si elle est vivante, et si elle accepte de surgir du passé, elle pourrait alors satisfaire nos attentes.”

“SI elle est vivante,” dit Mack d'un ton pessimiste. “Ce qui ne nous explique toujours pas pourquoi ces documents révélant que le Docteur Jacobs a soigné Laura et Ruth Galveston, ont été retrouvés dans une boite appartenant à Ruth, elle-même cachée dans un coffre appartenant à Claudia Whitaker. Coffre dérobé secrètement, et planqué Dieu seul sait où depuis des mois, jusqu'à ce qu'il explose en plein milieu du bureau de Greg.”

“Je suppose qu'une autre promenade à San Francisco est de rigueur pour moi.” Janice soupire. “Mais je n'ENVISAGE pas un autre voyage tout de suite. Je suis exténuée par tous ces déplacements!”

“J'ai téléphoné là-bas l'autre jour. Il est toujours officiellement en congé sabbatique, ça ne colle pas. Le type était seulement là depuis quelques mois et il obtient un congé sabbatique pendant presque une année? Et pour quelle raison?” demande Mack.

“Et s'il travaillait à San Francisco, pourquoi n'a-t-il pas assisté aux funérailles de ses propres parents qui avaient justement lieu là-bas?” lance Janice.

“J'ai le sentiment qu'il est peut-être à l'origine de ces funérailles,” dit Mack sur un ton grave.

Nous continuons d'entendre la conversation de Mack et Janice, alors que la scène continue dans un lieu plutôt proche : Bobby, Betsy et Meg sont en train de quitter le centre commercial de Knots Landing. Ils discutent, rient et sirotent un frapuccino avant de rejoindre la voiture
“Et,” continue Mack, “ cela me rend complètement malade de savoir que ce serpent était derrière la disparition de Meg et qu'on ne peut le localiser.”
Betsy s'écrie d'un ton amusé "Haut les mains". Meg se met face à elle tandis que Bobby ouvre la portière de la voiture. Deux emplacements plus loin, un individu est assis dans une voiture et observe le groupe d'adolescents alors qu'ils rejoignent leur place de parking.

Janice compatit à l'inquiétude de Mack avec un hochement de tête pensif.

Mack ajoute d'un air à la fois railleur et écœuré, “Je parierais que ce maudit Jacobs est probablement aussi derrière le tremblement de terre de Thanksgiving!”

L'individu en question n'est autre que le Docteur Jacobs. Il démarre brusquement et se met à suivre les adolescents à quelques voitures d'intervalle! Pendant ce temps, Janice ajoute...

“En effet, j'ai l'impression que des drames surviennent A CHAQUE FOIS qu'il est dans les parages…” alors que l'image... Disparaît... Fin de l'Episode 18 2ème partie.

 

Rejoignez-nous maintenant dans la Salle de Conférence du Groupe Sumner pour nous donner vos impressions sur cet épisode!

 

TOUT LE CONTENU DE CETTE HISTOIRE POUR KNOTS LANDING REBORN / COTE OUEST, LE RETOUR © DE JACK A. EDGAR AND ET DE L'EQUIPE DE SCENARISTES DE KNOTS LANDING REBORN.

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AUCUN REVENU N'EST GENERE EN AUCUNE MANIERE.

 

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