Le bureau que Olivia et Karen se partagent :

Karen entre précipitamment dans son bureau, préoccupée par un coup de téléphone de l'Agence de Protection de l'Environnement de l'Etat de Californie qu'elle doit recevoir dans 20 minutes, concernant l'étude géologique de Point Lotus. Dans sa tête, ses pensées se bousculent :

Tu sais, tu essayes de te montrer aimable avec les gens, et ça t'explose au visage! J'ai passé pratiquement toute la journée à courir dans toute la ville avec Jack, puis je suis tombée sur Marilyn Pierce. J'espère qu'elle ne m'a pas trouvée mal élevé de partir précipitamment comme je l'ai fait, mais je devais y aller... en fait, je ne devais pas aller chez le teinturier, elle me crie TOUJOURS dans l'oreille et aujourd'hui j'étais pressé et... je me demande si elle pense que j'ai été grossière? En plus, elle a toujours agi étrangement avec moi depuis le fiasco de ce projet d'anglais pour le troisième âge que son fils et Diana ont eu à effectuer au lycée. Bon sang, tu dis juste à quelqu'un que PEUT-ETRE leur enfant n'a pas fait sa part de travail et, VLAN, ils m'en tiennent rigueur pour toute la vie! Et maintenant, j'essaye d'être gentille et d'écouter son caquetage le même jour où j'attends un important coup de téléphone!

Karen se souvient du coup de fil attendu de ses au milieu de ses rodomontades intérieures alors qu'elle approche de son bureau.

"Olivia, il y a eu des appels pour moi pendant mon absence?" demande Karen a sa nièce, qui est en train de pianoter sur le clavier de son ordinateur.

"Ton téléphone a sonné une ou deux fois. Je pense que ta boite vocale a du prendre les messages," répond Olivia sans lever les yeux de son écran.

"Boîte vocale. Je déteste cette stupide, et impersonnelle machine. Pourquoi est-ce que chaque cadre exécutif a une secrétaire et ils ne fournissent même pas une réceptionniste pour l'étage tout entier?" demande Karen, en lançant ses mains en l'air avec dégoût.

"Tu ne la détestes pas, c'est juste que tu ne sais pas comment l'utiliser," marmonne Olivia pendant que Karen décroche le téléphone et commence à composer le numéro de sa boîte vocale.

"Bon, appuyez sur la touche '2.' Appuyez sur la touche '7.' Maintenant sur '5,'" Karen répète à haute voix alors qu'elle appuie sur les boutons du téléphone et tente de suivre les instructions automatiques. "Attends, maintenant, si je veux sauvegarder les messages déjà écoutés c'est '3,' mais si je veux écouter les messages sauvegardés, c'est '9'? Et qu'en est-il des nouveaux messages? D'accord, maintenant on y va, deux nouveaux messages."

"Essaye d'appuyer ici," dit Olivia d'un ton moqueur alors que Karen appuie sur un autre bouton et fronce les sourcils.

"NON! Qu'est-ce que tu me racontes, 'pas de nouveaux messages'? Tu viens de me dire 'deux nouveaux messages!'" hurle frénétiquement Karen dans le téléphone. "Olivia!"

"Oh, pour l'amour de Dieu, tante Karen," soupire Olivia, en se levant et en prenant le téléphone. Elle appuie sur plusieurs boutons sans tenir compte du robot qui est à l'autre bout du fil et redonne le téléphone à Karen.

"Ta place comme ma nièce numéro 1 est assurée pour le restant de tes jours!" crie de joie Karen, alors qu'elle écoute ses messages. "Hmm, un inspecteur fédéral a déclaré que Point Lotus était devenu insalubre suite au tremblement de terre et a ordonné sa fermeture? Oh, ça c'est une bonne chose, ils vont m'envoyer une copie du rapport."

"La crise est terminée?" dit Olivia, pince-sans-rire pendant que Karen raccroche le téléphone.

"Oh, Olivia!" se réjouit Karen. "Tu me sauves la vie! Ce rapport contient les résultats de l'étude géologique faite récemment à Point Lotus. Je n'ai pas cessé de me ronger les ongles!"

"Et bien, tu n'as plus besoin d'attendre!" répond Olivia gaiement.

"Pour montrer ma gratitude, je vais inviter ma nièce préférée à déjeuner ce midi," déclare Karen à sa nièce. "Dis-moi juste où tu veux aller!"

"Tante Karen, tu n'es pas obligée de..."

"Ho Ho Ho!" gronde joyeusement Karen. "Je ne considère pas que "non" soit une réponse."

"Bien, je ne désobéis jamais à mes aînés," ajoute Olivia le sourire aux lèvres.

"Hé maintenant, attention, fillette!" répond Karen dans une fausse réprimande. "Je pense que je pourrais passer pour ta sœur aînée."

"Tiens cela me fait penser à quelqu'un?" répond Olivia avec un sourire fendu jusqu'aux oreilles. Les deux se regardent, toutes deux pensant à ce que Abby donnerait comme réponse à cette question, et rient à gorge déployée.

 

Pendant ce temps là, à l'étage supérieur, dans le bureau de Abby :

"Faites-moi confiance," Abby parle poliment et avec assurance au téléphone. En choisissant de faire affaire avec le Groupe Sumner, vous serez..."

"Excusez-moi, Madame Ewing," Jill, la secrétaire d'Abby, l'interrompt en jetant un coup d'oeil furtif derrière la porte. Abby lui fait signe de la laisser, mais Jill insiste en faisant un signe de la main pour attirer son attention, ce qui exaspère tellement Abby qu'elle finit par mettre fin à sa conversation. "Ecoutez, Kyle, je suis sincèrement désolée, mais quelque chose vient juste d'arriver à mon bureau et il va falloir que je vous laisse. Nous reparlerons de ça plus tard, D'accord?" Ils achèvent leur conversation aimablement, puis Abby raccroche le téléphone et commence à s'en prendre à Jill.

"Jill, je vais mettre les choses au clair. Vous êtes très bien payée pour le travail que vous faites ici et vous semblez avoir un don pour l'organisation avec Jack, chose que j'apprécie, mais si vous me dérangez ne serait-ce qu'une seule fois en plein milieu d'une conversation importante...!"

"Mais il y a un -"

"Même si les bureaux étaient en feu, je m'en fiche, je ne tolérerais pas la moindre interruption..."

Jill fait de son mieux pour dire ce qu'elle a à dire et sortir aussi vite que possible. Elle dit rapidement : "Il y a un livreur express juste derrière cette porte qui attend depuis 20 minutes avec un colis urgent et confidentiel pour vous - et vous êtes la seule - habilitée à signer." Sur ce, Jill passe rapidement la porte et la claque rapidement sur son passage. Alors qu'elle retourne s'installer à son bureau, Abby sort de son bureau tout excitée.

"Bonjour," dit Abby en roucoulant pendant qu'elle pose ses yeux sur le jeune livreur costaud de UPS. Etant comblée par son mariage, Abby oublie quelquefois à quel point la vie de célibataire peut-être excitante. Elle adore la "chasse' et voir un homme manger dans sa main. Elle décide que ce type ne va pas oublier cette journée et reprend ses vieilles habitudes de beauté fatale.

Abby traverse la pièce d'un pas nonchalant, lance doucement ses cheveux en arrière puis sourit avec timidité à l'homme, qui selon elle, ne peut pas être plus vieux de 24 ans. "Que puis-je faire pour vous?" demande-t-elle d'un ton tellement mielleux que cela en est écoeurant.

"Bien, tout ce que vous avez à faire c'est signer ici et ce colis sera à vous," répond le jeune homme.

"Vraiment? C'est TOUT ce que je dois faire?" demande Abby avec une timidité feinte. Les hommes sont si faciles, pense-t-elle. Faites-leur simplement croire que vous êtes une potiche sans cervelle et qu'ils sont les choses les plus importantes qui n'ont jamais existées sur Terre, et ils sont tout à vous.

Alors qu'elle se penche en avant pour signer le bon de livraison, elle s'assure sans la moindre honte que son chemisier soit placé d'une telle façon pour pouvoir lui offrir une vue plongeante de toute beauté.

"Désolé" de vous ennuyer avec ça," dit le livreur. "J'avais l'habitude de les laisser aux gardes en bas mais ils m'ont dit que depuis l'histoire de la bombe, ils n'ont plus l'autorisation d'avoir des colis laissés sans surveillance." Ses yeux ratent l'étalage éhonté qui se trouve devant lui et au lieu de cela se concentre sur Jill.

Abby continue l'art de la séduction, consciente de son manque d'effet. Elle jette un coup d'oeil à sa musculature. Alors qu'elle relève ses yeux pour rencontrer les siens, elle est folle de voir qu'il a tout le temps regardé dans une autre direction et que ses efforts ont été inutiles. Quoi, pas même un regard? pense-t-elle furieuse. C'est ça! J'ai compris! Il doit être gay! se résout-elle. Mais alors, à qui est-il en train de parler?

"Oh, mais non, je vous en prie," répond Jill d'une façon aguichante au commentaire précédent du jeune homme.

Jill! Il était en train de parler à Jill! Abby bouillonne. En réalité, Todd, comme on peut le lire sur son badge, est tombé sous le charme de Jill dès le moment où il est entré dans la pièce.

Oh, non, ce n'est pas possible! pense Abby jalouse. J'ai déjà perdu un homme pour une Jill; je ne vais pas en perdre un autre! Et sur ce, Abby perd toute retenue en faisant tomber "accidentellement" le stylo qu'elle utilisait. Avant même que Todd puisse réagir, Abby est déjà entrain de se pencher pour le ramasser tout en s'excusant pour sa maladresse. En des circonstances normales, elle n'aurait eu aucun problème à le laisser amasser afin de savourer l'opportunité de jeter un oeil à son arrière-train mais aujourd'hui c'est elle qui veut s'exhiber pour lui.

Alors qu'elle prend tout son temps pour ramasser le stylo, Todd s'exclame avec le plus grand intérêt, "mon vieux, je sais déjà que je vais revenir ici. Vous avez ici une impressionnante paire de..."

Bon sang! on DIRAIT que ça marche! Prends Ça, Jill! pense rapidement Abby en réponse.

"...gravures de Ansel Adams. Je pense que son travail est vraiment génial," termine Todd.

Aaagh! J'abandonne! Tu n'es même pas capable de te rendre compte de ce que tu rates! pense-t-elle avant de réaliser la futilité de son comportement. Sans même se retourner pour les affronter, Abby sort comme une furie vers son bureau avec son colis laissant Jill et Todd seuls dans le vestibule. Jill est aux anges. Elle ne peut se résoudre à ce qui est le mieux : être tombée sur un si beau mec ou d'avoir complètement rendu fou furieuse Abby avec sa jeunesse et sa beauté.

Abby lance le paquet sur le bureau et jette un regard fou furieux. Elle prend sous son bureau son sac à main. Elle en sort un poudrier et se regarde d'un œil critique dans le miroir.

Hmm. Non, tout est parfait. Je pensais peut-être qu'avoir passé, aujourd'hui, tout ce temps dehors aurait atténué mon teint ou abîmé mon maquillage mais tout est aussi parfait qu'avant.

Elle referme d'un coup sec le poudrier et s'assoit dans sa chaise et regarde le plafond. Bah, c'était un jeune. Qu'est-ce les jeunes connaissent de toute façon? Un homme n'apprécie pas la valeur d'une femme plus âgée, plus expérimentée, jusqu'à ce qu'ils soient aussi plus vieux. Je ne vois pas pourquoi je m'inquiète? J'ai en Jack un amant merveilleux. Ma vie sexuelle n'a jamais été aussi parfaite. Et soyons réaliste, si je tirais sa laisse d'un coup sec, Gary serait à quatre pattes en une seconde. Ma beauté ne se fane pas. Et même si c'était le cas? J'ai une famille, une fortune, un mari formidable, un travail que j'adore. Non, non, c'est ridicule. Je suis aussi belle qu'avant.

Elle rouvre le poudrier et se regarde d'une manière obsédée une nouvelle fois dans le miroir. Parfait. Absolument parfait. Ce n'était qu'un jeune idiot qui n'a pas pu voir le passé chargé de Jill, les apparats de la classe moyenne, au lieu du vrai prix qui se trouvait devant lui. Quelle perte de temps.

Elle repousse son sentiment d'insécurité dans les plus profonds recoins de son âme et dirige ses efforts à ouvrir le paquet. Après s'être démenée pour ouvrir la lourde enveloppe en papier kraft sans endommager ses ongles impeccablement manucurés, elle est enfin capable de déchirer l'ouverture et de sortir ce qui se trouve à l'intérieur.

Lorsque la nature de son contenu lui est révélé, son intérêt grandit rapidement. Son pouls s'accélère et ses mains deviennent moites en feuilletant le rapport. Il y a seulement deux choses dans ce monde qui peut rendre Abby si excitée : le sexe et les opportunités dans les affaires. D'un seul coup, toutes les pensées au sujet de sa beauté qui se fane se sont envolées de son esprit. Alors qu'elle parcoure les dernières pages du rapport elle saisit le téléphone et compose le numéro avec extase. Pendant que le téléphone sonne, elle repense avec délice au résumé final du rapport se trouvant à la dernière page.

En résumé? Les résultats de cette étude se rapprochent de ceux d'une étude similaire faite il y a 10 ans. Après plusieurs et différents tests, nous sommes capable de déterminer d'une manière catégorique qu'il y a une quantité substantielle de pétrole sous le parc de la propriété de Point Lotus.

"Bonjour toi," dit-elle avec une joie contenue. "Je viens tout juste d'obtenir le rapport des géologues. C'est définitif, il y a bel et bien du pétrole à Point Lotus ... mmm-hmmm... les études faites il y a 10 ans étaient exactes... et bien, JE SAIS que j'ai les éléments nécessaires pour devenir un grand baron du pétrole, J.R."

"Bien, chérie', on peut donc dire, sans grands risques d'erreur que tu n'auras pas besoin de prendre part aux bénéfices que je vais faire avec les Pétroles April. Si ce rapport est juste, cela veut dire que tu es sûre le point de devenir une femme TRES riche..." répond la voix de J.R. Ewing à l'autre bout du fil alors que Abby lève les bras au ciel en signe de joie.

 

Le cul-de-sac :

Gary lance un ballon de plage à Mollie devant la maison des Cunningham/Ewing. Il est fou de joie de pouvoir passer du temps avec sa fille, même s'il est un peu triste en réalisant que pour la troisième fois de sa vie, il lui est impossible d'être un vrai père pour un de ses enfants qui vit les premières années de sa vie. Quand Lucy n'était encore qu'une enfant, Valene et lui étaient entrain de divorcer et il était beaucoup trop occupé à cacher sa vie dans la boisson pour s'occuper de son enfant. Puis avec les jumeaux, il était enfin capable d'être un père pour eux, seulement ce rôle était déjà pris par Ben Gibson. Et maintenant, un peu plus d'une décennie plus tard, il a à nouveau le désir d'avoir un enfant qui dès la naissance le connaîtrait -et personne d'autre - comme son "papa." Les pensées de Gary sont interrompues par le bruit d'un moteur de voiture qui se rapproche de plus en plus; un moteur semblant gronder furieusement contre lui. Il lève les yeux juste à temps pour voir la Lexus de Brian se précipiter dans l'allée et s'arrêter en faisant grincer les pneus. Oh non, c'est repartit, se dit-il.

"Qui est cette jolie petite fille que je vois?!" s'adresse gentiment Brian à Mollie pendant qu'il sort de la voiture et récupère son porte-documents et son veston du siège arrière.

"Papa!" crie fièrement Mollie avec un grand sourire avant de courir pour se jeter dans les bras grands ouverts de Brian qui s'est mis à genoux pour avoir un câlin. Il l'embrasse sur le front.

"Ma chérie, si tu rentrais à la maison pour dire à maman que je suis rentré et que j'arrive bientôt?" demande Brian.

"D'accord, Papa. Bye-bye, oncle Gary," dit Mollie en le saluant de la main.

Gary dit au revoir de la main jusqu'à ce qu'il ne voit la plus et tourne son attention vers Gary.

"Que diable fais-tu là, Gary? Ecoute, je suis fatigué que tu traînes toujours ici et je suis fatigué de 'oncle Gary' surgissant à chaque fois que j'ai le dos tourné!"

"Ecoute, Brian, nous étions d'accord que je pouvais la voir-"

"Nous étions d'accord qu'elle pourrait te connaître comme un ami proche de la famille. Mais nous n'étions pas d'accord pour faire un arrangement façon 'Mes deux papas'! Si j'avais su que tu abuserais de cet arrangement comme tu le fais, je n'aurais jamais permis ça!"

"Bien, peut-être que Mollie n'aurait pas besoin de moi aussi souvent si tu prenais le temps d'être un vrai père, au lieu d'être simplement un type qui rentre avec un tas de jouets mirobolants mais passe toutes ses journées au bureau!" répond hors de lui Gary incapable de contenir son infâme tempérament.

"Je ne peux pas croire ça! Un conseil parental de la part de Gary Ewing! Bien Gary, au moins je peux honnêtement dire à ma fille, MA fille, qui je suis. Je veux dire, ce n'est pas comme si j'étais un homme marié avec deux enfants qui passerait la plupart de son temps au lit avec quelqu'un comme... oh, Je ne sais pas, Jill Bennett!"

"Brian, où diable veux-tu en venir-"

"Ça a été sympa de parler avec toi, Gary. Maintenant, tire-toi de ma pelouse et sors de ma vie!" demande Brian alors qu'il fonce vers sa maison où Kate observe l'accrochage de derrière une fenêtre.

"Brian, chéri, qu'est-ce qui s'est passé dehors?! Gary était juste-"

"Gary était juste en train de faire ce qu'il fait en permanence : s'immiscer là où il n'a rien à y faire!" hurle Brian.

"Chut! Les enfants vont t'entendre," lance Kate.

"Je m'en fous!" s'exclame Brian, puis continue dans un murmure de colère. "Ça me rend tellement malade de le savoir rôder par ici, me disant comment me comporter en tant que père, allant même jusqu'à critiquer les cadeaux que je fais à Mollie!"

"Ils ETAIENT un peu extravagants, mon chéri. Je veux dire que je sais qu'elle les a adoré mais franchement à cet âge même le 'plus beau' cadeau que tu peux leur faire ne les marquera pas - ils finiront par être plus intéressés par la boîte!" Kate essaye de plaisanter pour détendre l'atmosphère. "Je sais que ce qu'elle aimerait réellement, c'est avoir son père à la maison plus souvent. C'est toi qu'elle veut, Brian, pas les jouets."

"Oh s'il te plait, Kate, tu ne vas pas t'y mettre toi aussi!" s'exclame Brian frustré. "Ne penses-tu pas que j'aimerais être là pour elle, moi aussi? Ne penses-tu pas que j'aimerais passer chaque moment libre avec toi et les enfants? Je sais que les choses sont un peu folles en ce moment mais c'est parce que je débute et que je veux réussir. Depuis toujours j'ai toujours ressentit l'importance de réussir par moi-même. Je ne veux pas être comme la moitié des personnes avec qui j'allais à l'école, qui étaient juste là par formalité. Soit ils voulaient retourner à la maison pour regarder leur père diriger leur affaire en pleine expansion ou juste s'allonger sur la plage et couver leur placement en bourse. Mais pas moi. Je veux que ma famille ait une vie sympa et je vais le faire à ma façon. Mais les choses ne se font pas comme ça. Ce que je veux dire c'est qu'une fois que je serai bien installé, les choses se calmeront et je SERAI plus souvent à la maison."

"Je sais, Brian," dit Kate pour le rassurer. "Je sais à quel point c'est important pour toi, et je pense que tu fais un travail magnifique pour notre famille."

"Le problème, cependant," continue Brian, "Ce n'est pas vraiment encore NOTRE famille. Quand tout cela a commencé, Je pensais que Gary n'était définitivement pas en mesure d'être le père de Mollie et qu'il serait suffisamment raisonnable pour respecter l'accord que nous avions passé en ce qui concerne ses visites. Quand il est reparti pour Dallas, j'ai pensé que tout était rentré dans l'ordre. Mais maintenant, je vois que les choses ne sont pas trop commodes, avec lui vivant de l'autre côté de la rue, débarquant tout le temps pour être avec sa 'nièce préférée.'"

"Il ne veut pas nous faire de mal, il est juste-"

"Et bien, il ne veut peut-être pas nous faire du mal mais cela ne veut pas dire qu'il nous en fait pas. Ecoute, je ne vois pas comment nous pourrons avancer tant que nous ne serons pas une famille dans tous les sens du terme, y compris légal. J'aime Mollie de tout mon coeur, et je suis son père. Je veux être son père. Mais j'ai besoin d'être son père légalement. Je ne veux pas passer toute ma vie à vivre dans ce vide juridique. C'est comme si Mollie m'avait été gracieusement prêtée par le noble Gary Ewing sur la base d'un contrat journalier et si jamais il éprouve le besoin d'être à nouveau un père, il peut toujours la rappeler et nous laisser en plan, ruinant notre famille."

"Brian, J'imagine difficilement Gary faisant quoi que ce soit pour ruiner notre famille-"

"Et comment peux-tu en être si sûre? Ce n'est pas comme s'il ne l'avait jamais fait auparavant. Je sais mieux que quiconque comment Gary Ewing peut entièrement détruire un foyer afin de pouvoir mener sa vie comme il l'entend, afin de maintenir éternellement son attitude de 'bon petit cowboy'. Je vais appeler Harvey dès demain pour qu'il me conseille un avocat spécialisé dans le affaires d'adoption."

 

Plus tard, ce soir-là :

Alors qu'à la maison, tout le monde est couché, Brian est assis à la table de la cuisine faiblement éclairée, sa mallette ouverte et ses papiers étendus partout. Il n'arrête pas de jouer avec son ordinateur portable, l'ouvrant et le refermant, le bruit résonant dans tout le foyer.

"Mon Dieu, comme les choses ont changé," s'exclame Olivia en souriant alors qu'elle se tient devant la porte de la cuisine tandis que Brian lève les yeux de son travail. "Tu avais l'habitude de finir tes devoirs à la minute où tu passais la porte d'entrée. Et moi qui passais des heures à travailler jusqu'à tard le soir!"

"Je ne peux pas croire qu'on trouvait nos devoirs scolaires difficiles," répond Brian avec un petit sourire. "Je donnerai n'importe quoi pour retourner dans la classe de géométrie de Madame Maplethorpe."

"Mon Dieu, mon garçon, ce travail te fait perdre toutes tes illusions! Je me souviens que tu détestais passionnément cette classe!" répond Olivia, et tous deux échangent un sourire chaleureux et rigolent.

"Alors, pour quelle occasion es-tu si bien habillée ce soir, Frangine?" demande Brian à Olivia qui s'appuie contre le mur pour enlever sa chaussure droite puis la gauche en s'aidant avec le talon.

"Oh, j'ai dîné avec Kim, ma copine de lycée. Ça fait du bien de rattraper le temps perdu."

Brian est immédiatement décontenancé par cette réponse. Il se demande s'il doit dire quelque chose ou pas mais alors que Olivia se tourne pour partir, il laisse échappé, "Ce n'était pas avec elle que tu prenais de la cocaïne?"

Olivia se retourne en poussant un soupir. Elle s'attendait qu'il dise quelque chose. "Oui Brian, c'est vrai. C'était il y a dix ans. On est clean maintenant, toutes les deux, et cela depuis longtemps. Nous avons parlé de cela et je pense que cela nous a fait beaucoup de bien. Je ne l'avais pas vraiment revue depuis le lycée et il y avait plusieurs choses que nous avions besoin d'éclaircir."

Brian se replonge dans son travail, désolé d'avoir remué le passé de sa soeur. Olivia sent son embarras et ajoute en rigolant, "Bien que vivre dans cette maison puisse faire replonger n'importe qui!"

Olivia sourit alors que Brian essaye de lui retourner son sourire mais c'est difficile après son dernier commentaire. Elle se retourne pour se diriger à l'étage. Quand elle atteint l'étage et passe devant la chambre de Abby et de Jack, elle entend les roucoulements de Abby, "Oh, Jack!" parmi le léger craquement du sommier à ressorts. Elle fait rouler ses yeux et remue la tête comme si "des choses ne changeront jamais".

Elle a à peine rejoint sa chambre qu'elle décroche le téléphone. Elle compose un numéro et puis regarde dans le couloir pour s'assurer qu'il n' y a personne. Elle ferme la porte de sa chambre juste au moment où quelqu'un décroche à l'autre bout de la ligne.

"Salut, c'est moi," Olivia parle d'une voix basse. "Non, tout va bien. Mon frère est un peu suspicieux, comme toujours, mais il n'est pas trop dur à ébranler."

La personne à l'autre bout du fil dit quelque chose à Olivia qui provoque un sourire sur son visage. Elle répond avec un sourire sournois. "Ce ne sera plus très long et après il n'y aura plus rien qu'elle pourra faire contre ça. Ma mère ne va pas comprendre ce qui va lui arriver..." la conversation étouffée continue alors que l'image... Disparaît... Fin de l'Episode 20.

 

Rejoignez-nous maintenant dans la Salle de Conférence du Groupe Sumner pour nous donner vos impressions sur cet épisode!

 

TOUT LE CONTENU DE CETTE HISTOIRE POUR KNOTS LANDING REBORN / COTE OUEST, LE RETOUR © DE JACK A. EDGAR AND ET DE L'EQUIPE DE SCENARISTES DE KNOTS LANDING REBORN.

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AUCUN REVENU N'EST GENERE EN AUCUNE MANIERE.

 

Dans le prochain épisode de

Episode 21... Valene et Karen cancanent sur la pelouse... Janice rencontre quelqu'un qui lui rappelle Sandy... Le passé de Brian le rattrape... Anne orchestre une séance de photo peu orthodoxe... Jack et Abby connaissent des aventures chacun loin de l'autre... Lucy va se baigner... Kate organise un dîner imprévu... Olivia fouille le bureau de quelqu'un et découvre un objet mal attentionné... Paige est remise à sa place une à deux fois... Greg partage une soirée avec une excitante nouvelle amie... et Gary s'interroge sur l'honnêteté de Mack.

 

Rendez-vous à l'Episode 20, Page 1, 2, ou 3

 

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